Merci à Chris O'Brien, journaliste à Venture Beat, pour ce super article !
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Destin - il y a 7 ans

Félicitation ! :)

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Nimbusparis - il y a 7 ans

Si les anciens associés n'ont pas encore fait leur crise cardiaque avec la bd, voilà qui doit être fait... 😅
Félicitation pour tout et pour le nouveau membre de la famille (j'avais zappé ou tu n'en avais pas parlé ?)

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Laurel - il y a 7 ans

J'en avais parlé dans la news d'Ulule. 🙂

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Nimbusparis - il y a 7 ans

J'avais dû lire en diagonale... 😇
Je n'en reviens pas de l'article de Chris, j'en connais qui sont maintenant carbonisé, passé à l'acide et ensevelis sous 400m de m...de...
Je ne sais pas comment on se relève de ça...
Ne jamais se fâcher avec qq'un qui maîtrise les images... 😅😂

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Anim★l - il y a 7 ans

WOW !

Il a l’air vraiment cool, Solomon, et en plus c’est intelligent d’avoir trouvé autant de choses sur lesquelles te faire bosser pour Docker.

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Laurel - il y a 7 ans

Oui c'est super ! 🐳🐳🐳

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a - il y a 7 ans

Peut-on avoir une traduction plus affinée que celle de g00gle translate, un brin mécanique ?

merci.

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Laurel - il y a 7 ans

Quelle traduction de GT ?

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a - il y a 7 ans

J'en ai fait une en mettant la page de l'interview dans Google Translate. Mais le résultat donne des phrases parfois surprenantes...... ^ ^

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Laurel - il y a 7 ans

a > Oui ce n'est pas encore au point ! Mais ça s'améliore lentement.

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Asylum - il y a 7 ans

Je pense que a voulait dire qu'en essayant de traduire avec GT on obtient une traduction un peu bancale? (Du coup je me suis permise d'essayer de traduire, je ne sais pas si c'est trop long pour être dans un commentaire, donc j'essaierai de poster ça dans un autre, comme ça Laurel pourra publier ou non si elle le veut :) C'est peut-être un peu imprécis à certains moments mais je ne m'y connais pas assez, désolée. Très bon article d'ailleurs, c'est bien de voir que même dans le monde anglophone on parle de Comme Convenu!)

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Asylum - il y a 7 ans

À partir du moment où Laurel Duermaël et son mari Adrien ont quitté la France pour poursuivre leur rêve de startup dans la Silicon Valley, il semble que rien ne se soit passé comme prévu.
Et pourtant, après un échec de startup de jeu vidéo, des affrontements avec ses co-fondateurs, la perte de leurs économies personnelles et le stress causé par la vie dans un pays étrange, leur histoire est arrivé à un point surprenant, avec une fin heureuse. Pour le moment du moins. Laurel, une célèbre auteur de bande dessinée en France a publié sa malheureuse histoire basée dans la Silicon Valley dans un livre intitulé Comme Convenu, publié grâce à une campagne de financement participatif et est actuellement en train de travailler sur le 2nd volume.
En parallèle, elle a été embauchée comme illustratrice en interne (?) pour Docker, ce qui fait possiblement d’elle la seule artiste de bande dessinée faisant partie d’une entreprise high-tech de la Silicon Valley. Adrien avait précédemment trouvé un job en tant que programmeur à Docker, un avantage qui a permis au moins une certaine stabilité à leur aventure plutôt chaotique.
« Ça n’a pas été simple » Dit Laurel, « Ça n’a pas toujours été le rêve américain, ça prend beaucoup de travail aussi. »
Tandis que les bandes dessinées sont un phénomène global, en France elles sont considérés comme une forme de culture supérieure, au même niveau que les romans, la musique, ou la peinture. Il y a des associations de critiques qui leur sont destinées, et les bibliothèques ont même des parties entières qui leur sont consacrées.
Laurel, qui publie juste sous son prénom, a rencontré du succès depuis plus d’une décennie, et a publié 13 livres. Elle est particulièrement connue pour une série de BD intitulée Cerise, qui dépeint la vie de sa fille du même nom. Il y a quelques années, alors qu’il vivait encore en France, Adrien a développé un jeu vidéo pour mobile, et a demandé à Laurel de s’occuper du design des personnages. Le résultat fut publié en juin 2010: Doodle Grub.

Le jeu eut un succès inespéré, avec 3 million d’utilisateurs dont 200 000 utilisateurs réguliers, que ce soit sur iPhone, iPad, iPod Touch, Android ou Facebook, d’où sa présence fréquente dans le top 10 des meilleures applications au cours des années qui ont suivi. Ce fut également la raison pour laquelle le couple s’est demandé jusqu’où ils pourraient mener leur travail.
« Notre rêve est de déménager pour la Californie » Avait dit Adrien dans une interview avec Venture Beat en 2011. « Quand nous aurons plus de moyens, nous pourrons accélérer le développement de nos idées. »
Et ainsi, plus tard cette même année, c’est ce qu’ils firent. Le couple établit un partenariat avec les « serial entrepreneurs » Arthur Madrid et Sebastien Borget et ils créèrent Pixowl, une entreprise de jeu vidéo pour smartphones basé dans la Silicon Valley qui commença à développer de nouveaux jeux, tel que Doodle Grub. Adrien et Laurel quittèrent donc la France avec leur fille de 10 ans et louèrent une maison à Burlingame.
« C’était incroyable d’avoir notre propre entreprise. » Dit Laurel.
En 2012, l’entreprise avait levé 1,2 millions de dollars de capital-risque (? de fonds?) venant de 500 startups, parmi lesquelles Kima Ventures et Pymar Venture.
« Nous estimons que la communauté qui joue aux jeux vidéos sur smartphone veut des histoires riches, basées autour de personnages. » Avait déclaré à l’époque Madrid, PDG de Pixowl. D’un point de vue extérieur, l’entreprise avait l’air d’être en route pour un succès assuré. Madrid dirigeait l’entreprise à San Francisco, tandis que Borget supervisait une équipe de développeurs à Buenos Aires.
Mais tout n’allait pas « comme convenu » au sein de l’entreprise.
Laurel et Adrien avait financé leur voyage et leur déménagement de leur poche, partant du principe que leur entreprise les rembourserait, ce qui ne fut pas le cas. Malgré le fait que l’entreprise était basée sur un partenariat, ils se retrouvèrent souvent en désaccord avec Madrid et Borget, en matière de la direction à prendre. Pendant le même temps, le processus pour obtenir leur visa (carte verte?) et obtenir une assurance maladie s’éternisait et ils ne pouvaient pas laisser tomber et partir, parce qu’ils dépendaient de l’entreprise pour régler ces problèmes.
« C’est marrant, parce qu’on a rencontré beaucoup de personnes avec un problème similaire. » Dit Laurel. « À vrai dire, nous avons rencontré d’autres français qui était dans la même situation, d’être coincé dans une entreprise, qui met la pression. »
Pendant que Laurel se concentrait sur l’entreprise, à côté, elle continuait de dessiner et de développer ses propres histoires. Et, naturellement, cela la mena à commencer à écrire une version légèrement romancée de sa propre histoire dans la Silicon Valley. Mais, alors qu’elle avait été publiée - avec succès - par de grandes maisons d’édition au cours des années précédentes, elle décida d’essayer autre chose.
Comme pour beaucoup d’autres formes de presse écrite, les artistes de BD français ont enduré des ventes et des revenus stagnants ou en déclin, ces dernières années. C’est pourquoi Laurel décida d’essayer de publier ses livres elle-même et lança une campagne sur la plateforme européenne de financement participatif, Ulule. Heureusement pour elle, Laurel a été très active en ligne depuis plusieurs années, que ce soit quand elle postait ses créations sur son blog, ou plus tard sur Twitter.
Le but était d’atteindre 10 300$. Elle en obtint 294 000. Même la presse française y prêta attention.
Publié l’été dernier, Comme Convenu affirme être romancé, et en effet, les noms de l’entreprise et des personnages ont été changés. Cependant, personne ne semble penser qu’il ne s’agit pas d’un récit autobiographique qui dépeint les deux autres co-fondateurs dans une lumière loin d’être avantageuse pour eux. Laurel reconnaît qu’ils étaient « furieux ». Le livre peut aussi être lu gratuitement, en ligne.
Laurel continue à partager des pages de son livre sur Twitter, où presque tout le livre est disponible actuellement.
Elle cherche à présent quelqu’un qui puisse traduire son livre en anglais, et elle prévoit sa seconde campagne de financement participatif pour le prochain volume de Comme Convenu pour début mars.
À côté, Adrien a rencontré Solomon Hykes, l’un des co-fondateurs de Docker qui est à moitié Canadien Français. Adrien s’est servi des conteneurs de services(?) de Docker pour son travail de développeur, et Hykes apparaît même parfois dans Comme Convenu. Après avoir embauché Adrien en tant que programmeur pour Docker, Hykes a proposé à Laurel de travailler pour son entreprise.
La technologie de Docker est complexe, et Hykes pensait qu’avoir une illustratrice parmi le personnel pourrait faciliter la communication de certains concepts, tout en leur ajoutant une personnalité propre, ce qui serait un réel avantage pour la compagnie.
« Docker a beaucoup de chance d’avoir Laurel dans l’équipe, car elle est très douée pour créer des métaphores visuelles pour des sujets très complexes. » A dit Hykes, qui est actuellement le directeur technique de l’entreprise. « Quand votre entreprise grandit au point d’atteindre des millions de personnes, il est difficile de garder un contact humain. En intégrant son propre style à l’identité graphique de Docker, Laurel nous aide à rester fidèles à nos principes, tout en suivant le rythme de l’innovation de Docker. »
Le travail de Laurel commença avec l’assemblage de quelques dessins pour une allocution que Hykes présentait. Depuis environ 2 ans, Laurel se charge entre autre des concepts et des animations pour les présentations de l’entreprise, ainsi que le blog de l’entreprise. Elle travaille environ 20 heures par semaine pour Docker, ce qui lui laisse le reste de la semaine pour écrire ses propres livres.
Grâce à leur travail à Docker, le couple n’envisage pas pour le moment de retourner vivre en France. Cerise, qui a à présent 14 ans, semble heureuse de vivre et d’aller à l’école aux Etats-Unis, selon Laurel. Ils ont aussi à présent un bébé de six mois. La nourriture française leur manque, évidemment, mais ils fréquentent un petit bistrot français à Burlingame quand elle leur manque trop.
« Nous adorons ce que nous faisons et ce que nous avons accompli. » Dit-elle.

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Laurel - il y a 7 ans

waw !! Merci pour cette super traduction !! 😳😄

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Mikado - il y a 7 ans

Félicitations ! Quel bonheur de voir son travail apprécié et reconnu ! un peu de justice aussi en ce bas monde, ça fait du bien, tout dans l'aventure américaine ne sera pas négatif ! yeah ! ;-)
J'espère qu'un jour il y aura une BD sur l'expatriation et la vie (pas que le boulot) aux US...

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Laurel - il y a 7 ans

Qui sait... 😇

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Richard - il y a 7 ans

Très bien, cet article. J'ai beaucoup aimé l'expression "serial entrepreneurs" pour qualifier les deux zozos. :D

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Anne - il y a 7 ans

Super article, quelle classe!
Je suppose que l'image de fin représente ENFIN l'obtention de la carte verte? ;-) Ou est-ce autre chose?

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FireWille - il y a 7 ans

EXTRA !!!! Mais attention:
SPOILER ALERT
SPOILER ALERT
SPOILER ALERT

Une lecture attentive de cet article vous donnera quantités d'indice sur le futur de "Comme convenu"...

A bon entendeur ;)

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Fred - il y a 7 ans

Du coup, maintenant, on connait les identités de joffrey et luc ;-)...

Je suis allé voir leurs photos sur le net et à partir des dessins, pas difficile de savoir qui est qui :-D !!!

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Laure - il y a 7 ans

"Laurel acknowledges that they were “furious"."

Hahahaha tu m'étonnes !!!

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Richard - il y a 7 ans

Sur le site Venturebeat, la page perso de Chris O'Brien mentionne ceci:

"Chris O'Brien is based in Toulouse, France, where he is conducting a three-year, government-backed study to determine how much cassoulet, butter and wine a single human can consume on a daily basis."

Il m'est de plus en plus sympa, ce Chris. Pour son étude sur la capacité humaine à consommer quotidiennement du cassoulet, souhaitons lui bon vent, si j'ose dire... et j'ose ! :D

OK, je sors.

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Aëlle - il y a 7 ans

Félicitations !

Et ces éloges sont bien mérités.

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Val - il y a 7 ans

Perso, je te souhaite de tout cœur qu'un réalisateur t'achète les droits de "Comme convenu" et que ton histoire/épopée devienne un film... ni plus, ni moins ;)

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soufron - il y a 7 ans

A quand une version anglaise du coup ?

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Laurel - il y a 7 ans

Je ne sais pas, il faudrait qu'on démarche des éditeurs américains mais je ne sais pas du tout comment ça se passe aux US, c'est sans doute très différent de l'Europe.

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Mikado - il y a 7 ans

Faut peut-être demander des tuyaux à Penelope ? elle qui vit et publie maintenant aux US... :-)

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Laurel - il y a 7 ans

Elle a eu la gentillesse de parler du projet à son éditeur ! ❤️ Je ne sais pas s'il y aura une suite. ☺️

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soufron - il y a 7 ans

Oh non pas tant que ça - en fait ça se ressemble même pas mal. Mais vous pouvez aussi l'auto-publier tranquillement en essayant juste de le traduire bien.

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Cri-cri - il y a 7 ans

“It’s funny, because we met with a lot of people with a similar problem,” Laurel said. “In fact, we met with other French people who had the exact situation of being stuck with a company. It comes with a lot of pressure.”

Oh, j'ai comme l'impression que l'on parle de moi (entre autres sûrement) :-D

Pour moi, l'aventure se finit (mal)... retour en France...

J'espère que l'on aura le temps de se voir avant que l'on ne rentre !

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