Bonjour ! ✨


Voici une note, et aussi le tout premier message dans la boîte aux lettres pour les personnes qui se sont abonnées... 😇

(que pensez-vous du design de l'email ? j'espère que ça vous plaît !)


Je poste ici l'illustration Tipeee de février :

Quelle est votre coupe favorite ? ✂️


L'art print de cette illustration (fabriqué en Bretagne) est disponible ici, seulement jusqu'à jeudi minuit !

Et il sera au format 18 x 24 cm !! ✨


Et voici la planche 65 de Californid :

N'oubliez pas que vous pouvez lire l'histoire depuis le début ici !


À très vite ! 😊

Merci !


🌿 Laurel 🌿

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Natapouf - il y a 5 ans

Tu as oublié la coiffure undercut!
https://listspirit.com/wp-content/uploads/2017/12/1513410401_idees-coupe-cheveux-pour-femme-2017-2018-les-styles-undercut-ont-ete-et-sont-toujours-tres-sur-tendance-en-ce-moment-et-la.jpg

C celle que je kiff le plus. Après à choisir ma préférée est la 8ème à gauche en partant du haut.

Sinon sur ta planche j'adore tous les petits détails que tu insère sur les vêtements et les éléments des pièces :)

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Laurel - il y a 5 ans

Ah oui, tiens ! J'aurais pu faire cette coupe, c'est joli.

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OLive - il y a 5 ans

C'est intéressant de voir ton cheminement jusqu'au financement participatif. On voit qu'il y a eu beaucoup de remises en question, et étant enceinte, ça n'a pas dû être simple à gérer... (d'ailleurs on voit que ça s'arrondit !)
Pour répondre à ta question, je préfère la queue de cheval en bas à gauche ;)

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Laurel - il y a 5 ans

Oui, ça s'arrondit légèrement en effet. ☺️

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chimiste - il y a 5 ans

Quelque chose me chiffonne... Si on reprend l'exemple de Delcourt, leur résultat net 2018 est de +4 558 900 euros. Si on part du principe d'une division parfaite de cette somme entre les auteurs (oublions les actionnaires), est-ce que ce serait suffisant pour vivre?
Jouons avec les ordres de grandeurs : Mettons qu'on divise cette somme entre les auteurs ayant eu une sortie dans l'année. L'estimation sur ActuaBD est de 650 sorties tout support confondus. Arrondissons à 1000 auteurs (de toute façon ce n'est pas un calcul précis). Ça ferait en gros... 4500 euros par personne/an. Donc problème non résolu.
L'éditeur pourrait tout de même donner plus d'argent aux auteurs vu les bénéfices, mais il ne peut pas permettre à tous les auteurs de vivre.
Dans ces conditions, n'est-ce pas un peu facile de taper sur les éditeurs? Je veux dire si même en reversant l'intégralité de leurs bénéfices (ce qui n'est pas le but d'une entreprise à la base) ils ne peuvent pas faire vivre les auteurs c'est que le problème est plus profond que ça...
Et les accuser de "ne plus jouer le jeu" dans ces cas là me semble être assez limite. C'est plutôt que le jeu est vicié, car en respectant les règles certains joueurs perdent avant même d'avoir jouer.(pour filer la métaphore^^)

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Clo - il y a 5 ans

Si je comprends bien, le chiffre des bénéfices nets comprend déjà le salaire et les avances des auteurs, non? Du coup, sur cette somme restante, il semble tout de même possible de rémunérer un peu plus les auteurs.

Je pense qu'on peut tout de même s'étonner du fait qu'ils "ne jouent pas le jeu", parce qu'après tout, même si c'est une société et qu'elle a pour but de faire rentrer de l'argent, elle "n'est" qu'un intermédiaire entre l'auteur et les prestataires tels que l'imprimeur ou les libraires. Il est logique qu'ils prennent un pourcentage des ventes, mais de là à rémunérer les auteurs aussi peu... D'autant que Laurel n'est pas une débutante, elle a un public fidèle. Et "comme convenu" était mis en ligne et recevait un retour critique favorable.
Dans ces conditions, quels sont les risques pris par l'éditeur qui justifient de payer si peu? On n'est pas dans le cas d'un tout jeune auteur débutant qui tente sa première BD et qui a un blog suivi uniquement par sa famille.

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Alix - il y a 5 ans

En effet !

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Chanty - il y a 5 ans

Pourquoi compter uniquement les bénéfices ? Dans leurs frais, il y a les salaires. Ils sont payés combien tous ces gens dans les maisons d'édition ? Probablement qu'ils peuvent vivre de leur métier eux ! Probablement aussi que certaines positions sont surpayées. C'est peut-être aussi cet argent-là qu'il faudrait redistribuer autrement.

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Es - il y a 5 ans

J'aime bien la manière dont les cheveux du dessin n°3 tombent, mais pas la maière dont ils partent du sommet du crâne.

Mon préféré, c'est le chignon "de princesse" de l'avant-dernier dessin ! C'est un brin vintage, super romantique, j'adore. :)

Pour tes précédentes BD, combien d'exemplaires s'écoulaient, à peu près ? Assez pour que la logique amène l'éditeur à te proposer davantage pour te garder ?

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Laurel - il y a 5 ans

J'aime bien celle-ci aussi. ☺️

Pour mes BD, je ne sais pas ! Pas assez pour être rentable, en tout cas. 😅

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Richard - il y a 5 ans

Dans l'ordre de mes préférences: 1 - 12 - 13 ... et peut-être la 11 en quatrième position.

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HashKah - il y a 5 ans

Chimiste a très bien expliqué la situation.

Tu tapes sur les éditeurs mais preuve est faire que même en redistribuant tout leur bénéfice, le gain par auteur ne serait guère substantiel et la boîte n'irait pas bien loin.

C'est un peu facile de tirer à boulet rouge sur les éditeurs qui donnent leur chance à une quantité d'auteurs de bd sans cesse croissante depuis plus d'une décennie. Qui prennent des risques pour des ouvrages qui ne se vendront pas, pour quelques succès commerciaux.

C'est le monde de la BD qui fait que les choses sont ainsi. La loi de l'offre rt la demande.

Il y a trop d'auteurs et de BD par rapport à de que le marché et les consommateurs peuvent absorber, acheter et lire.
Ce faisant, la part du gâteau ne peut pas grossir suffisamment pour que tous les auteurs aient un revenu correct et augmenter les revenus des auteurs actuels ça serait mettre un frein à l'arrivée de nouveaux auteurs, donc profondément injuste.

L'éditeur n'y est pour rien dans cette situation, tout ce qu'il peut faire c'est diminuer le nombre de BD sorties chaque année et réduire le nombre d'auteurs pour que les revenus générés soient mieux répartis entre ceux qui restent mais je doute que tu puisses cautionner une telle chose Laurel.

Tu fais certes parti des auteurs les plus connues mais sans vouloir t'offenser, d'un point de vue commercial tu ne vends pas de Best Sellers, tu fais des bd qualité mais commercialement on est loin de BD comme Lanfeust qui se vendent par palettes et je ne parle pas des classiques franco-belge.

Comment dès lors exiger d'un éditeur qu'il augmente ses avances sur droits pour toi et qu'il prenne des risques financier sans même savoir quelle proportion de ton lectorat sur le blog achètera ton livre et quelle proportion continuera à profiter gratuitement de ton travail ?

Tu as bien fait de te lancer dans l'auto-edition, tu peux ainsi faire les choses comme tu l'entends, mais je pense sincèrement que désigner les éditeurs comme les responsables de la situation des auteurs qui se gavent sur le dos de ces derniers en sous entendant qu'ils font des profits faramineux (Delcourt se finance par l'extérieur c'est dire...), c'est peut être un peu manichéen et malhonnête intellectuellement.

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Laurel - il y a 5 ans

Je suis d'accord dans l'ensemble avec ton commentaire. C'est le système dans son ensemble, qui est un problème.
Je n'ai rien, personnellement, contre Delcourt. Je l'ai nommé car ça n'aurait pas de sens de cacher son nom, ici. Mais ils proposent tous les mêmes conditions.
Et oui, en effet, l'offre et la demande, tu as raison.
Le souci est la surproduction, mais ça n'aurait pas de sens de demander à ce que moins d'auteurs aient leur chance (tout en souhaitant faire partie du lot qui reste, évidemment).

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Nadia - il y a 5 ans

Pardon HashKah, mais malgré tout, les chiffres restent: 6000 à 8000€ pour le temps/travail fourni par Laurel (et tous les autres auteurs d'ailleurs) c'est ridiculement bas.
De plus j'ai une question, à toi qui semble bien connaître le métier: peux-tu nous rappeler la répartition de la vente, en pourcentages, sur le prix d'un livre? Et trouves-tu ça "juste"?
Est-ce normal que l'éditeur touche-t'il le double de l'auteur? (je neparle pas de la fabrication/distribution, qui sont en plus)

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HashKah - il y a 5 ans

Je ne connais pas le métier, je me suis un peu renseigné sur les chiffres et c'est ensuite comme n'importe quel secteur économique.

Pour ce qui est de la répartition des bénéfices sur la vente du livre je dirais que si on se place d'un point de vue purement économique et qu'on ne réagit pas de façon purement affective (le mal de notre début de siècle), oui la répartition est logique.

L'éditeur prend le risque économique, il gère la production, le marketing, la distribution et les aléas de la vente.
Du point de vue du marché il peut donc imposer une répartition en sa faveur puisqu'il est celui qui prend le plus de risques et qu'il est un maillon essentiel de la chaîne.

Le cas de l'auto-édition c'est l'exception qui confirme la règle.

Dans la très grande majorité des cas, je le redis, nous sommes sur un marché où l'offre est pléthorique avec de très nombreux auteurs et où la demande est bien moindre (le temps de loisir à consacrer à la bd n'augmente pas).

De fait, un éditeur a l'embarras du choix, un auteur lui ne l'a pas, il aura déjà de la chance d'être édité et encore plus de voir son ouvrage se vendre correctement.

Il faut se placer du point de vue de l'entreprise (je ne suis pas patron du tout, je travaille dans le social), son but est de faire du profit par essence et ceux-ci sont conditionnés par l'état du marché, à aucun moment il n'est là pour faire du sentiment, sa société n'irait pas loin.

On peut déplorer tout ça, évidemment. On peut se dire que c'est moche, qu'il faut changer les choses etc... Mais en l'état le monde de l'édition est ce qu'il est, les auteurs n'ont absolument pas la bonne position dans le rapport de force pour y changer quoique ce soit.

Enfin, avez-vous vu la situation financière des éditeurs ? elle n'est pas fameuse et on ne peut pas dire qu'ils se gavent sur le dos des auteurs. Les éditeurs en France ne roulent pas sur l'or et une répartition différente des revenus sur la vente des livres et bandes dessinées les mettrait certainement en difficulté ou aurait comme effet pervers de les conduire à être encore plus frileux et à choisir des projets sans risques et des auteurs "bankables".

Le problème en France et il est généralisé, c'est que les citoyens ont une piètre connaissance du fonctionnement de l'économie, ce qui leur donne une vision très manichéenne des choses avec d'un coté les méchants et de l'autre les gentils.

Le marché est complexe, soumis à des facteurs internes mais aussi externes, notamment la concurrence mondiale.

Que représente la bande dessinée franco-belge aujourd'hui face aux comics et aux mangas qui lui taillent des croupières ?

Après il faut aussi pouvoir comparer, voyez la situation d'un mangaka, ce dernier est bien moins libre qu'un auteur de BD français, le rythme de publication est démentiel, certains ont des assistants pour les aider à tenir la cadence et ils sont très soumis à leur éditeur.

Aux Etats-Unis il en va de même, pour les comics en dehors de Marvel et DC il sera compliqué pour un auteur de se faire un nom, ils sont souvent interchangeables sur une série et leurs créations ont peu de chances de percer.

A mes yeux (mais je peux me tromper), le monde de la BD est devenue une bulle qui va inévitablement éclater et laisser une multitude d'auteurs sur le carreau tout en tuant dans l’œuf des vocations.

Les éditeurs seront ensuite bien plus sélectifs, le nombre de publication plus restreint et le marché plus sain car plus équilibré et c'est à ce moment là qu'on saura si le comportement des éditeurs est amené à changer d'un point de vue tarifaire.

Aujourd'hui quand j'aborde un rayon BD je suis tellement noyé de références en tout genre que, ne sachant où donné de la tête, je me réfugie dans des valeurs sûres, des auteurs que je connais.
Je passe certainement à coté de pépites mais celles-ci ne sont pas visibles et je n'ai guère le temps de les chercher.
Il est là le vrai problème du consommateur et de la BD.

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Bertrand - il y a 5 ans

J'allais faire exactement la meme remarque HashKah.

Il faut noter que le marche francaise est sature, je vis a l'etranger et je peux dire qu'en general l'offre en terme de BD est peu variee en comparaison a l'offre francaise.

En zone Asie du sud est/oceanie, le marche est occupe par les americains et les japonais. En dehors d'Asterix et de Tintin, c'est franchement reduit, il y a quelque traductions et publications des humanoides Associes et c'est tout.

Il y a peut etre des marches exterieures a conquerir ?

J'etais un peu etonne de voir l'offre manga en Asie du Sud est qui en fait, est a cout equivalent de l'Europe, mais bon ca c'est une autre histoire.

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rozenn - il y a 5 ans

Ma préférée est l'avant dernière, un petit côté romantique :)

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Youpi - il y a 5 ans

J'aime bien pas mal des coupes de cheveux. Par contre j'ai du mal à déterminer la meilleure. La taille des yeux du modèle (très gros) me mettent mal à l'aise. Vallée de l'étrange?
https://en.wikipedia.org/wiki/Uncanny_valley

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youpi - il y a 5 ans

On en revient à un problème classique du marché. Offre, demande, pouvoir d'achat.
Les gens ont envie de lire beaucoup de BD, il y a beaucoup d'auteurs de BD, mais les gens n'ont pas assez d'argent pour financer tous les auteurs de BD.

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Alix - il y a 5 ans

sans compter les diffuseurs et distributeurs qui mangent quasiment à eux deux 60% du prix d'un livre.... il reste alors à l'éditeur 40% avec quoi il doit payer les droits d'auteurs (rarement au delà de 10% du prix TTC de livre, souvent bien plus bas), il lui reste alors 30% pour payer les salaires, les frais fixes et variables, et dégager au mieux un bénéfice de 10% avec lequel il finance les nouveaux projets, sa trésorerie, ses actionnaires quand c'est possible etc...). Dans ces conditions, il faut comprendre que pour qu'un éditeur se fasse des coucougnettes en or, il faut qu'il publie chaque année des gros hits qui sont des locomotives pour faire avancer la maison d'édition et que se vend comme des petits pains à au moins 100 000 exemplaires. Plus il vend plus sa part de bénéfice de 10% représente un vrai pactole et plus l'auteur peut renégocier ses droits sur une suite par exemple.

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