"La deadline", page 42.
il y a 3 ans
Bonjour, voici la planche 42.
Merci beaucoup pour vos commentaires.
Je trouve les débats des dernières notes très intéressants à lire, très enrichissants (et plutôt polis et respectueux malgré des avis très divergents).
Je n'y prends pas part mais je trouve ça vraiment bien à lire.
À demain !
Fourneau - il y a 3 ans
La corde ? Parce qu'il se sent fou à lier, j'espère. Pas plus :/
Répondrezebio - il y a 3 ans
Quand le récit s'appelle "la deadline" et que le personnage principal réfléchit beaucoup sur l'idée de mort, je suppose que le sous-entendu est plus grave et exactement celui auquel on pense en premier. Sur le choix du vocabulaire "corde" résonne d'ailleurs étrangement avec une traduction littérale de "deadline" dans ce contexte. Je ne sais pas si c'est voulu, mais je trouve ce choix intéressant.
RépondreToc - il y a 3 ans
La page semble confirmer que le sujet de la BD ne sont pas les attentats terroristes (qu'on ne voit quasiment pas), mais bien le traumatisme du personnage face aux événements. Comme on le sentait venir dans la précédente page, Guillaume part complètement en dépression. Heureusement qu'il a des proches pour le soutenir
Répondrejacques-humule - il y a 3 ans
Ah je crois que les commentaires vont passer de islam/anti-islam à psy/anti-psy. La bataille ne va pas être moins rude. ;)
RépondreMax Lampin - il y a 3 ans
De toute évidence, on ne répétera jamais assez que l'islam n'a rien à voir avec l'islamisme.
RépondreErable - il y a 3 ans
Le psy répond à un besoin, si tout va bien c'est normal de les trouver inutiles pour soi même. Pas certaine que beaucoup de gens les trouvent inutiles en règle générale, si ?
RépondreRwo - il y a 3 ans
Ça n'a tellement rien à voir qu'il suffit d'un suffixe pour les différencier. Magie !
RépondreEstelle - il y a 3 ans
Dire que l'islam n'a rien à voir avec l'islamisme a autant de sens que dire que le christianisme n'a rien à voir avec l'inquisition.
RépondreRégulièrement, une ou plusieurs religions sont gangrenées par des groupuscules qui jouent la carte de l'intégrisme pour asseoir leur envie de pouvoir ou leur arriérisme de macho. Un peu comme une gangrène ou un cancer qui ronge un corps ; ça n'a pas rien à voir avec ton corps, ça a infesté ton corps pour le pourrir ou l'anéantir. Pour survivre, il faut extraire la tumeur ou amputer le pied gangrené. Et amputer, ça veut aussi dire "recontextualiser les textes", pour commencer en le adaptant aux droits de l'homme et aux avancées de la science ; remplacer certaines interprétations littérales de certaines interprétations à prendre de manière symbolique (et peut-être cesser de voir Dieu, s'il existe, comme un taré cruel qui aurait un avis sur ce qu'on mange ou ferait un caca nerveux si on passe un jour sans lui adresser de prières).
jacques-humule - il y a 3 ans
"Dire que l'islam n'a rien à voir avec l'islamisme a autant de sens que dire que le christianisme n'a rien à voir avec l'inquisition."
RépondreCe serait comme dire que le colonialisme n'a rien à voir avec l'islamisme (puique c'est en réaction au colonialisme que l'islamisme c'est répandu.)
tchaf - il y a 3 ans
Ca date d'avant le colonialisme
RépondreToc - il y a 3 ans
@ jacques-humule
RépondreNon, ce n'est pas vraiment le cas : la majorité des leader indépendantistes musulmans sont même plutôt laïcs, que ce soit Ben Bella en Algérie, Nasser en Egypte, ou Soekarno en Indonésie. En fait l'Islam ne joue quasiment aucun rôle dans la lutte anti-colonisation, ou au mieux un rôle mineur. D'ailleurs les pays dont sont issus le salafisme tel qu'on le connaît aujourd'hui n'ont jamais été vraiment colonisés : Iran, Arabie saoudite, Afghanistan, etc.
Toc - il y a 3 ans
@ Estelle :
Répondre"Régulièrement, une ou plusieurs religions sont gangrenées par des groupuscules qui jouent la carte de l'intégrisme"
C'est pas vrai, mais ce n'est pas propre aux religions. Regardez le FLNC, ETA, la faction Armée Rouge, la bande à Bader, les Tigres Tamoul, l'IRA, les FARC, etc. ce sont toutes des organisations terroristes non religieuses, souvent marxistes ou nationalistes. On pourrait aussi parler du terrorisme d'Etat avec le FSB russe contre les Tchétchènes par exemple, ou avec la Chine contre les Ouïghours.
L'islamisme est lié à énormément d'éléments culturels, historiques, géopolitiques, etc. Alors bien sûr il est lié à l'Islam, mais l'erreur est de croire qu'on pourrait le déduire directement de l'Islam, comme si c'était une réalité indépendante des circonstances qui ont donné naissance à ce mouvement. Si on veut chercher l'origine de l'islamisme, il vaut mieux aller voir du côté de l'Arabie Saoudite et du wahhabisme, ou de l'influence américaine dans la région. C'est-à-dire des phénomènes très récents puisque le salafisme tel qu'on le connaît aujourd'hui date en fait des années 1980
Toc - il y a 3 ans
(Désolé je voulais dire "c'est pas faux" en début de message, mais les commentaires manquent cruellement d'une petite fonction éditer)
RépondreClem - il y a 3 ans
La scientologie n'a rien à voir avec la science non plus.
RépondreMax Lampin - il y a 3 ans
C'est vraiment dingue le français quand on y pense :-)
Répondreal - il y a 3 ans
Ou les truismes avec les truies ;-)
RépondreRwo - il y a 3 ans
Blague à part, le premier contre-exemple était mieux choisi ! 😆
RépondreErable - il y a 3 ans
Le prisme, pour les prix excessifs ?
Répondresuper s - il y a 3 ans
Possible spoiler, donc ne lisez pas plus loin, mais...
RépondreEs ce que ca ne serais pas CE guillaume? Celui qui est compté comme la dernière victime de l'attentat, car il s'était suicidé 1 an plus tard?
Laurel - il y a 3 ans
Non, ce n'est pas lui.
Répondrea - il y a 3 ans
«J’ai perdu la vie que j’avais»: trois victimes du terrorisme nous racontent leur reconstruction
Répondrehttps://www.lefigaro.fr/actualite-france/j-ai-perdu-la-vie-que-j-avais-trois-victimes-du-terrorisme-nous-racontent-leur-reconstruction-20190819
Il y a les victimes physiques, et puis les victimes psychologiques.
Toc - il y a 3 ans
C'est intéressant de voir que les témoignages commencent à se multiplier entre la BD, la série Arte, les multiples articles dans la presse qui interrogent les survivants. Cinq ans c'était peut être la durée qu'il fallait pour que les événements sortent de l'actualité et puissent faire l'objet d'une catharsis. Peut être que l'épidémie a joué un rôle également en nécessitant le besoin de se rappeler d'événements pourtant pas si éloignés de nous
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