Un 13 novembre.

Les pages qui arrivent ont été difficiles à écrire et à dessiner. 😕

Bon week-end, à lundi !

Et merci encore pour votre soutien. ❤️

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Zonga - il y a 4 ans

Oulala bah heureusement que tu regardes pas tous les jours le nombre de morts de faim ou de noyés dans la méditerranée parce que tu passerais ton temps à être rappelée par la réalité.

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Teocali - il y a 4 ans

J'espère juste pour toi que lorsque tu perdras quelqu'un qui t'es proche, personne aura le mec d'intelligence de te faire remarquer que t'as pas a être triste, vu le nombre de personnes qui meurent chaque jour?

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Em - il y a 4 ans

Ben, c’est une question quand même. On vit gentiment nos vies privilégiées et protégées, et quand une tragédie est brutalement plus proche, l’horreur du monde nous apparaît soudain, elle annule provisoirement la distance qu’on peut habituellement maintenir, pour trouver ledit monde si beau, si génial.
C’est un peu comme les collapsologues qui oublient que pour une bonne part de l’humanité l’effondrement a déjà lieu, tous les jours, de leur naissance à leur mort 😥

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Zonga - il y a 4 ans

Hors sujet, il me semble que ce n'est pas la mort d'un proche qu'elle a découvert...

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Em - il y a 4 ans

C’est le mot 'Réalité' qui est choquant, parce qu’il dit que l’annonce des attentats du 13 novembre, dont l’atrocité et l’inhumanité ne se questionne pas 1 seconde, ont pu être un rappel soudain et brutal – et le dessin est très fort 👍🏼 – à la réalité du monde. Ça laisse supposer une vision très centrée sur *notre* monde, technologique, ultra privilégié, finalement assez indifférent.
Je ne dis pas que c’est la vision de Laurel, juste que le dessin évoque ça.

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tchaf - il y a 4 ans

bravo, vous avez gagné un point "démonstration de supériorité morale".

J'espère aussi que vous avez abandonné tous vos biens et que vous soignez les lépreux dans la clinique de mère thérésa

Cette supériorité morale affichée vous permet de gagner un niveau en statut social, vous assurant ainsi une probabilité plus importante de trouver ou conserver un partenaire sexuel (si vous êtes un mâle) et par là même de transmettre votre patrimoine génétique.

Darwin rules....
^^

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Em - il y a 4 ans

Aucune supériorité morale de ma part. Juste un fait, et la planche de Laurel en est malheureusement une très bonne illustration : l’impact réel du terrorisme, son impact dans les recherches en ligne et son impact dans les médias, donc dans l'opinion, est très, très différent.
Une études sur les publications du NYT et du Guardian, au printemps, l’a cruellement démontré.
Évoqué là par exemple : https://ourworldindata.org/does-the-news-reflect-what-we-die-from
Notre perception du monde dépend de pas mal de choses, rien de nouveau ou supérieur là-dedans. Beaucoup de souffrances ou morts, très quotidiennes seraient parfaitement évitables si elles 'bénéficiaient' d’une attention à la hauteur de leur impact réel.
Chaque mort violente, qui aurait pu être évitée, est une atrocité, d’autant plus vécue comme telle qu’elle est proche personnellement. Mais nos modes de vie même, à nous qui pouvons confortablement commenter des blog sur nos smartphones, bien nourris et bien soignés, se fondent sur une surexploitation de personnes et de ressources à l’origine de bien plus de souffrances que ce qui accapare l’essentiel de l’echo médiatique.
Et je ne serai même pas désolé de l’avoir constaté directement 😒

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Marie-Eve - il y a 4 ans

Em, je ne suis pas bien sûre que le message de tchaf s'adressait à toi (et si c'était le cas, je ne comprends pas bien pourquoi).

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tchaf - il y a 4 ans

ça s'adressait entre autre à Em, dont la réponse confirme le diagnostic....

Mettre sur le même plan, dans un grand gloubi-boulga, l'exploitation des masses -parce qu'évidemment les victimes à Nice ou ailleurs ne sont exploitées par personne-, la comparaison avec les accidents de voiture -auquel cas, on peut aussi arrêter toute politique de lutte contre les violences conjugales- et les reproches aux médias sont un grand classique du courant d'opinion représenté par Em.

Cette sur-rationalisation est une façon d'afficher une supériorité morale, celle du mec qui ne va contempler que les vrais problèmes (c'est à dire aucun, car toujours se trouvera pire ailleurs). Le faux dévot est un caractère éternel.

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Marie-Eve - il y a 4 ans

Sur la sur-rationalisation on est bien d'accord, mais c'est pas le message que j'ai compris en lisant les commentaires de Em. On a des interprétations différentes, pour ma part je crois que tu lui prêtes des intentions qui vont bien au delà de ses propos.
Après, le fait qu'on soit bien plus affectés par quelque chose qui s'est passé près de chez nous que par quelque chose qui s'est passé à des milliers de kilomètres, c'est humain et il y a une certaine logique dans le "ça aurait pu être moi".

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Em - il y a 4 ans

C'est absolument humain, mais ça n'empêche pas d'y réfléchir et prendre conscience de liens bien réels. Sous le coup de l'émotion, si la vie des mes enfants étaient menacée, par exemple, je serai probablement moins rationnel et plus violent que beaucoup. Mais on n'est pas condamné à penser tout le temps selon ses émotions.
Dans un monde globalisé dont nous sommes les premiers bénéficiaires, les comportements de certains ont un impact sur d'autres, jusqu'au plus tragique.
Je m'apprête à prendre l'avion cet hiver, longue distance. Pourquoi ? Parce que je peux. Rien d'absolument nécessaire. Le lien avec les morts au Bahamas, suite au passage de Dorian ? Il s'établit assez simplement.
J'essaierai de ne plus prendre l'avion, j'aimerai vraiment.
Pas la peine d'aller aux Bahamas, la Méditerranée suffit. Mais la distance ne peut plus être une protection valable, d'autant plus qu'elle est criminelle. L'expérience de Milgram a bientôt 70 ans, le mot globalisation n'existait même pas. Si j'étais né à Dacca, j'aurais pu être mort sous le Rana Plaza, ou mes enfants, parce que nous aurions fabriqué les vêtements des Européens.
Tout va bien, dans le meilleur des mondes.

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Marie-Eve - il y a 4 ans

Alors pour les morts aux Bahamas, je trouve que ça a manqué d'avion, justement. Pourquoi ces gens se sont-ils retrouvés coincés sur leur île, sans pouvoir en sortir, alors qu'on savait plusieurs jours avant qu'ils seraient en péril mortels ? La rage de me dire que les armées de tous les pays sont équipées en hélicoptères et avions qui auraient pu les sortir de là en masse avant l'arrivée du danger est plus forte que la tristesse devant le nombre de morts. Mais peut-être que je n'ai pas tous les éléments en main, et qu'il y a des choses qui ont été faites autant que possible (si quelqu'un en sait un peu plus, je suis preneuse d'infos...).
Pour l'émotion, on ne peut pas la nier où la rejeter : elle fait partie de nous et je dirais même qu'elle est une part de notre intelligence humaine. Quand des personnes qui auraient pu être ta famille ou toi, parce que ça s'est passé là où tu vis, se font assassiner, c'est l'horreur qui prédomine et ce n'est pas le moment de relativiser.
Ça n'empêche pas, en dehors de ce contexte, de réfléchir à ce que notre mode de vie fait subir aux autres. Comme toi, lorsque je l'ai su, j'ai été très marquée par les produits toxiques auxquels sont soumis les ouvriers du textile parfois très jeunes en Inde ou au Bangladesh, mais on en peut pas vivre à poil et on n'a pas forcément l'argent pour acheter une paire de chaussette à 25€ fabriquée en France avec de la laine non teinte. Je n'achète pas au delà de mes besoins, et généralement en brocante, mais ça reste des produits faits loin par des gens sous payés avec des conditions de travail que je ne voudrais pas pour mes enfants. Que peut faire de plus le consommateur lambda (= pas richissime) à part le regretter ? Et en quoi cela empêche-t-il d'être absolument horrifié par un attentat alors que ce sont deux horreurs distinctes et indépendantes ?

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Em - il y a 4 ans

Mais, j'ai été horrifié par les attentats de Paris, de Charlie (y compris personnellement), du Bataclan. Simplement, ils ne m'ont pas rappelé, si brutalement, combien le monde est à bien des égards une saloperie, et combien l'humain excelle à détruire ses semblables, tous les jours.
J'ai malheureusement pu le constater assez directement. Je ne voulais pas l'amener dans la discussion, mais j'ai commencé à travailler il y a 25 ans, en renonçant à une carrière d'architecte pour aller recueillir des témoignages de réfugiés Rohingyas, à la frontière Birmane. Ça donne une certaine vision de la réalité.

Pour ce qui est des Bahamas, j'ai beaucoup de respect pour toi, vraiment, mais euh… hum, un pont aérien pour évacuer les populations locales ? Là encore, c'est avoir une vision bien angélique et un peu déconnectée d'une certaine réalité pour imaginer que les personnes capables de mettre en place un pont aérien se préoccupent une seule seconde de populations n'ayant pas la moindre capacité de s'acheter un billet d'avion.
S'agissant du lien, j'évoquais l'augmentation du nombre d'ouragans de catégorie 5 (c'est ballot mais c'est chiffré), conséquence de l'augmentation de la T° moyenne des eaux de surface (moteur des ouragans), conséquence d'un certain changement climatique, vaguement lié à différents facteurs dont la quantité d'avions qui nous promènent, nous, qui pouvons nous acheter des billets d'avions.

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Marie-Eve - il y a 4 ans

Des ponts aériens pour des gens qui ne peuvent pas se payer un billet d'avion, ça existe https://news.un.org/fr/story/2012/05/246082-un-pont-aerien-permet-levacuation-du-soudan-de-milliers-de-soudanais-du-sud malheureusement les discussions et la prise de décision semblent bien longues. C'est plutôt ça qui me fait réagir, au lieu de pleurer après coup il aurait fallu réagir avant. L'attitude d'un gouvernement qui possède de quoi faire un pont aérien mais laisse mourir des gens pris au piège me semble bien plus discutable que celle de l'individu lambda qui prend l'avion (et pourtant je ne prend pas l'avion) et qui est tout de même choqué par un attentat.
Par rapport au dessin, Laurel exprimait que tout se passait bien dans sa vie à elle, pas dans le monde en règle général. Des attentats qui se produisent dans son pays, ça la terrorise et ça impacte d'un coup sa propre vie, ce dessin est logique.
Vivre avec sans arrêt en tête que le monde est à bien des égards une saloperie, et que l'humain excelle à détruire ses semblables tous les jours, il y a de quoi perdre toute joie de vivre. On peut aussi voir ce qui va bien, et encourager les belles initiatives (voire en prendre), cela ne fait de nous ni des inconscients ni des monstres. http://toysfab.com/2019/01/bonne-annee-2019/
Sinon, sur la forme, rien ne t'oblige à me parler comme si j'étais une débile hein ;) en plus la formation des ouragans et le réchauffement climatique ça fait tout de même un peu partie de mon domaine professionnel (mais pas leur gestion, juste le côté explications scientifique).

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Em - il y a 4 ans

Et comme FandesKinks, tu es un expert pour extrapoler et asséner ton jugement sur les gens.

C'est un blog, Laurel publie une planche de BD, des gens commentent la planche de BD.
Valentin dit combien c'est beau, d'autres pinaillent sur l'absence d'un réacteur (moi je crois).
Cette planche commence par un vol transatlantique et un sentiment, je cite : "Quand on fait la liste, franchement, c'est top. Aucune ombre au tableau". Déjà là, on peut se dire ça dépend de la liste, l'avion, tout ça. Disons qu'on est dans un registre strictement personnel.
Et puis elle se termine par un retour brutal de la "Réalité", via l'annonce des attentats du 13 novembre.
Je commente le dessin, ce qu'il dit, et en aucune manière la personne de Laurel.
Et ce que dit le dessin c'est que tout va bien dans le meilleur de mondes, jusqu'à ce que l'horreur frappe Paris et des centaines de personnes au hasard. Peut-être même des ami.e.s de Laurel.

Alors, je suis désolé mais non, tout ne va pas bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce que l'horreur nous revienne en pleine tronche, intimement.
Ça vous emmerde manifestement, mais ça résonne avec un comportement répandu, documenté, depuis longtemps. Je ne vais pas m'excuser de savoir lire.

Quand à m'accuser d'indifférence (ou pire comme FandesKinks) au prétexte que ma conscience m'amène un peu plus loin que ma propre sphère sociale, c'est un pseudo raisonnement suffisamment tordu et idiot pour ne tromper personne.

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Em - il y a 4 ans

Ci-dessus, évidemment une réponse à tchaf.

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Toc - il y a 4 ans

Il faut se rappeler que dans le dessin Laurel arrive à Barcelone au moment des attentats. C'est cette proximité avec les événements qui les rendent particulièrement choquant, surtout avec le côté choc de désillusion des pages précédentes. Je pense que la situation aurait été la même si elle était arrivée pour une conférence à Tunis le 27 juin dernier.

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Em - il y a 4 ans

Ce message répondait à Teocali 😬😞

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Valentin - il y a 4 ans

C'est vrai que c'est un sujet difficile à aborder.
C'est courageux de ta part d'en parler.

T'avais abordé le sujet dans "Comme convenu" avec celui de "Charlie Hebdo" il me semble.

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Ollia - il y a 4 ans

Heu...Je pense quand même qu'on est tous différents et qu'on éprouve chacun plus ou moins de sensibilité face aux événements difficiles et tristes, qu'ils soient familiaux ou non. Certains sont plus détachés face à la mort d'un de leur proche, même direct, et d'autres auront tendance à se noyer de chagrin. Franchement, qu'est ce que ça peut faire si Laurel se sent impactée par les attentats ? Elle nous livre son ressenti, je trouve que ce serait un peu "facile" de lui dire "qu'elle n'a pas à être triste". Elle le prend comme elle le prend, point. C'est un peu comme les réflexions faciles aux dépressifs genre "t'as tout pour être heureux", "Bouge toi bordel", "franchement tu devrais pas te plaindre, t'es pas gravement malade, toi". Qu'elle soit dans un bon mood ou pas, qu'elle ait une vie aisée ou pas, elle est sensible à ce genre d'événement, et ça a dû être choquant de passer effectivement du côté vie en rose au Pays des bisounours à "ya des gens qui dans un pays on va dire à peu près sûr et laïqur qui se sont fait zigouiller pendant qu'ils regardaient un concert par des fanatiques religieux". Bon courage à Laurel pour la rédaction des notes suivantes, si ces dernières lui rappellent de mauvais souvenirs.

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Em - il y a 4 ans

tchaf > tu liras aussi peut-être ceci, en lien depuis le premier : https://ourworldindata.org/what-does-the-world-die-from
Aux US ou en Allemagne, les décès dûs au terrorisme représentent moins de 0,01 % du total, quand entre 30 et 37 % sont dûs aux maladies cardiovasculaires (dont combien seraient facilement évitables...).
En Irak, le terrorisme cause 4,26 % du total de décès, près de 10 % avec les conflits.
En Afrique du Sud, la première cause de mortalité est le Sida, à presque 30 % du total, sur lequel on sait pourtant agir quand on en a les moyens.
Pas de supériorité morale, juste que la réalité du monde est très différente selon comment on la perçoit. Si tous nos fantastiques moyens d’accès à l’information nous laissent aveugles, je ne vois pas bien l’intérêt 🙁

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FandesKinks - il y a 4 ans

Les commentaires qui partent dans le relativisme sont absolument répugnants .

Des innocents se font massacrer , assassiner par haine ( dont plus de 200 rien qu'en France depuis 2015 ) et certains arrivent à vous dire que bah c'est pas si grave au vu des chiffres , de toute façon y'a pire ailleurs , oh hé puis on va pas se plaindre alors qu'on est des sales privilégiés non ?

Tant qu'à y aller carrément , bientôt on nous laissera entendre qu’après tout on ne l'a pas volé .

Dans pas longtemps on va nous dire que si on ne peut plus aller voir un concert , boire un verre en terrasse , profiter du feu d'artifice du 14 juillet ou même tout simplement prendre le train ou le métro sans risquer de ne pas en revenir vivant c'est de notre faute .

Je plains sincèrement les jeunes enfants Français et ceux de toute l’Europe en général car non seulement leur avenir prend dangereusement les allures d'un véritable champ de mines , mais pour couronner le tout cela se fait dans l'indifférence totale .

Leurs vies de vilains petits privilégiés ? On s'en fiche .

Aucune émotion , aucune envie d'y changer quoi que ce soit .

Un haussement d'épaules dédaigneux et satisfait , une petite bougie ( si on en a le temps ) et ça repart .

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Haricot - il y a 4 ans

J'ai été terriblement choquée par les attentats, particulièrement ceux de Bruxelles, où je vivais. Dès 2014 les militaires étaient dans ma rue, et devant la crèche de mes enfants. Impossible de s'habituer à ça.
Puis 2015, puis 2016. Le choc était là, la tension très palpable.
Je me souviens des stations fermées, des conversations qui s'arrêtaient au moindre bruit dans les transports en commun, des écoles et crèches -bien fermées cette fois-, des fouilles de sacs partout, partout. Et des bâches noires qui masquaient les murs de la station Maelbeek, où le métro ralentissait sans plus s'arrêter. On baissait la tête et il y avait des yeux humides.
Mi belge, mi française je portais double peine et double honte.
Des discours de relativisme j'en ai entendu beaucoup, oh ça oui. Au point que j'étais même gênée d'être choquée par "ces événements dont je ne suis même pas victime". Alors que je ne sais pas pourquoi il faudrait être gêné(e) de ses émotions. Ça fait moins "intelligent" sans doute ? On voudrait tous être toujours rationnel, éviter la honte suprême de "la sensiblerie" etc.
Mais putain laissez aussi les gens exprimer leur douleur.

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Marie-Eve - il y a 4 ans

Je suis désolée pour toi, c'est terrible de réaliser qu'il y a besoin de militaires devant des crèches. Même sans être blessée physiquement, tu t'es retrouvée au cœur de a souffrance et de l'angoisse. Il y a eu des personnes qui ont souffert jusqu'à faire des chocs post traumatiques sans être directement présentes sur les lieux des attentats, elles ont eu besoin de reconnaissance et de soin. C'est sûr que c'est valorisé par la société d'être fort psychologiquement et de ne montrer aucune peur, et c'est une des manières de répondre à ces attaques insensées, mais on n'est pas tous égaux et il ne faut pas que cela empêche ceux qui en ont besoin d'exprimer combien ils sont terrifiés et/ou combien ça les touche.

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Prof - il y a 4 ans

Je réagis à la remarque selon laquelle il est valorisé socialement de ne pas être affecté. En effet, j’ai au contraire l’impression que cette planche correspond très exactement au cliché de ce que l’on doit afficher dans les médias : j’ai été touché au plus profond de ma chaire par la souffrance de mes concitoyens, j’ai dû déployer des trésors de résilience pour me relever, utiliser l’art comme exutoire et produire aujourd’hui l’œuvre que je vous présente. Cela n’empêche pas que le discours puisse être sincère. Pour aller un pas plus loin, on peut même imaginer qu’une telle réaction puisse être sincère parce que la personne considérée a profondément intégré le conditionnement social ...
Bref, c’est quand même beaucoup plus conventionnel de dire qu’on a trouvé ça terrible que de dire qu’on n’en n’avait pas grand chose à battre parcequ’on n’est pas une chochotte et qu’on était presser d’aller gagner de l’argent dans un rdv pro.

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Prof - il y a 4 ans

Pardon pour ‘presser’, une petite blague de l’auto-correction de mon téléphone.

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Marie-Eve - il y a 4 ans

Il est valorisé d'être triste mais de ne pas avoir peur. C'est une des réponses qui peut être apportée, comme la marche républicaine qui a suivi l'attentat de Charlie-Hebdo ou les gens qui sont allés prendre un verre en terrasse dès le lendemain, une manière de dire "vous avez voulu nous terroriser mais même si on est atteints on n'aura jamais peur de vous et vous ne nous empecherez pas de vivre". Bon, moi je suis restée morte de trouille très longtemps...

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FandesKinks - il y a 4 ans

Il ne faut jamais s'habituer à cette barbarie . Point barre .

Ceux qui jouent aux statisticiens sont soit des lâches qui relativisent pour se rassurer , soit des salauds qui s'en foutent sincèrement .

Comme les collabos qui relativisaient , du genre « bah après tout , ils se conduisent bien les Allemands . Vous savez ce sont de simples soldats , ils obéissent aux ordres , ils n'ont pas non plus envie d'être là . Faut accepter la défaite . »

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Em - il y a 4 ans

Ah, on pouvait voir venir un point Godwin, effectivement.
On est toujours plus confortable derrière son clavier pour traiter les gens de lâches, salauds, ou collabos.

Essaies aussi de ne pas t'habituer à la barbarie quotidienne qui se déroule juste un peu loin mais ne passe pas sur BFM. Voire très proche en Méditerranée, pas si loin des plages.
Eh oui, le problème dans "barbarie quotidienne", c'est quotidienne. À force on s'ennuie.

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Non sco - il y a 4 ans

FandesKinks > ton vocabulaire insultant, tes accusations et la déformation totale de ce que je dit ne m'étonne pas plus que ça, les dialogues sur le web ont depuis longtemps prouvé être capable de nourrir ces comportements, y compris sur ce blog. Je ne te dis pas de relire mes messages, ça n'a pas marché la première fois, ça ne serait pas mieux la seconde.

Bien entendu, je n'ai pas dit que ce n'était "pas si grave", pas plus que ce tu fantasmes après "Tant qu'à y aller carrément" ou "Dans pas longtemps on va nous dire"…

Les attentats de Charlie, du Bataclan, de Bruxelles m'ont horrifié, comme l'immense majorité, j'en ai pleuré en entendant les annonces, bien qu'étant aussi loin de Paris que de Bruxelles. Mais je n'ai pas pour autant ressenti ce brutal rappel à la "réalité", comme dans la planche de Laurel. La réalité, plus ou moins directement, je l'ai un peu en tête, régulièrement. Je sais que la crainte et le risque d'être massacré, violé, au hasard ou ciblé idéologiquement, est un sentiment quotidien, permanent, pour une grande part de l'humanité.
Nous en sommes habituellement épargnés, tant mieux. Ça ne change rien pour les autres 😒
Que le terrorisme ait dans nos sociétés occidentales un écho médiatique si important et un impact réel bien moindre, c'est non seulement un fait, mais ça dit beaucoup de choses sur notre rapport au monde, et sur la machine médiatique qui nourrit cette relation.

De l'émotion, j'en ai beaucoup. Des actes pour essayer d'agir, quelques uns. Et je n'attends pas que les jeunes enfants soient français, ou européens, pour me sentir terrifié, effondré, concerné. Nous avons des leviers tout à fait efficaces à mettre en œuvre, sur des drames y compris très proches et dont nous sommes, en tant que société, en partie responsable, mais effectivement ce ne sont pas des enfants français, ou européens.
Est-ce que je trouve répugnant cette distinction que tu choisis de faire ? Oui, un peu.

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Em - il y a 4 ans

FandesKinks > ton vocabulaire insultant, tes accusations et la déformation totale de ce que je dit ne m'étonne pas plus que ça, les dialogues sur le web ont depuis longtemps prouvé être capable de nourrir ces comportements, y compris sur ce blog. Je ne te dis pas de relire mes messages, ça n'a pas marché la première fois, ça ne serait pas mieux la seconde.

Bien entendu, je n'ai pas dit que ce n'était "pas si grave", pas plus que ce tu fantasmes après "Tant qu'à y aller carrément" ou "Dans pas longtemps on va nous dire"…

Les attentats de Charlie, du Bataclan, de Bruxelles m'ont horrifié, comme l'immense majorité, j'en ai pleuré en entendant les annonces, bien qu'étant aussi loin de Paris que de Bruxelles. Mais je n'ai pas pour autant ressenti ce brutal rappel à la "réalité", comme dans la planche de Laurel. La réalité, plus ou moins directement, je l'ai un peu en tête, régulièrement. Je sais que la crainte et le risque d'être massacré, violé, au hasard ou ciblé idéologiquement, est un sentiment quotidien, permanent, pour une grande part de l'humanité.
Nous en sommes habituellement épargnés, tant mieux. Ça ne change rien pour les autres 😒
Que le terrorisme ait dans nos sociétés occidentales un écho médiatique si important et un impact réel bien moindre, c'est non seulement un fait, mais ça dit beaucoup de choses sur notre rapport au monde, et sur la machine médiatique qui nourrit cette relation.

De l'émotion, j'en ai beaucoup. Des actes pour essayer d'agir, quelques uns. Et je n'attends pas que les jeunes enfants soient français, ou européens, pour me sentir terrifié, effondré, concerné. Nous avons des leviers tout à fait efficaces à mettre en œuvre, sur des drames y compris très proches et dont nous sommes, en tant que société, en partie responsable, mais effectivement ce ne sont pas des enfants français, ou européens.
Est-ce que je trouve répugnant cette distinction que tu choisis de faire ? Oui, un peu.

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FandesKinks - il y a 4 ans

753 personnes ont été massacrées par les terroristes en Europe entre 2000 et 2018 .

Lien : https://www.lepoint.fr/europe/terrorisme-le-triste-bilan-des-18-dernieres-annees-en-europe-04-03-2019-2298059_2626.php

C'est donc ça pour vous , un impact réel bien « moindre » ?

Dans ce cas je préfère ne même pas imaginer combien il en faudrait encore ?

Ps : les deux interrogations ci dessus sont purement sémantiques . Je ne passe , en général , que peu de temps sur le net et je ne m'éterniserais pas ici . Ce sujet est assez douloureux comme ça .

Pour terminer je reviendrais sur votre phrase « des drames y compris très proches et dont nous sommes, en tant que société, en partie responsable » avec un conseil :
Si vous avez le syndrome de Stockholm ça vous regarde , mais n'essayez pas d'en faire une norme , merci .

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Em - il y a 4 ans

Le syndrome de Stockholm c'est ressentir une empathie avec ses persécuteurs… 
Je parle d'avoir une empathie pour des victimes au-delà de la sphère européenne, où l'horreur ne constitue pas une tragédie brutale mais le quotidien de chacun.
Bref, aucun rapport !

Et oui, il me semble incontestable que le mode de vie occidental, opulent, connecté, mobile, etc, etc… s'appuie sur des exploitations de personnes au-delà de l'imaginable.

Pour le reste, il suffit de parcourir même rapidement les liens que j'ai donné, peu susceptibles de malhonnêteté, pour comprendre.
Chaque perte de vie violente, une seule, est une abomination. Et les personnes proches touchées ne s'en remettent certainement jamais.
Ça n'empêche pas que l'Europe ou les US sont infiniment moins touchés par le terrorisme que d'autres pays où cela constitue une norme quotidienne. Ça n'empêche pas que l'écho émotionnel et médiatique est ici démesurément plus important que l'impact réel.

Pour ne s'en tenir qu'au terrorisme, uniquement :
https://en.wikipedia.org/wiki/Number_of_terrorist_incidents_by_country
Je n'ai pas fait le compte, mais depuis 2012 le nombre de tués par acte terroriste (c-a-d sur des civils, hors situation de guerre) pour l'Iraq, l'Afghanistan, le Nigeria, la Syrie, la Somalie ou le Yémen se situe entre 1 000 et 13 000.
Par an. Et par pays.
Selon le graphique de la page ci-dessous, plus de 285 000 personnes dans le monde auraient été tuées par acte terroriste depuis 2000.
https://en.wikipedia.org/wiki/Global_Terrorism_Database
Et je ne pense pas que soient comptés les morts "indirects", de civils fuyant des situations de guerre ou de terrorisme, précisément parce que c'est leur quotidien. Et qu'on ne peut pas vivre quotidiennement comme ça.

La question n'est évidemment pas de discuter de l'atrocité du terrorisme en Europe. Simplement avoir conscience que l'impact du terrorisme en Europe est, atrocement, bien moindre. Et il ne faut avoir d'empathie que pour les jeunes enfants français ou européens pour ne pas le voir.

Chaque perte de vie violente, une seule, est une abomination. Chaque jeune ou moins jeune, français, européen, syrien, yéménite, iraquien, etc… mort du terrorisme, ou une d'autre cause violente, et évitable.

Voir revenir la "Réalité" si brutalement, quand "tout allait si bien", je continue de trouver le dessin particulièrement délicat à interpréter quand à la notion de "tout allait si bien".

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Marie-Eve - il y a 4 ans

"Chaque perte de vie violente, une seule, est une abomination." je crois qu'on est tous d'accord sur le fond.

"Je continue de trouver le dessin particulièrement délicat à interpréter quand à la notion de "tout allait si bien"."
Parce que tu l’interprète comme un "tout allait si bien" en règle générale alors que Laurel ne parle que de sa vie personnelle. Elle dit bien "tout NOUS sourit", parle de leur métier, du bébé qu'ils n'ont pas attendu (alors que la moyenne d'attente avant une grossesse est de 6 mois et que les médecins s'inquiètent au bout de 2 ans), de leur santé, de leurs amis... Ce n'est pas du tout un discours de "tout va pour le mieux dans le meilleur des monde", elle constate juste sa chance à elle et ce bonheur sera impacté par cet attentat qui l'impacte d'autant plus fort qu'il se produit dans son pays, qu'elle peut s'inquiéter pour des proches etc. Je ne crois pas qu'il faille chercher plus loin que ça.

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Em - il y a 4 ans

Je l'"interprète" comme ça… parce que le dessin du bas ne parle pas de sa vie personnelle. Je ne lis pas le mot "Réalité" comme sa réalité personnelle.
Mais c'est probablement un tort de ma part, et effectivement la planche suivante va dire qu'elle a perdu un proche dans les attentats 😓

Les commentaires, comme souvent, ont été très au-delà d'une discussion sur les dessins. Ce sera tout pour moi.

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Marie-Eve - il y a 4 ans

Pour ma part, je lis totalement le mot "Réalité" comme sa réalité personnelle, qu'elle ait ou non perdu un proche.
J'ai pleuré longuement cette soirée du 13 novembre, de tristesse de ces vies qui ont volé en éclat par haine, d'angoisse car elles auraient pu être la mienne ou celle de quelqu'un que j'aime parce que ça se passait dans une ville où j'ai déjà pris un verre à la terrasse d'un café, de bouleversement devant des enfants devenus orphelins parce que jeune maman forcément on se projette (et ces histoires de parents ou d'enfants séparés ou tués, ça me remue toujours le bide au plus profond quelque soient le nombre de km).
Jamais je ne chercherai à me faire consoler alors que je ne connaissais pas les victimes, évidemment qu'on s'efface devant ceux qui vivent l'horreur dans leur famille ou leur amis, il n'empêche que nous sommes nombreux à être tout de même vraiment touchés dans notre réalité personnelle alors que nous n'avons pas perdu de proches.

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Em - il y a 4 ans

Je n'ai pas nié, ou minimisé ou rien, la douleur ressentie quand sont survenus les attentats de Paris. Je l'ai moi même ressentie.
J'ai osé évoquer que de tels attentats frappe des familles quasi quotidiennement, et que la soudaineté du rappel à la 'réalité' m'a en conséquence surpris.
Visiblement, cette évocation ne passe pas, il faut vraiment que j'arrête de polluer ce fil.

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Marie-Eve - il y a 4 ans

J'ai surtout l'impression qu'on ne se comprend pas alors qu'au final on est tous d'accord sur le fond.
C'est juste une histoire d'interprétation du dessin entre vie personnelle de la scénariste / monde en règle générale parce que sur le monde en règle générale je ne peux être que d'accord avec toi sur le fait qu'il y a encore du boulot avant de dire que ça va bien.
Évidemment on sait tous que des horreurs sont vécues par d'autres personnes, tous les jours, et que tout n'est pas tout rose dans le monde, mais cette réalité nous semble trop éloignée pour nous impacter autant par rapport à nos propres vies qu'un évènement qui aurait très bien pu nous toucher, ou bien qui touche des personnes qui nous ressemblent et das lesquelles on se projette (culturellement, ou parce qu'on se reconnaît en elles comme toutes les histoires qui touchent des enfants me broient les tripes depuis que je suis maman alors qu'avant j'étais "juste" très triste mais pas bouleversée à ce point).
C'est moins "choquant" quand ça se passe loin de nous, on se sent encore en sécurité du fait de la distance géographique ou culturelle, c'est moche mais c'est humain et heureusement ne pas se sentir personnellement en danger n'empêche pas de compatir et si possible d'agir ou d'aider financièrement des associations à agir.
Je ne vois aucune pollution de ce fil dans tes messages, c'est bien de pouvoir échanger des points de vue, mais c'est vrai qu'on commence à tourner en rond. J'arrête là aussi, bonne soirée !

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Ciel200 - il y a 4 ans

Incroyable comme certaines personnes continuent d'asséner le même point de vue message après message sans rien apporter de nouveau, comme pour le plaisir de la logorrhée ou celui d'avoir le dernier mot.

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Marie-Eve - il y a 4 ans

Désolée :/ faut bien reconnaître qu'en me concernant ce n'est pas faux...
Il n'y avait sincèrement aucune volonté d'avoir le dernier mot, juste de me faire comprendre, mais le résultat est le même : indigeste. Pardon.

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CLaire - il y a 4 ans

Dites, si on peut causer de la BD, moi, je voudrais simplement signaler à Laurel que je me suis baladée sur le site de Californid, et que puisqu'elle tient (et elle a raison !) à son orthogaphe et sa syntaxe impeccalbe, dont elle est toujours si fière (et à juste titre !), page 23, il y a une petite modification de lexique à faire, car en français, on amène quelqu'un et on apporte quelque chose.

Voilà, voilà.

Et merci à Laurel de savoir accorder un participe passé, aprce que c'est de moins en moins le cas sur les blogs, et moi, les participes passés foireux, ça me pique les yeux.

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Steph - il y a 4 ans

Ciel200 > C’est vrai que ton message apporte quelque chose de nouveau 😏
En attendant la nouvelle page confirme le sentiment de certains, il faut vivre dans une bulle occidentale bien protégée pour ressentir, d’un coup, que le monde bascule 😒
Et ne feignez pas que dire ça c’est de l’indifférence, c’est précisément le contraire, le monde a basculé sans attendre que vous le constatiez par les attentats de Paris 😠

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Blou - il y a 4 ans

Salut Laurel :) Comme d'autres le mot réalité m'a paru ne pas convenir, mais en y réfléchissant je me demande si ce qui m'a dérangé ce n'est pas plutôt la représentation de ce poing qui te frappe toi, alors que je suis sûre que tu ne penses pas que cet attentat te visait personnellement. Cela dit je comprends le message du post, et je ne sais pas quel autre mot ou autre geste aurait convenu, dpnc j'arrête là mon analyse. En plus je me rappelle de tes publications à ce moment là et tu étais très éprouvée, et maintenant je sais que tu étais enceinte alors ce ne devait pas être super d'imaginer son enfant grandir dans ce monde.

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Contes - il y a 4 ans

C'est une BD à base de "moi", "moi", "oulalah la (ma) vie c'est trop dur", "bouhou comment s'en sortir", "ouf la chance"... faut pas chercher trop loin.

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Blou - il y a 4 ans

Je vois ce que tu veux dire, mais n'est pas parce que l'image n'a pas pris beaucoup de temps à être conçue que rien n'en ressort, et je ne pense pas avoir sur-analysé l'image.

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jacques - il y a 4 ans

J'espère que la suite de l'histoire ne va pas être:
"je le sentais; on avait trop de chance; il y avait trop de bonheur sur un des plateaux de notre vie, il fallait contrebalancer avec du gros malheur; c'est de notre faute, on a été trop chanceux; pardon, pardon, pardon."
Finalement cette BD, il faut la lire au 2ième degré et là elle devient super marrante.

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Contes - il y a 4 ans

Faudrait faire attention à ne pas se prendre pour la Manu Larcenet du pauvre... Gardez les allégories pour les (vrais) artistes.

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Cataclip_Cataclop - il y a 4 ans

Heureusement qu'il y a des défenseurs de la VRAIE création artistique ici. Il ne faudrait pas que l'aristocratie de la BD se sente dérangée par une petit blogueuse de basse extraction, que diantre! Merci à toi de nous faire revenir dans le droit chemin du respect dû aux privilégiés!
Vive Dieu, le Roy et la France!

Cataclip, fan de Larcenet mais aussi pourfendeur de trolls

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