L’aide.
L’équipe d’Ulule s’est montrée vraiment réactive. Et puis ils ont soutenu le projet sur leurs réseaux sociaux, ça m’a fait très plaisir.
Adrien m’a énormément aidée pour la gestion des imprévus, les rendez-vous chez l’imprimeur (je ne maîtrise pas encore assez bien l’anglais… je sais c’est la honte ☺️), les mails, et parfois un peu de code. ❤️
Nous avons eu la chance de
rencontrer Armelle et qu’elle nous aide pour gérer les commentaires, les réponses sur le net. Elle a pu se déclarer en auto-entrepreneur et comme elle me lit depuis très longtemps, elle connait mon travail et sait en parler. 🙂
Le camembert.
(voir dessin ci-dessous)
- Le shipping: Coût assez gigantesque, mais impossible de faire autrement (sauf à faire les colis moi-même, ça aurait pu être une option si je ne vivais pas aux Etats-Unis).
- L’impression: Je voulais la meilleure qualité de papier et d’encre, donc j’ai tout upgradé au maximum. Ça a été possible parce que la campagne a été un succès, sinon, je n’aurais pas eu ce budget.
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Les goodies: Ça a été chouette de choisir les papiers, les fournisseurs (
Mule pour les stickers et les badges,
Moo pour les cartes), et ça a été super de les dessiner. Par contre j’ai commandé beaucoup trop de stickers, il faudra que j’évite de refaire la même erreur.
- Ulule (et frais bancaires): L'un des avantages d’Ulule, par rapport à Kickstarter, c’est qu’ils ont sur leur site une communauté francophone, ça correspondait bien à ce projet. Et aussi, l’équipe est très réactive, répond aux messages. Kickstarter ayant plus de campagnes importantes, brassant parfois des millions de dollars, n’est sans doute pas aussi proche de ses participants.
- Les frais légaux: de la paperasse diverse mais obligatoire.
- Ce qui reste (en brut): Après retranchement de 35% de taxes, il me restait bien plus que ce que j’aurais gagné avec un éditeur classique ! 😃 Grâce à cette campagne, j’ai pu m’offrir un super appareil photo, j’en rêvais depuis plus de quinze ans, je l’utilise tout le temps, je suis ravie. 😃 Le livre a représenté 18 mois de travail, ça fait un très bon tarif horaire quand on fait la moyenne. 🙂
Notes, à ce sujet, pour des auteurs qui hésitent à tenter l’auto-édition: Toute la partie « réalisation des pages » est à faire en avance, donc cela reste un risque, par rapport à un éditeur classique. Gérer l’impression, la distribution, et surtout les mails des contributeurs, ça représente des semaines, voire des mois de travail, pas seulement juste après la campagne mais pendant une longue période, peut-être plus d’un an. J’ai la chance d’avoir mon compagnon qui m’a aidée, et aussi d’avoir pu rémunérer Armelle pour nous aider davantage.
C’est une formidable aventure, mais essayez de prévoir pas mal de choses. Pensez notamment aux frais de port afin de ne pas avoir de mauvaise surprise. 😉