Rôti + frites, pendant au moins une heure ça va mieux, c'est déjà ça, puis une discussion animée avec les parents, on essaie de refaire le monde, puis malheureusement vient la nuit et son non-repos.
Parmi les gens qu'il voit passer, certains ont peut-être connu des personnes blessées en 95, ou dans les années 80, qui pour Guillaume visiblement n'existaient pas. Ce n'est pas parce que sa vision à lui du monde a changé que le monde a effectivement changé.
Je suis curieuse de découvrir comment tu vas conclure ce récit, Laurel.
Je me souviens qu'à l'époque le leitmotiv c'était justement " continuons comme si de rien n'était, faisons la fête et allons aux terrasses des cafés sinon les terroristes auront gagné en instaurant la terreur"...
Non on ne se moquait pas. Néanmoins le but de l'action terroriste est d'instituer la terreur. Alors oui, résister de son mieux et lutter contre la peur, essayer de la vaincre la peur. On n'y parvient pas forcément, ce qui compte c'est de l'affronter. En fait c'est la définition du courage.
Bien résumé. Je me souviens avoir pensé, non sans honte, que c'était bien pratique d'avoir deux jeunes enfants comme excuse pour ne pas militer en terrasse cet hiver là... Bravo à ceux qui l'ont fait.
Blef - il y a 3 ans
Rôti + frites, pendant au moins une heure ça va mieux, c'est déjà ça, puis une discussion animée avec les parents, on essaie de refaire le monde, puis malheureusement vient la nuit et son non-repos.
Répondrea - il y a 3 ans
Ce n'est pas parce que la réaction n'est pas visible qu'elle n'existe pas.
RépondreEt elle peut aussi être visible, mais pas de tous, nous n'avons pas tous le même niveau de perception.
Quelle réaction attend Guillaume ? des manifestations ?
en passant - il y a 3 ans
Parmi les gens qu'il voit passer, certains ont peut-être connu des personnes blessées en 95, ou dans les années 80, qui pour Guillaume visiblement n'existaient pas. Ce n'est pas parce que sa vision à lui du monde a changé que le monde a effectivement changé.
RépondreJe suis curieuse de découvrir comment tu vas conclure ce récit, Laurel.
Attila Marcel - il y a 3 ans
Le pavillon coincé entre deux immeubles (case 2), avec la tour en fond, ça me fait penser au film "Le chat" de Granier-Deferre.
RépondreMax Lampin - il y a 3 ans
Un petit monde à la Jacques Tati aussi, dans "Mon Oncle" :-)
Répondrefredmartin - il y a 3 ans
Je me souviens qu'à l'époque le leitmotiv c'était justement " continuons comme si de rien n'était, faisons la fête et allons aux terrasses des cafés sinon les terroristes auront gagné en instaurant la terreur"...
RépondreBlou - il y a 3 ans
Oui tout à fait, et en se moquant bien de ceux qui justement avaient peur.
RépondreOri - il y a 3 ans
Ah oui ! "A l'époque" !
RépondreEuh, mais c'était quoi, déjà, qu'on appelait des fêtes et des terrasses de café ?...
Max Lampin - il y a 3 ans
Non on ne se moquait pas.
RépondreNéanmoins le but de l'action terroriste est d'instituer la terreur.
Alors oui, résister de son mieux et lutter contre la peur, essayer de la vaincre la peur.
On n'y parvient pas forcément, ce qui compte c'est de l'affronter.
En fait c'est la définition du courage.
Ori - il y a 3 ans
Bien résumé.
RépondreJe me souviens avoir pensé, non sans honte, que c'était bien pratique d'avoir deux jeunes enfants comme excuse pour ne pas militer en terrasse cet hiver là... Bravo à ceux qui l'ont fait.
comics-addict - il y a 3 ans
Mes compliments pour ce récit courageux. amitiés.
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