Californid, la planche 55.
il y a 5 ans
Voici la suite de la scène.
Merci pour vos commentaires souvent très intéressants !!
Et deux petites photos (assez anciennes, mais que je viens de retoucher), où l'on voit que Nono n'aime pas que l'on embête son p'tit frère...
Woofy - il y a 5 ans
Hello,
RépondreSur ce problème de droit (indéniable), qui touche également d'autres secteurs, Est-ce que ça ne serait pas aussi un problème d'offre/demande ?
Certes c'est ridicule, mais aujourd'hui il y a une pléthore de dessinateurs BD, plus qu'avant ? Du coup, il n'y a peut-être plus de perles ultra rentables telles que Tintin ou Astérix car diluées dans cette masse de publications (même si certaines sont tout aussi qualitatives), car à l'époque c'est aussi la rareté qui a aidé le succès ?
Mais qu'aujourd'hui le marché est partagé dans un nombre trop élevé de dessinateurs (et d'éditeurs) et qu'il n'y a plus les moyens de tous les nourrir ?
Nannig - il y a 5 ans
"Ma nouvelle BD aura pour thème la maternité !" ;P
RépondreEn vrai c'est super intéressant ce que tu racontes dans les dernières pages et illustre bien la problématique actuelle des auteurs (même si je suis convaincu qu'il va falloir que les auteurs passent par la case "chef d'entreprise" pour se dégager une marge et refuser les projets non rentables comme tu l'expliques bien ici et "forcer" les dominants (éditeur) à s'adapter).
Mais je t'avoue que je trouve cet ouvrage beaucoup plus décousu et difficile à apprécier que Comme convenu, on a du mal à voir où ça va, à suivre la trame de fond, et à rentrer dedans.
Jean - il y a 5 ans
Pour connaitre un peu le côté Edition, je tiens à dire que la réalité est loin d'être aussi rose. A part pour une dizaine de grande maison, la plupart des éditeurs vivent très chichement, avec de petits salaires et souvent beaucoup de précarité...
RépondreComme pour toute la chaine du livre : la précarité est plus souvent la règle que l'exception. La vérité, c'est que c'est dur de vivre du livre, où qu'on se situe dans la chaine. Personnellement, j'ai quitté l'édition dès que j'ai eu une famille à nourrir et loger.
En tout cas j'espère que ta bédé pédagogique ouvrira un peu la parole aux autres acteurs que celle de l'auteur (les organisateurs de salons, les diffuseurs, les libraires, etc.).
OldLion - il y a 5 ans
Je viens juste de comprendre pourquoi c'est toi la plus forte, et pourquoi tu as fait un carton avec "Comme convenu".
RépondreLes écureuils ! Qui ont peu de respect pour le quatrième mur ! Aux Etats-Unis !
Tu es Squirrel girl !!!!
Marie-Eve - il y a 5 ans
Oui, ou alors elle aime bien les requins et compte préparer à celui là un délicieux carpaccio :)
RépondreRegulus - il y a 5 ans
Fumer c'est mal. Surtout pour un écureuil. :P
RépondreEs - il y a 5 ans
C'est rigolo, car ce que tu perçois comme une situation à éviter absolument (les artistes qui prennent un job alimentaire au moins à temps partiel); moi, je le vois plutôt comme un idéal de société : assurer ses arrières avec un métier classique, mais assez bien payé pour que tous ceux qui le souhaitent puissent l'exercer à temps partiel et développer leur art à côté.
RépondreDePassage - il y a 5 ans
"job alimentaire", "temps partiel", "assez bien payé", "développer son art"
Répondredésolé mais tout cela ne va pas très bien ensemble particulièrement en des temps ou beaucoup de gens qui ont un boulot alimentaire a plein temps se plaignent de ne pouvoir en vivre que difficilement.
Et ce genre de discours participe aussi a dire que l’art en général n’est pas un vrai métier, et qu’être mal payé pour son art est de fait tout a fait acceptable
Es - il y a 5 ans
Je parle projet de société. Comme Laurel, dans ses planches, ne parle pas du monde tel qu'il est, mais tel qu'il a été (avant l'avènement du smartphone et des réseaux sociaux, par exemple, quand les gens lisaient davantage), ou tel qu'il voudrait qu'il soit (des rémunérations pour les auteurs déconnectées des impératifs économiques, avec une avance où l'éditeur risquera très fort d'être perdant).
RépondreL'art, c'est comme tous les métiers : il y a une offre, une demande, et s'il y a trop de gens qui veulent exercer le métier par rapport à la demande, les rémunérations baissent en fonction. SI un patron a une offre d'emploi à pourvoir et cinq excellents candidats, il en prend un, tant pis pour les 4 autres, même s'ils sont très bons aussi.
En l'occurrence, vu le nombre de bouquins et BD qui sortent chaque année, c'est clair que ça devient difficile d'en vivre. Peut-être que le problème, c'est justement de vouloir à tout prix gagner sa vie avec sa passion ?
Max Lampin - il y a 5 ans
Pas de commentaire sur le monde meilleur et le pays de bisounours dont nous rêvons.
RépondreMais les écureuils blasés qui clopent, c'est too meutche :-)