Ce sera la même chose dans n'importe quelle autre boîte. Et notre héros, si il n'avait pas été sur place, aurait probablement eu le même comportement. C'est la nature humaine.
Ce n'était pas une critique envers les autres personnes de la boîte.
Je constate juste que Guillaume a l'air de souffrir et qu'il est en proie à une crise existentielle. Ce type d'environnement va booster certains en leur faisant penser à autres choses, tandis que d'autres, ça va les déprimer. Ma pensée était plutôt de cet ordre-là.
En résumé, je tends à anticiper ce qu'il va faire, mais je me trompe peut-être...
Je me souviens que une poignée de mes collègues avaient posé quelques jours. Bien qu'on soit en période "charette", ma boite nous avait dit qu'on pouvais en poser autant qu'on en avait besoin.
Je me souviens aussi du fait qu'il n'y avait personne dans les rue le lundi mardi mercredi, aussi, le midi, alors qu'habituellment la ou je bosse tout le monde mange à l'exterieur. Il n'y avait pas non plus de voitures.
Entre compassion, indifférence, ou cynisme assumé, où est la ligne de démarcation ? Vaut-il mieux feindre la solidarité, ou assumer son égoïsme ? La vie continue diront les uns. Les autres diront "Je me bat la coulpe pour bien faire savoir que je suis solidaire".
Anecdote abominable vécue personnellement : le 11/09/2001 pendant que les Twins-Towers en flammes s'effondraient, un de mes collègues de boulot était comme une puce hystérique en train de boursicoter je ne sais quoi sur son pc. Il était tout content de nous dire qu'il s'était fait un max de pognon grâce à cette "aubaine tombée du ciel". Ça ne lui posait aucun problème, absolument aucun.
Je crois que c'est la première fois que je vais émettre une critique sur une histoire de Laurel.. J'ai l'impression qu'il y a des "trous" dans l'histoire.. Le personnage ne dit apparemment rien de ce qu'il a vu et de son mal-être à ses amis chez qui il se réfugie, il ne dit rien non plus à sa mère au téléphone, il va à un enterrement (qui par rapport à lui?) où on ne le voit pas non plus parler à quelqu'un de son malheur. Et là dans la dernière page, on devine qu'il a parlé à ses collègues ("le survivant"). J'ai un peu de mal à suivre son état d'esprit. Ok il est perdu, triste, etc. mais c'est comme si il me manquait des éléments pour vraiment le comprendre... Il dit "tout le monde s'en branle", c'est suite au récit de son histoire ou d'une manière générale ?.. Je me rends compte que ce n'est peut-être pas hyper clair ce que j'écris, mais c'est un ressenti un peu étrange.. Par contre j'aime toujours autant les dessins ! Top!
La temporalité est curieuse, car on enterre rarement les gens deux jours après leur décès. Du coup j'ai lu la scène à l'église comme arrivant au moins une semaine après, et j'ai eu du mal à comprendre qu'on était seulement le lundi suivant lors du retour au travail. C'est un détail ceci-dit, mais qui n'aide pas à suivre. Ou alors qui contribue à créer le flou surréaliste dans lequel le personne flotte, ça ne serait pas surprenant qu'il inverse l'ordre des choses en reconstruisant cette période dans sa tête longtemps après. Ses interrogations, angoisses, décalages, sont très très bien représentés, bravo !
Je me suis fait les mêmes remarques. J'ai été surprise dans cette page de revenir au lundi matin suivant. Ou alors c'est celui d'après et ils parlent d'autre chose que des attentats : des manifestations de soutien ? des enterrements ? Ils ont enterré quelqu'un de la boite ? On en a parlé dans les premières pages peut-être...
Il y a plusieurs réactions possible au stress post-traumatique. Le mutisme en est un. Coincé dans une forme de "stupeur", il est difficile de mettre des mots dessus, surtout dans un premier temps. Peut être que ses collègues lui disent ça parce qu'ils savent qu'il était dans le coin ce soir là, tout simplement !
foducool - il y a 3 ans
la machine économique se fiche royalement de ses engrenages
Répondrepetitelune - il y a 3 ans
C'est quand qu'il démissionne ?
RépondreMax Lampin - il y a 3 ans
Ce sera la même chose dans n'importe quelle autre boîte.
RépondreEt notre héros, si il n'avait pas été sur place, aurait probablement eu le même comportement.
C'est la nature humaine.
petitelune - il y a 3 ans
Ce n'était pas une critique envers les autres personnes de la boîte.
RépondreJe constate juste que Guillaume a l'air de souffrir et qu'il est en proie à une crise existentielle. Ce type d'environnement va booster certains en leur faisant penser à autres choses, tandis que d'autres, ça va les déprimer. Ma pensée était plutôt de cet ordre-là.
En résumé, je tends à anticiper ce qu'il va faire, mais je me trompe peut-être...
oursonia - il y a 3 ans
@Max : je remarque d'ailleurs que son "collègue plein d'empathie" a le même sweat que Joffrey dans "Comme convenu" :)
Répondrea - il y a 3 ans
Guillaume possède des mèches devant les oreilles comme Adrien et a un autocollant 'docker' sur son ordi. Clin d'oeil ?
RépondreLe lien renvoie vers Oregon Travel. ça m'a fait penser à deux autres "voyages", the Journey, et Flower, dans le même esprit :
https://www.youtube.com/watch?v=_sdnh3ambP8
www.youtube.com/watch?v=DCUGYcA4tXk
super s - il y a 3 ans
Je me souviens que une poignée de mes collègues avaient posé quelques jours. Bien qu'on soit en période "charette", ma boite nous avait dit qu'on pouvais en poser autant qu'on en avait besoin.
RépondreJe me souviens aussi du fait qu'il n'y avait personne dans les rue le lundi mardi mercredi, aussi, le midi, alors qu'habituellment la ou je bosse tout le monde mange à l'exterieur. Il n'y avait pas non plus de voitures.
Max Lampin - il y a 3 ans
Entre compassion, indifférence, ou cynisme assumé, où est la ligne de démarcation ? Vaut-il mieux feindre la solidarité, ou assumer son égoïsme ?
RépondreLa vie continue diront les uns.
Les autres diront "Je me bat la coulpe pour bien faire savoir que je suis solidaire".
Anecdote abominable vécue personnellement : le 11/09/2001 pendant que les Twins-Towers en flammes s'effondraient, un de mes collègues de boulot était comme une puce hystérique en train de boursicoter je ne sais quoi sur son pc.
Il était tout content de nous dire qu'il s'était fait un max de pognon grâce à cette "aubaine tombée du ciel". Ça ne lui posait aucun problème, absolument aucun.
Dodo - il y a 3 ans
Je crois que c'est la première fois que je vais émettre une critique sur une histoire de Laurel.. J'ai l'impression qu'il y a des "trous" dans l'histoire.. Le personnage ne dit apparemment rien de ce qu'il a vu et de son mal-être à ses amis chez qui il se réfugie, il ne dit rien non plus à sa mère au téléphone, il va à un enterrement (qui par rapport à lui?) où on ne le voit pas non plus parler à quelqu'un de son malheur. Et là dans la dernière page, on devine qu'il a parlé à ses collègues ("le survivant"). J'ai un peu de mal à suivre son état d'esprit. Ok il est perdu, triste, etc. mais c'est comme si il me manquait des éléments pour vraiment le comprendre... Il dit "tout le monde s'en branle", c'est suite au récit de son histoire ou d'une manière générale ?.. Je me rends compte que ce n'est peut-être pas hyper clair ce que j'écris, mais c'est un ressenti un peu étrange.. Par contre j'aime toujours autant les dessins ! Top!
Répondreen passant - il y a 3 ans
La temporalité est curieuse, car on enterre rarement les gens deux jours après leur décès. Du coup j'ai lu la scène à l'église comme arrivant au moins une semaine après, et j'ai eu du mal à comprendre qu'on était seulement le lundi suivant lors du retour au travail. C'est un détail ceci-dit, mais qui n'aide pas à suivre. Ou alors qui contribue à créer le flou surréaliste dans lequel le personne flotte, ça ne serait pas surprenant qu'il inverse l'ordre des choses en reconstruisant cette période dans sa tête longtemps après.
RépondreSes interrogations, angoisses, décalages, sont très très bien représentés, bravo !
Anne - il y a 3 ans
Je me suis fait les mêmes remarques. J'ai été surprise dans cette page de revenir au lundi matin suivant. Ou alors c'est celui d'après et ils parlent d'autre chose que des attentats : des manifestations de soutien ? des enterrements ? Ils ont enterré quelqu'un de la boite ? On en a parlé dans les premières pages peut-être...
RépondreJuju - il y a 3 ans
Il y a plusieurs réactions possible au stress post-traumatique. Le mutisme en est un. Coincé dans une forme de "stupeur", il est difficile de mettre des mots dessus, surtout dans un premier temps. Peut être que ses collègues lui disent ça parce qu'ils savent qu'il était dans le coin ce soir là, tout simplement !
RépondreGeo de Forest - il y a 3 ans
Il y a aussi le décalage entre la planche 30 et 31.
RépondreIl hurle sur le prêtre, et puis il est assis tranquillement.
super s - il y a 3 ans
C'est un effet de style pour montrer que tout ce passe dans sa tete. Il n'a pas vraiment hurler sur le pretre, il a juste fantasmer le truc.
RépondreBlou - il y a 3 ans
D'ailleurs ça a un nom ce procédé ?
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