"La deadline", page 28.
il y a 3 ans
Juste une petite précision, suite à plusieurs réactions sur les réseaux sociaux : la première case est vraiment écrite sur le ton de l'ironie. Il est parfois difficile de retranscrire ça à l'écrit. 😳
Merci.
il y a 3 ans
Juste une petite précision, suite à plusieurs réactions sur les réseaux sociaux : la première case est vraiment écrite sur le ton de l'ironie. Il est parfois difficile de retranscrire ça à l'écrit. 😳
Merci.
foducool - il y a 3 ans
oui, j'ai remarqué que le sarcasme et l'ironie passaient mal à l'écrit, c'est pour ça que je mets des balises XD
RépondreMax Lampin - il y a 3 ans
C'est un drame des rézossossios
RépondreUne toute petite minorité de crétins sont en mesure d'imposer du "politiquement correct" et donc de l'autocensure dans les médias et dans toutes formes de communication.
Voir l'exemple récent avec Xavier Gorce au journal Le Monde.
C'est humiliant (on nous prends pour des simples d'esprit) et c'est un tel nivellement par le bas (ne plus rien dire, ne plus penser, oublier l'esprit critique, le libre arbitre).
Angèle - il y a 3 ans
Je ne comprends pas bien ce que veut dire "une lignée s'arrête [...] cautérisée à l'arme de guerre" puisque la cautérisation est utilisée pour soigner ?
RépondreToc - il y a 3 ans
Je pense que c'est pour correspondre au champ lexical de la médecine de guerre. Ca évoque une amputation qui aurait été soignée brutalement, au fer rouge, de façon à renforcer le sentiment de fin brutale
Répondrea - il y a 3 ans
+1 : la cautérisation ne tranche pas. Un cautère sur une jambe de bois : un pansement sur une jambe de bois.
RépondreStoppée net ? tranchée net ?
Blou - il y a 3 ans
Ou arrachée ?
Répondreshan - il y a 3 ans
Le récit est bien porté par les cases sur cette dernière planche.
RépondrePar contre, il me semble que les 8 dernières planches sont un peu décousues entre elles .
Il y a eu aussi un changement de narration (il me semble) :
On suivait à distance un peu comme dans un film au début du récit avec perception des pensées du personnage.
Et on est passé, le personnage nous raconte .
RMGM - il y a 3 ans
Laurel, pour ta première case, une possibilité pour faire passer l'ironie est d'utiliser des guillemets :
Répondre(...) c'est... "Intéressant". C'est une expérience "à vivre".
Esoream - il y a 3 ans
L'ironie est pourtant flagrante, surtout avec les cases suivantes. En plus je trouve que ça sert plutôt bien le récit : enterrer des jeunes, voir le vide qu'ils laissent derrière eux... je préfère "une expérience intéressante" à d'autres formulations qui m'auraient parues plus convenues, lisses. Ça montre bien qu'aucun mot ne peut qualifier cette situation...
Répondrea - il y a 3 ans
+1
RépondreWoofy - il y a 3 ans
A propos de la 3ème case, enterrer son enfant, c'est anormal, qu'on soit jeune ou pas. Même à 85 ans on ne s'en remet jamais.
RépondreEt j'ai pu également constater qu'un couple survit rarement à la mort d'un enfant.
Blou - il y a 3 ans
Alors moi la première case ne me choque pas, c'est plutôt la phrase ”les enfants sont nés pour rien” qui me choque un peu plus.
RépondreMax Lampin - il y a 3 ans
C'est le ressenti des parents.
RépondreSurvivre à ses enfants est pire que la mort.
Blou - il y a 3 ans
Si cela veut dire que la vie des parents n'a plus de sens ça me paraît mal formulé. ce sont les mots "nés pour rien" qui me gênent, peut-être que c'est censé vouloir que les enfants auraient dû accomplir quelque chose, ou juste rester à vieillir un peu. Mais là en lisant toute la case, je comprends que la naissance de ces enfants n'a servi à rien car ils n'ont pas eu d'enfants.
RépondreAngele - il y a 3 ans
Avec "les parents aussi du coup", je comprends aussi que la vie n'est perçu comme ayant de sens que si on l'a une descendance qui elle-même a une descendance.
RépondreC'est une vision qui me semble assez limitée, peut-être est-ce celle de Guillaume, même si ça semble bizarre car il disait quelques cases plus tôt "j'ai beau avoir une vie de merde, un boulot d'une insondable médiocrité, une famille dysfonctionnelle et des échecs amoureux constants... je ne veux pas mourir. Ce n'est pas parce que mon existence est un fiasco que c'est une raison pour interrompre l'expérience", le désir d'avoir des enfants n'est pas mentionné et au vu de sa famille qualifiée de dysfonctionnelle, il ne voit peut-être pas la famille comme une fin en soi.
Blou - il y a 3 ans
Oui c'est vrai qu'en plus c'est Guillaume qui raconte, mais ça me gêne moins ça, ce qu'on pense quand on croit mourir n'est sûrement pas la même chose que les réflexions qu'on se fait quand on enterre un jeune de son age (même si à une bière près ça aurait pu être lui).
RépondreCake - il y a 3 ans
Je suis d'accord avec Blou : Je comprends cette phrase exactement de la même manière, et ça me met ultra mal à l'aise... Comme si les personnes qui n'ont pas d'enfant ne servaint à rien. Et comme si la vie devait avoir un but :/
RépondreRichard - il y a 3 ans
Dans la première case, même si je comprends ce que tu essaies de faire passer, je crois que le mot "intéressant" est très, très mal choisi, même si on l'encadre de guillemets. Il n'en faut pas plus pour déclencher les propos haineux des innombrables abrutis qui traînent sur ce que j'appelle les "zéros sociaux". Moi j'aurais plutôt dit "c'est traumatisant (ou quelque chose de ce genre), mais c'est une expérience à vire".
RépondreRichard - il y a 3 ans
"... expérience à viVre." (Désolé, j'ai des gros doigts et un petit clavier)
RépondreMarie - il y a 3 ans
Mais quelle tristesse de devoir se justifier! Comment un être normalement constitué peut entendre cette phrase au premier degré ?
RépondreCe serait tellement dommage de devoir la changer. L'ironie sert le propos, surtout sans guillemets. C'est choquant,violant, révoltant ? Mais heureusement! On parle de quoi depuis le début de cette histoire ?
Bref...
Merci pour ton travail.
Gwen - il y a 3 ans
Et bien moi, j’aime beaucoup cette page. J'aime sa natation, son fatalisme, le sentiment de malaise qui s'en dégage, c'est mots mal exprimés, mais tellement réels.
RépondreLa partie "née pour rien" m'a beaucoup touché, car ça me parle. J’ai déjà eu ce sentiment lorsque les médias parlent d'enfants tuées dans des circonstances tragiques. J'imagine aisément la souffrance des parents.
zebio - il y a 3 ans
Bonjour, comme Gwen, je trouve cette planche très réussie, elle me parle bcp aussi... Même si les termes ne sont pas ceux que j'aurais choisis (les enfants et parents nés pour rien, c'est violent et sans doute exagéré : on ne peut pas vraiment rayer de la carte plusieurs dizaines d'années d'existence), ils reflètent bien l'état d'esprit qu'on peut avoir dans ce genre de situations (où on peut avoir l'impression d'avoir vécu "pour rien" tellement tout s'écroule autour de soi)...
RépondreN'oublions pas que Laurel retranscrit par dessin et écrit les ressentis de Guillaume, donc il y a beaucoup d'intermédiaires entre l'émotion brute et ce que nous lisons.
Parler d'expérience intéressante ne me choque pas, c'est un moyen de surmonter l'épreuve que d'en dégager des côtés positifs et voir ce qu'elle a pu nous apporter malgré tout.
Cautérisation (obturer des vaisseaux sanguins par le feu) me paraît bien choisi, en relation avec la violence du choc émotionnel. On ne cautérise pas avec une arme effectivement (à part les sabres-lasers qui tranchent et cautérisent en même temps :-), mais on peut laisser un peu de licence à l'auteure...
Hâte d'avoir la fin et de pouvoir lire l'histoire complète d'une traite (j'ai une petit sentiment de décousu sur la fin moi aussi, mais ça ne s'apprécie qu'à la lecture globale) !
Maud - il y a 3 ans
Alors moi justement j'ai trouvé la phrase" les parents nés pour rien" très juste au contraire. Elle a raisonné en moi car je l'ai vécu ( perte de plusieurs membres de ma belle famille très jeunes) et c'est exactement ce qu'ont ressenti les parents de mes belles soeurs/beau frères, cette forme d'inutilité difficile à surmonter. Ces décès ont gommé leur existence même plusieurs années après ils l'ont ressenti comme ça, c'est très difficile à comprendre quand on ne l'a pas vécu soit même.
RépondreC'est très juste Laurel.
Estelle - il y a 3 ans
Pou moi, seule la phrase de la cautérisation me paraît bancale.
RépondreL'impression d'enfants "nés pour rien", je vois bien : tu as porté ton enfant, tu l'as mis au monde, tu l'as torché, nourri, éduqué, et il part bien trop jeune, sans avoir eu le temps de se réaliser pleinement, avec des enfants ou d'autres projets de vie.
Pour l'expérience intéressante, peut-être que "c'est.... une expérience" peut suffire.
Martino Brie - il y a 3 ans
Eh bé, qu'est-ce que ça pinaille ici...vous ne voulez pas juste profiter de ce que propose l'auteur en silence? Depuis l'invention des commentaires on a le droit de parler certes, mais tout le monde croit que c'est un devoir!
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