Californid, page 21.

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a - il y a 2 ans

La voiture au dessus de la route, c'est un truc que j'avais remarqué comme récurrent chez les dessins de la voiture de Donald. Et comme elle lui ressemble, je suppose que c'est un hommage ?

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Laurel - il y a 2 ans

Inconscient alors !

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Blou - il y a 2 ans

Oh c'est vrai qu'elle lui ressemble !

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a - il y a 2 ans

J'en ai retrouvé quelques exemplaires sur le net :
https://www.cbarks.dk/Digital/car197212.jpg

https://www.coloori.com/wp-content/uploads/2016/12/donaldenvoiture.jpg

https://e7.pngegg.com/pngimages/48/340/png-clipart-donald-duck-daffy-duck-mickey-mouse-minnie-mouse-plucky-duck-duck-heroes-car.png

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A. - il y a 2 ans

La voiture au-dessus de la route indique normalement une vitesse excessive

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Beren57 - il y a 2 ans

le probleme, en fait, c'est pas que ca existe, ce genre de..... "décharge de bébés", pardon mais je vois pas d'autre mot. ce que je trouve dramatique, pour ma part...... c'est que ce soit nécessaire. ça en dit loooooong sur l'état de pauvreté du pays, sur le manque d'aides sociales aux parents, sur les méfaits d'une politique anti ivg, voire de l’excès de religion dans une société... bref. les USA dans toute leur splendeur.

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bab - il y a 2 ans

Ce n'est pas propre aux USA, ça existe aussi en Europe, dont l'Allemagne et la Belgique (des "boites à bébé")

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Erable - il y a 2 ans

Ca existe même dans de nombreux pays, et depuis très longtemps.
Malgré ce départ cahotique, les bébés qui y ont été déposés ont eu la chance de naître et d'avoir été adoptés ou repris par leurs parents de naissance. Après quoi, leur vie peut, comme celle des autres, être très belle et constructive.
Pas sûre qu'ils apprécieraient si on leur disait qu'on regrette qu'ils n'aient pas été éliminés au stade foetal.

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shan - il y a 2 ans

Les deux expressions me semblent violentes : "décharge" et "éliminer".

Le choix de mettre un enfant au monde c'est prendre un risque pour la mère. Par exemple, en france 1 grossesse sur 10 000 se solde par la mort de la mère : 87 mort pour 800 000 naissance en 2015.
C'est un choix qui à mon sens doit être personnel et qui peut-être séparé du choix d'élever l'enfant ou non.

Je trouve ça bien d'avoir des lieux pour déposer un bébé en toute sécurité et des lieux pour les IVG en toute sécurité aussi.

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Erable - il y a 2 ans

"Pas sûre qu'ils apprécieraient si on leur disait qu'on regrette qu'ils n'aient pas été avortés au stade foetal."

Même en changeant le mot, ça reste très violent, faut bien le reconnaître... ça n'empêche pas de trouver important que cet acte soit encadré par des professionnels qui sauront le faire dans de bonnes conditions de sécurité pour la femme.

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Ori - il y a 2 ans

Je suis d'accord avec la conclusion, mais je pense que le risque de décès lors de l'accouchement (qui reste marginal) est rarement le motif qui pousse des femmes à avorter... Donc ça n'est pas le seul argument qui justifie que la femme puisse décider de refuser de mettre un enfant au monde.

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Erable - il y a 2 ans

Par curiosité scientifique, j'ai cherché sur Pubmed et il semblerait que la grossesse apporte un effet bénéfique qui contrebalance les risques à l'accouchement en terme de mortalité : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/14981384/

Durant cette étude (à prendre tout de même avec du recul, n'allez pas faire des enfants juste pour diminuer vos risques de mourir), les auteurs ont calculé que 0.37 % des femmes enceintes mouraient durant leur grossesse ou dans l'année qui suivait leur accouchement contre 0.57 % des femmes d'âges comparables mais non [enceintes / jeunes mères] durant la même période.

On peut imaginer des biais (période où on voit davantage de médecins donc on est mieux soignées, moins de prises de risque par les jeunes mamans...) et/ou penser que l'état hormonal durant la grossesse et la phase post accouchement a un effet protecteur pour l'organisme.

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Estelle - il y a 2 ans

Tout à fait, sans oublier qu'il est possible d'être fondamentalement POUR le DROIT à l'avortement, tout en le refusant absolument pour soi-même, pour des raisons médicales, religieuse, psychologiques ou quelles qu'elles soient. .

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Beren57 - il y a 2 ans

tout a fait d'accord avec vous, moi c'est plutot l'inverse qui me pose souci : quand la raison religieuse devient raison d'etat pour l'interdire absolument.

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Valentin - il y a 2 ans

Pour information :
https://librairie.lapin.org/librairie/810-un-crayon-dans-le-coeur-reedition.html
Voici la date approximative de sortie : le 11 février 2022. Ceci est bien une date approximative et peut évoluer à tout moment, notamment en cas de retard d'impression.

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Valentin - il y a 2 ans

A Laurel : J'aime beaucoup la couverture de la réédition.
C'est bien, j'ai hâte d'avoir mon exemplaire.
Je suis étonné que le prix est toujours de 16€ (depuis septembre 2009), j'aurais pensé que le prix aurait été de 18€ ou 20€.
Content que tu recommences "Californid 2", je ne lis pas les planches sur ton blog, je préfère lire directement l'album quand il sortira (en 2023 ?).

Bonne journée à tous et à une prochaine fois.

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Minich - il y a 2 ans

Petite question, si c'est "anonyme", comment peuvent-elles récupérer le bébé avant les 2 mois ?

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Balbylon - il y a 2 ans

Bien vu. C'et ce qui différencie "anonyme" de "né sous X". Le nom du parent reste caché à l'adoptant, et à l'état civil, mais pas au service qui accueille.

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Blou - il y a 2 ans

La mère sait où et quand elle a abandonné l'enfant, quels vêtements il portait, ce genre d'infos est sûrement gardé (ne serait-ce pour l'enfant plus tard). Peut-être même que certaines laissent un mot. Et puis de nos jours au pire des cas il y a l'adn.

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Bapi - il y a 2 ans

Je pense avoir un semblant de réponse en ayant vu un épisode de Grey's Anatomy... Apparemment la mère et le bébé reçoivent un bracelet d'identification lors de la dépose de l'enfant et ce bracelet permettrait à la mère de récupérer l'enfant si elle le souhaite durant un certains délais. La scène était courte et je l'ai compris comme ça, il se peut que je me trompe mais ça me semble être un dispositif simple à mettre en place et relativement fiable.

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Minich - il y a 2 ans

Merci !

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Melodie - il y a 2 ans

Dans le cas de la Californie, ce n'est pas une boîte à bébé, mais bien un service. La personne qui recueille le bébé (ça peut être un infirmier, un pompier ...) ne pose aucune question, mais donne à la mère et à l'enfant un bracelet, avec un numéro d'identification. Si la mère veut récupérer son enfant, elle présente son bracelet.

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Georges - il y a 2 ans

Sur cette question des bébés que leurs mères ne veulent/peuvent pas garder, et de l'adoption, le travail récent d'Amandine Gay apporte beaucoup d'éclairage je trouve. L'an dernier elle a sorti le documentaire "Une histoire à soi", dans lequel cinq personnes adoptées parlent de leur parcours. La majorité d'entre elles ont eu, à un moment ou à un autre, besoin de savoir d'où elles venaient et pourquoi leur première famille les avait abandonnées. Certaines ont pu reprendre le contact avec leur famille d'origine et concilier les deux familles. De plus, il peut être important pour les adopté.e.s d'avoir au moins des informations sur les antécédents médicaux de leurs parents biologiques.
Bref, loin de moi l'idée de dénier à ces femmes le droit de ne pas garder leurs enfants, mais la formule de l'anonymat complet semble poser certains problèmes. D'après ce que j'ai compris, j'ai l'impression que le mieux c'est quand les enfants adopté.e.s, une fois adulte, peuvent écrire à leurs mères/familles d'origine s'ils le souhaitent. À elles ensuite de d'accepter ou de refuser le contact.

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Estelle - il y a 2 ans

Certes, mais si la mère tient absolument à conserver son anonymat, soit l’État lui en laisse la possibilité, soit il y a un risque non négligeable que l'enfant soit abandonné dans un endroit où ses jours seront en danger (voire victime d'infanticide).
Je veux bien que ne pas connaître ses parents soit un problème (et je le crois sur parole, en dépit du format pas hyper scientifique d'un panel de 5 personnes choisies on ne sait pas trop comment à un moment où la question est un sujet pas omniprésent mais présent, et de la portée militante que peuvent souvent avoir les reportages de ce genre).
Mais c'est moins grave que d'être mort à la naissance parce qu'on a été déposé dans un endroit chelou et pas retrouvé à temps.

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Georges - il y a 2 ans

Le travail d'Amandine Gay est pionner sur la question du point de vue des adopté.e.s. Elle pointe précisément le fait qu'il n'existe pas d'études menées par des institutions publiques qui permettraient de savoir comment les personnes adoptées ont vécu cette expérience. Le fait d'interroger 5 personnes n'est certes pas représentatif, mais cela représente déjà le début d'un intérêt pour ces questions.
https://www.youtube.com/watch?v=RH6qlETV4ms -> À partir de 13:02
Quant à la question de la "portée militante", j'avoue ne pas comprendre cet argument. On peut être rigoureux dans un travail d'enquête, d'observation et d'analyse, tout en ayant un point de vue particulier, un parti pris. C'est d'ailleurs l'enjeu de tout travail en sciences sociales, ou en journalisme : ne pas distordre les faits pour les faire correspondre à ses convictions. Mais cela n'empêche pas d'avoir des convictions et de les défendre.
Le mérite de ce genre de travail c'est d'être le point de départ pour un débat. Ce que nous faisons d'ailleurs dans ces commentaires. Et je suis d'accord avec vous pour dire que l'anonymat de la mère est un point très compliqué.

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Estelle - il y a 2 ans

Par militant, j'entends qu'en choisissant 5 personne sur des milliers, il est très possible que le choix de ces personnes ait été fait de manière biaisée. On peut imaginer des volontaires répondant un appel à témoins sur la question (répondent donc ceux qui se sentent concernés...), des connaissances qui transmettent des coordonnées de "personnes qui pourraient t'intéresser, untel est adopté et souffre de ne pas savoir qui sont ses parents biologiques, je crois que c'est le sujet sur lequel tu veux travailler", etc.

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Woofy - il y a 2 ans

Un peu hors sujet, mais j'avais lu un papier sur un état des Etats-Unis qui avait mené une expérimentation. Ma mémoire n'est plus très fraiche mais c'était quelque chose dans ce genre : ils distribuaient gratuitement des préservatifs à qui en demandait, majeur ou mineur, sans questions.
En quelques années, les avortements, les abandons de bébé ont diminué, ainsi que les aides sociales à verser aux mères célibataires ou autres. Pour chaque dollars dépensés, c'est une économie de 5 dollars à la clé pour l'état.

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Estelle - il y a 2 ans

Laurel, fais gaffe ; dans la voiture (vignette 4), la direction des bulles et la place que vous occupez chacun dans le véhicule donne l'impression que tu dis la réplique d'Adrien et lui la tienne (la position des phylactères est en contradiction avec le dialogue global de la page, en termes de "qui dit quoi"). ;)

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Blou - il y a 2 ans

La voiture est de dos si on regarde le rétroviseur :) perso ce genre de détail ne me gêne pas trop, j'ai la mauvaise habitude de lire trop vite, je fais le lien la case d'après. Mais je comprends que ça gêne :)

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Estelle - il y a 2 ans

Ah oui, effectivement, le rétrop montre que la voiture est de dos (mais il est petit).

Je fais la remarque, à Laurel de voir si effectivement il vaut mieux modifier ou non.

Laurel a la gentillesse de mettre son travail sur le net gratuitement. Ça fait plaisir. En retour, comme elle s'auto-édite, elle est libérée des corrections pertinentes et non-pertinentes de son éditeur. Alors on signale les coquilles s'il y en a, ainsi que les petites choses qui nous semblent coincer, et Laurel en fait ce qu'elle veut. :)

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Geo de Forest - il y a 2 ans

Un exemple d'enfant trouvé, à Gand en mai 1798 :
" Aujourd'hui le Doúze Prairial Sixiéme année Républicaine à qúatre heures de Relevée pardevant moi Joseph Metdepenningen Officier public du Canton de Gand, Département de l'Escaut, élu le neúf floreal dernier pour dresser les Actes, destinés à constater les Naissances, Mariages & Décès des Citoyens, est comparu à la Salle publique de la Maison Commune de Gand
Francois Versporten júge de paix et domicillié dans ce Canton, Section de la Fraternité qúai aú Bois, lequel assisté de Loúis Meúlewaeter, cabaretier âgé de vingt et ún ans, et Pierre Jean Faúveaú, menuisier âgé de trente neúf ans, demeurant respectivement rúe Boterman straetjen section predite, m'a declaré qúe
le dix coúrant vers qúart après dix heúres dú soir, ún enfant femelle aÿant atteint l'age de trois décades a été troúvé par ledit Loúis Meúlewaeter vers sa maison predite portant pour enseigne le Berger Verd et par ses voisins les citoÿens Van Loo demeurant chez le citoÿen Varenberghe et Fabio; qúel enfant etoit mit exposé etoit habillé avec úne coúverte de laine, ún petit bonnet de piqúé blanc et quelqúes chiffons blanc en maúvais etat, lesqúels ont remis ledit enfant leqúel etoit vivant es mains de la citoÿenne Madelaine Charlo epoúse dú citoÿen Charles Stanmaere près le Lombart section de la Fraternité, qu'il m'a présenté & auquel il a donné les noms de Fraise ACACIA.
D'après cette déclaration, que les Citoyens Loúis Meúlewaeter et Pierre Jean Faúveaú ont certifiés conforme à la vérité, & la représentation qui m'a été faite de l'Enfant dénommé, j'ai redigé en vertu des pouvoirs qui me sont delegués, le présent Acte, que François Versporten júge de paix de l'Enfant et les temoins respectivement ont signés avec moi.
Fait en la Maison Commune de Gand le jour, mois & an que dessus."

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