J'ai une histoire à ce sujet. Il y a longtemps, j'avais visité un service d'archives. Un conservateur m'avait montré un classeur rempli de carrés en tissu tous différents. A une certaine époque, les femmes pouvaient, de manière anonyme, abandonner leurs enfants dans un couvent (dans une niche encastrée dans le mur, à double porte. Comme un SAS.). C'était peut être un orphelinat, en tous cas c'était tenu par des bonnes soeurs. Les mères laissaient à l'enfant une pièce de tissu avec un motif. Elles gardaient une pièce du même tissu. Si elles étaient prises de remords, elles pouvaient revenir récupérer l'enfant en présentant le tissu. En effet, les soeurs conservaient un registre avec les pièces de tissu épinglé. Dans le classeur que nous a présenté le conservateur, il y avait parfois 2 pièces de tissu identiques associé au nom de l'enfant : ça signifie que l'enfant avait été récupéré par sa génitrice...
Il n'y a rien de moqueur dans mon commentaire, c'était juste pour relativiser la gravité d'être en retard (qui, ici, pour le simple lecteur que je suis n'est absolument pas grave mais qui semble faire culpabiliser Laurel si j'en crois la première ligne de cette note) Je faisais indirectement allusion aussi à cette note précédente où je m'étais déjà exprimé sur le retard : https://bloglaurel.com/post/entre-noel-et-nouvel-an/1705
Bref, vraiment, n'y voyez pas de trollage ou de malveillance de ma part, ce n'est absolument pas le cas. Et même si vous me connaissez ici pour ma propension à râler fort sur certains sujets, je n'ai vraiment aucune intention de nuire à qui que ce soit 😶
C'est vrai que ça fait hyper longtemps ! 😱 Il est plus facile de lire les pages dans l'ordre sur Twitter je pense : https://twitter.com/bloglaurel/status/1485571918661132289 (en remontant)
Ca me rappelle une étude... Ils avaient comparé l'impact de l'éducation sexuelle sur les ados. Dans les états US où il y avait une éducation sexuelle, les premiers rapports sexuels avaient lieu en moyenne 3mois avant les états où il n'y avait pas d'éducation sexuelle. En revanche, dans les états où il n'y avait pas d'éducation sexuelle, le taux de grossesse non désiré était phénoménal comparé à ceux où il y avait une éducation sexuelle...
En France, il y a l'accouchement sous X, créé par Pétain si je me souviens bien (2 septembre 1941: même objectif: pondre des gosses et interdire toute contraception (avortement puni de prison/mort)). Mais ce n'est pas totalement une nouveauté: au Moyen Âge, il y avait les "tours d'abandon". Ceci dit, faute de moyen de contraception fiable, c'était la seule alternative à l'infanticide... et à l'ostracisation de la mère si celle ci n'était pas mariée (ex: viol).
je comprends pourquoi ça a l'air choqautn mais pour les mères ne souhaitant pas garder l'enfant et n'ayant pas pu/voulu avorter (ça peut être parce qu'on a appris la grossesse trop tard, comme le mentionne le perso de Laurel) ça semble être bien. Après, le système d'accoucher sous X me parait plus sécure, quand même.
Existe-t-il un système d'accouchement sous X au USA ? Il y a tellement de différence avec la France. Si j'ai bien compris, là bas, une femme enceinte qui souhaite confier son bébé à l'adoption peut choisir les parents adoptifs (voire leur vendre son bébé), ce qui est impossible en France.
Les boîtes à bébé semblent terribles, mais sont une alternative à l'infanticide où à l'abandon dans un lieu mortel faute de soin : elles sont chauffées, et une alarme prévient très vite quelqu'un qui vient immédiatement chercher l'enfant (qui y gagne la chance de vivre au lieu de se faire éliminer).
Selon les pays, les parents biologiques peuvent se rétracter et revenir chercher leur petit sans qu'il ne leur soit fait de reproche : les enfants sont gardés quelques jours/semaines en pouponnière avant leur adoption.
Il s'agit là d'un sujet sensible et délicat. Toutefois, il ne me paraît pas sain, si l'information contenue sur cette planche est exacte, qu'aucune information sur le "donateur", parent, proche ou tiers vis-à-vis de l'enfant ainsi confié à l'Etat ne soit ainsi recueillie.
Je suis bien évidemment sensible à l'idée qu'une mère, possiblement victime de violences sexuelles ayant conduits à une grossesse indésirée, puisse renoncer à la parentalité. Mais à cela deux choses : 1)Ce renoncement peut être réversible. Or, si la mère abandonne son enfant sans laisser d'indications sur son identité à l'Etat, ce sera difficile de revenir sur une telle décision. 2)Le droit futur à l'enfant de rechercher ses parents naturels. Or, sans aucune indication, ce droit est fatalement impossible à satisfaire (sauf miracle).
Il en résulte qu'une prise d'informations minimales par l'Etat devrait être mise en oeuvre sous réserve qu'elles demeurent classées comme étant confidentielles (donc protégées et pas accessibles, sauf éventuellement à l'enfant une fois celui-ci adulte).
Justement, il y a des personnes qui veulent cet anonymat, aussi terrible que cela puisse sembler. Obliger à recueillir les informations que vous citez augmenterait sans doute les bébé abandonnés n'importe où (au mieux..). Mais oui, c'est injuste, mais ce sont aussi les effets de choisir d'enseigner l'abstinence comme seul moyen de contraception comme c'est le cas en Californie.
Quel avenir pour l'enfant si l'abandon est réversible sans limite de temps ? Comment vivre sereinement dans une famille d'adoption avec une telle épée de Damoclès ? Difficile de trouver l'équilibre entre l'intérêt de l'enfant et celui des parents qui le confient. Rendre ce choix réversible durant quelques semaines peut permettre de revenir après réflexion sur une décision prise dans un contexte de désespoir, mais au bout d'un moment il faut offrir au pitchoun la possibilité d'une vie de famille stable. Retrouver ses parents biologiques devient plus facile, de nos jours, avec les tests ADN (même indirectement, en retrouvant des grand-parents, des cousin(e)s, des demi-frères et soeurs...).
Il me semble qu'en Californie (je ne sais pas ailleurs) la mère se voit remettre un bracelet d'identification (qui correspond au bébé) qu'elle peut présenter si elle change d'avis. Elle a 2 semaines pour changer d5avis je crois mais pas plus, ensuite l'abandon est définitif.
D'accord avec Laurel, ces points de dépôts sont très tristes, mais ça doit permettre d'éviter bien des drames, par contre ce serait intéressant de savoir s'il y'a possibilité de se rétracter et de retrouver son enfant
Plus le temps de rétractation est bref, plus vite le bébé est adoptable (et adopté), et jouit d'une vie de famille normale, avec tous les besoins en affection comblés ! Et l'anonymat, le vrai, permet probablement d'éviter les abandons sauvages.
Même si ça ne sera jamais pareil, les personnes qui travaillent en pouponnière apportent aussi beaucoup de tendresse aux nourissons, les calinent, leur parlent... Tout ce système d'abandon et adoption pose bien sur des questions dont les réponses sont loin d'être évidentes, comme le débat en ce moment de savoir si un bébé placé à la naissance mais sans accouchement sous X peut être adopté même si la mère ne donne pas son accord. Je n'aimerais pas être décisionnaire, j'espère juste que ceux qui vont fixer les lois garderont par dessus tout l'intérêt de l'enfant en priorité par rapport aux désirs des adultes (que ce soient les parents biologiques ou adoptants).
Les gens qui avaient adopté une petite fille trisomique avaient, dans leur bouquin, témoigné de leur expérience. Ils écrivent notamment que peu de temps avant d'adopter le nourrisson, les médecins leur avaient fait part de crainte d'autres pathologies, conséquences, en plus de la trisomie, car la petite fille était devenue apathique, subitement. les parents adoptant ont honoré la consultation prévue juste après l'adoption, et toute crainte avait été dissipée, précisément aprce qu'une vie de famille, ce n'est pas une pouponnière, niveau stimulations, tendresse et Cie... et pourtant, les parents adoptants ont souligné la qualité des personnels de la pouponnière ; tendres, réellement attachés à leurs petits patients, et a fortiori à la petite fille en question car : - elle est restée plus longtemps en pouponnière (ils ont eu davantage de temps pour s'attacher) - ils ont craint que la petite fille ne soit finalement jamais adoptée à cause de son handicap, donc essayaient de vraiment lui apporter tout ce qu'ls pouvaient lui apporter
Certains enfants deviennent adoptables après des mois, voire des années en collectivité, foyers, ou dans le meilleur des cas famille d'accueil (encore faut-il avoir la chance de garder la même, quand la politique a longtemps été d'éviter un "trop grand attachement" avec la famille d'accueil et donc de changer les enfants de famille dès que la vie des enfants ressemblait un peu trop à une famille normale, donc. L'intérêt des enfants c'est de grandir dans un environnement familial stable et aimant. L'intérêt de connaître ses parents, je veux bien, mais l'intérêt de rester en vie étant supérieur (enfin, j'ose espérer !), mieux vaut priver un enfant de l'identité de ses parents biologiques, que de le voir abandonné dans la nature, ou en tout cas dans des conditions pas sécurisées, et mourir... bien sûr, dans un monde idéal, il n'y aurait ni femme en détresse ni grossesse non désirée, mais bon, vu qu'on en est loin, faisons ce qu'on peut avec les bébés qui arrivent, et les parents qui ne demandent qu'à les adopter !
On a ça aussi en Belgique, c'est une "boite à bébé" dès qu'elle se referme, t'as un responsable qui est prévenu, l'enfant va faire petit chekcup a l'hosto et ils commencent directement le processus d'adoption.
Vewo - il y a 2 ans
J'ai une histoire à ce sujet. Il y a longtemps, j'avais visité un service d'archives. Un conservateur m'avait montré un classeur rempli de carrés en tissu tous différents. A une certaine époque, les femmes pouvaient, de manière anonyme, abandonner leurs enfants dans un couvent (dans une niche encastrée dans le mur, à double porte. Comme un SAS.). C'était peut être un orphelinat, en tous cas c'était tenu par des bonnes soeurs. Les mères laissaient à l'enfant une pièce de tissu avec un motif. Elles gardaient une pièce du même tissu. Si elles étaient prises de remords, elles pouvaient revenir récupérer l'enfant en présentant le tissu. En effet, les soeurs conservaient un registre avec les pièces de tissu épinglé. Dans le classeur que nous a présenté le conservateur, il y avait parfois 2 pièces de tissu identiques associé au nom de l'enfant : ça signifie que l'enfant avait été récupéré par sa génitrice...
RépondreLaurel - il y a 2 ans
Intéressant ! Merci.
RépondreND - il y a 2 ans
Heureusement le proverbe "mieux vaut tard que jamais" joue en ta faveur 😉😊 (la nature est bien faite quand-même 😇)
RépondreJulie - il y a 2 ans
Je ne comprends pas ton commentaire ? Peux-tu détailler ta pensée ?
RépondreJulie - il y a 2 ans
Je ne comprends pas ton commentaire ? Peux-tu détailler ta pensée ?
RépondreND - il y a 2 ans
Il n'y a rien de moqueur dans mon commentaire, c'était juste pour relativiser la gravité d'être en retard (qui, ici, pour le simple lecteur que je suis n'est absolument pas grave mais qui semble faire culpabiliser Laurel si j'en crois la première ligne de cette note)
RépondreJe faisais indirectement allusion aussi à cette note précédente où je m'étais déjà exprimé sur le retard : https://bloglaurel.com/post/entre-noel-et-nouvel-an/1705
Bref, vraiment, n'y voyez pas de trollage ou de malveillance de ma part, ce n'est absolument pas le cas. Et même si vous me connaissez ici pour ma propension à râler fort sur certains sujets, je n'ai vraiment aucune intention de nuire à qui que ce soit 😶
J'espère avoir répondu à votre interrogation
a - il y a 2 ans
Bon sang, mais on en est où dans cette histoire ?
RépondreLaurel, peux-tu remettre un lien vers les autres cases d'avant, car là, j'ai perdu le fil...
Laurel - il y a 2 ans
C'est vrai que ça fait hyper longtemps ! 😱
RépondreIl est plus facile de lire les pages dans l'ordre sur Twitter je pense : https://twitter.com/bloglaurel/status/1485571918661132289
(en remontant)
Youpi - il y a 2 ans
Ca me rappelle une étude...
RépondreIls avaient comparé l'impact de l'éducation sexuelle sur les ados. Dans les états US où il y avait une éducation sexuelle, les premiers rapports sexuels avaient lieu en moyenne 3mois avant les états où il n'y avait pas d'éducation sexuelle. En revanche, dans les états où il n'y avait pas d'éducation sexuelle, le taux de grossesse non désiré était phénoménal comparé à ceux où il y avait une éducation sexuelle...
En France, il y a l'accouchement sous X, créé par Pétain si je me souviens bien (2 septembre 1941: même objectif: pondre des gosses et interdire toute contraception (avortement puni de prison/mort)).
Mais ce n'est pas totalement une nouveauté: au Moyen Âge, il y avait les "tours d'abandon". Ceci dit, faute de moyen de contraception fiable, c'était la seule alternative à l'infanticide... et à l'ostracisation de la mère si celle ci n'était pas mariée (ex: viol).
Super Salade - il y a 2 ans
je comprends pourquoi ça a l'air choqautn mais pour les mères ne souhaitant pas garder l'enfant et n'ayant pas pu/voulu avorter (ça peut être parce qu'on a appris la grossesse trop tard, comme le mentionne le perso de Laurel) ça semble être bien. Après, le système d'accoucher sous X me parait plus sécure, quand même.
RépondreErable - il y a 2 ans
Existe-t-il un système d'accouchement sous X au USA ? Il y a tellement de différence avec la France. Si j'ai bien compris, là bas, une femme enceinte qui souhaite confier son bébé à l'adoption peut choisir les parents adoptifs (voire leur vendre son bébé), ce qui est impossible en France.
RépondreLes boîtes à bébé semblent terribles, mais sont une alternative à l'infanticide où à l'abandon dans un lieu mortel faute de soin : elles sont chauffées, et une alarme prévient très vite quelqu'un qui vient immédiatement chercher l'enfant (qui y gagne la chance de vivre au lieu de se faire éliminer).
Selon les pays, les parents biologiques peuvent se rétracter et revenir chercher leur petit sans qu'il ne leur soit fait de reproche : les enfants sont gardés quelques jours/semaines en pouponnière avant leur adoption.
Super Salade - il y a 2 ans
Oui tout à fait, merci de préciser
RépondreL'ourson - il y a 2 ans
Il s'agit là d'un sujet sensible et délicat. Toutefois, il ne me paraît pas sain, si l'information contenue sur cette planche est exacte, qu'aucune information sur le "donateur", parent, proche ou tiers vis-à-vis de l'enfant ainsi confié à l'Etat ne soit ainsi recueillie.
RépondreJe suis bien évidemment sensible à l'idée qu'une mère, possiblement victime de violences sexuelles ayant conduits à une grossesse indésirée, puisse renoncer à la parentalité. Mais à cela deux choses :
1)Ce renoncement peut être réversible. Or, si la mère abandonne son enfant sans laisser d'indications sur son identité à l'Etat, ce sera difficile de revenir sur une telle décision.
2)Le droit futur à l'enfant de rechercher ses parents naturels. Or, sans aucune indication, ce droit est fatalement impossible à satisfaire (sauf miracle).
Il en résulte qu'une prise d'informations minimales par l'Etat devrait être mise en oeuvre sous réserve qu'elles demeurent classées comme étant confidentielles (donc protégées et pas accessibles, sauf éventuellement à l'enfant une fois celui-ci adulte).
Bref, un sujet bien complexe !
Blou - il y a 2 ans
Justement, il y a des personnes qui veulent cet anonymat, aussi terrible que cela puisse sembler. Obliger à recueillir les informations que vous citez augmenterait sans doute les bébé abandonnés n'importe où (au mieux..). Mais oui, c'est injuste, mais ce sont aussi les effets de choisir d'enseigner l'abstinence comme seul moyen de contraception comme c'est le cas en Californie.
RépondreErable - il y a 2 ans
Quel avenir pour l'enfant si l'abandon est réversible sans limite de temps ? Comment vivre sereinement dans une famille d'adoption avec une telle épée de Damoclès ?
RépondreDifficile de trouver l'équilibre entre l'intérêt de l'enfant et celui des parents qui le confient. Rendre ce choix réversible durant quelques semaines peut permettre de revenir après réflexion sur une décision prise dans un contexte de désespoir, mais au bout d'un moment il faut offrir au pitchoun la possibilité d'une vie de famille stable.
Retrouver ses parents biologiques devient plus facile, de nos jours, avec les tests ADN (même indirectement, en retrouvant des grand-parents, des cousin(e)s, des demi-frères et soeurs...).
Eman - il y a 2 ans
Il me semble qu'en Californie (je ne sais pas ailleurs) la mère se voit remettre un bracelet d'identification (qui correspond au bébé) qu'elle peut présenter si elle change d'avis. Elle a 2 semaines pour changer d5avis je crois mais pas plus, ensuite l'abandon est définitif.
RépondrePam Sy - il y a 2 ans
D'accord avec Laurel, ces points de dépôts sont très tristes, mais ça doit permettre d'éviter bien des drames, par contre ce serait intéressant de savoir s'il y'a possibilité de se rétracter et de retrouver son enfant
RépondreEstelle - il y a 2 ans
Plus le temps de rétractation est bref, plus vite le bébé est adoptable (et adopté), et jouit d'une vie de famille normale, avec tous les besoins en affection comblés ! Et l'anonymat, le vrai, permet probablement d'éviter les abandons sauvages.
RépondreErable - il y a 2 ans
Même si ça ne sera jamais pareil, les personnes qui travaillent en pouponnière apportent aussi beaucoup de tendresse aux nourissons, les calinent, leur parlent...
RépondreTout ce système d'abandon et adoption pose bien sur des questions dont les réponses sont loin d'être évidentes, comme le débat en ce moment de savoir si un bébé placé à la naissance mais sans accouchement sous X peut être adopté même si la mère ne donne pas son accord. Je n'aimerais pas être décisionnaire, j'espère juste que ceux qui vont fixer les lois garderont par dessus tout l'intérêt de l'enfant en priorité par rapport aux désirs des adultes (que ce soient les parents biologiques ou adoptants).
Estelle - il y a 2 ans
Les gens qui avaient adopté une petite fille trisomique avaient, dans leur bouquin, témoigné de leur expérience. Ils écrivent notamment que peu de temps avant d'adopter le nourrisson, les médecins leur avaient fait part de crainte d'autres pathologies, conséquences, en plus de la trisomie, car la petite fille était devenue apathique, subitement. les parents adoptant ont honoré la consultation prévue juste après l'adoption, et toute crainte avait été dissipée, précisément aprce qu'une vie de famille, ce n'est pas une pouponnière, niveau stimulations, tendresse et Cie... et pourtant, les parents adoptants ont souligné la qualité des personnels de la pouponnière ; tendres, réellement attachés à leurs petits patients, et a fortiori à la petite fille en question car :
Répondre- elle est restée plus longtemps en pouponnière (ils ont eu davantage de temps pour s'attacher)
- ils ont craint que la petite fille ne soit finalement jamais adoptée à cause de son handicap, donc essayaient de vraiment lui apporter tout ce qu'ls pouvaient lui apporter
Certains enfants deviennent adoptables après des mois, voire des années en collectivité, foyers, ou dans le meilleur des cas famille d'accueil (encore faut-il avoir la chance de garder la même, quand la politique a longtemps été d'éviter un "trop grand attachement" avec la famille d'accueil et donc de changer les enfants de famille dès que la vie des enfants ressemblait un peu trop à une famille normale, donc. L'intérêt des enfants c'est de grandir dans un environnement familial stable et aimant. L'intérêt de connaître ses parents, je veux bien, mais l'intérêt de rester en vie étant supérieur (enfin, j'ose espérer !), mieux vaut priver un enfant de l'identité de ses parents biologiques, que de le voir abandonné dans la nature, ou en tout cas dans des conditions pas sécurisées, et mourir... bien sûr, dans un monde idéal, il n'y aurait ni femme en détresse ni grossesse non désirée, mais bon, vu qu'on en est loin, faisons ce qu'on peut avec les bébés qui arrivent, et les parents qui ne demandent qu'à les adopter !
Erable - il y a 2 ans
Vous avez de la chance d'avoir un avis aussi tranché, c'est moins de prise de tête :)
RépondreDJ - il y a 2 ans
On a ça aussi en Belgique, c'est une "boite à bébé" dès qu'elle se referme, t'as un responsable qui est prévenu, l'enfant va faire petit chekcup a l'hosto et ils commencent directement le processus d'adoption.
RépondreEn Allemagne, y en a une bonne centaine.
Blt - il y a 2 ans
Abandonner un bébé dans 100 boites différentes, ça me parait inutilement cruel.
RépondreGeo de Forest - il y a 2 ans
Il ne faut pas découper le bébé en 100 morceaux. Une boîte suffit.
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