C’est pas un peu caricatural le garçon qui a immédiatement tout compris (puisque l’argent, la stratégie, le droit, l’immobilier ce sont des affaires d’homme) et qui explique patiemment le monde à la fille si naïve qui aurait couru à l'échec sans son protecteur ? Heureusement qu'il prend soin de bien gérer les émotions que ça peut susciter chez elle, on ne sait jamais si ses hormones ne vont pas déclencher une crise d’hystérie, pauvre petite chose qui n’est pas faite comme lui pour le monde des adultes. Tiens chéri, pour te remercier de prendre le temps de m’aider à y voir clair après ta dure journée de travail, je vais te faire des pan cakes dès que j’aurai passé l’aspirateur, va lire ton journal en attendant que les années 50 se terminent.
Camaradad.e, elle est peut-être soulagée que quelqu'un d'autre prenne en charge ce genre de problème/procédure (pour faire baiser sa charge mentale ou elle est peut-être moins à l'aise en anglais (le vocabulaire des démarches administratives et légales n'est pas le plus simple). Tout n'est pas rapport de force femme/homme enfin je l'espère pour vous.
La camarde est une figure allégorique représentant la mort. Elle est ainsi nommée pour son absence de nez ("camard" veut dire "qui a le nez plat") puisqu'elle est représentée sous la forme d'un squelette. Dans la pièce de Rostand, Cyrano de Bergerac, sentant sa fin proche, déclara : ... Je crois qu'elle regarde Qu'elle ose regarder mon nez, cette Camarde!
Mais si je voulais jeter de l'huile sur le troll, je dirais que la mort est connue pour sa danse, et tout le monde sait bien que la danse est une activité féminine.
Laurel décrit comme cela s'est passé, aurait-il fallu imaginer une autre version pour satisfaire les bien-pensants ? ... Les hommes peuvent aider les femmes sans implication d'une supériorité toxique quelconque ....
Oui, ça c’est passé exactement comme ça, avec les animaux qui parlent et tout. Et Laurel qui est une pure artiste naïve et détachée des choses matérielles, a fixé le prix de vente de sa bd sans avoir la moindre idée du fait que le transport était payant ou que le site prenait une marge.
Faut avouer que la surprise de Laurel face au frais d'envoi est un peu étonnante. Je suppose, tout de même, que les renseignements sur le sujet étaient pris avant de fixer le prix des précommandes pour le Ulule (de même que pour les frais de production). Pour la réflexion sur les animaux qui parlent, c'est votre façon de participer à la compétition de troll sur les commentaires de cette page ? Bien joué ^^
En réalité, je ne crois pas que le personnage de la mort soit si féminin que ça. Le mot est féminin (comme la naissance, l'enfance, la croissance, la jeunesse, la puberté, la sénescence... toutes les étapes de la vie) mais un squelette n'a pas de sexe.
Pour trancher, il faudrait mesurer l'écartement du bassin. Je vous propose que la première d'entre nous qui en a l'occasion s'en charge, puis se débrouille pour contacter un médium qui transmettra la réponse à l'autre.
@ Erable "mort" est féminin comme "couille", "bite", "barbe", et à l'inverse de "ovaire", "vagin", "clitoris". La disparition du neutre dans la langue française a généré pas mal d'incohérences. Quoi que son maintient dans d'autres langue (allemand) ne garanti pas non plus que neutre, masculin et féminin soient utilisés à bon escient.
"Pour trancher, il faudrait mesurer l'écartement du bassin." Gaffe: si ta question porte sur le genre et non le sexe biologique on n'a pas fini d'être ennuyés. Moi je mise pour le "non-genré": pas de pénis mais pas de vulve non plus dans la plupart des représentations (1).
(1) certaines fresques de danses macabres montre la mort comme un cadavre en cours de putréfaction donc à priori la présence d'organes génitaux doit être visible.
Je suis biologiste. Le genre, en dehors de la grammaire, est pour moi du domaine de la croyance et les sciences expérimentales ne tiennent pas compte des croyances. Les rôles, centres d'intérêts ou habits attribués selon les sexes ne sont pas des faits biologiques non plus. En biologie, l'organisme humain possède un sexe qu'il n'a certes pas choisi, mais il en fait ce que bon lui semble et cela ne l'empêche pas de choisir ce qu'il accomplira dans sa vie ou ce qu'il veut montrer comme aspect extérieur. Cette vision logique et basée sur des faits anatomique me semble infiniment plus sensée que d'imaginer des "genres" qui seraient justement basés sur des clichés, ou carrément sur des ressentis. Un ressenti n'est pas un argument scientifique. Ma question portait donc bien sur le sexe de la mort, et ce n'était évidemment pas une question sérieuse. Merci d'avoir prolongé le troll, je ne me replongerai pas dans celui-là, par contre, il m'ennuie autant que le troll créationnisme ou celui terre plate, mais j'ai appris grâce à vous que la mort était parfois représentée façon zombie et je trouve ça marrant. Je ferai des recherches pour trouver les fresques en question, merci.
@Erable Désolé, je faisais aussi du trollage à l'ancienne (à but purement humoristique). Pas mal votre technique pour dévier un trollage offensif, avec votre accord, je l'utiliserai :).
Dans mes études de médecine on m'avait appris à différencier le langage de la biologie de celui de la langue commune et d'autres langages spécialistes ce qui explique que le mot "fruit" puisse avoir différents sens ou celui de "police" (penser à l'imprimerie).
Pour les représentation de la mort en version non squelette, comme source rapide d'accès je vous invite à consulter l'article de wikipédia sur les danses macabres mais aussi celui sur les transi(s), "sculpture funéraire représentant le défunt de façon réaliste, nu, voire en putréfaction" Les organes génitaux y sont ils représentés? En guise de réponse, je citerai une blague de Toto de mon enfance: trigger warning: gore:
"- allo la police, j'ai trouvé un cadavre sur la plage! - c'est un homme ou une femme? - je sais pas, les crabes y ont bouffé la différence"
Vous avez raison, évidemment, sur la terminologie, mais je suis extrémiste biologiste et, comme tous les extrémistes, très intolérante envers ce qui touche tout ce qui a tant de prix à mes yeux. Je suis la relou qui répond "un haricot vert aussi" quand on m'annonce fièrement qu'une tomate est un fruit, et qui saute au plafond quand un champignon est classé dans les végétaux. Et puis je suis une femme qui ne se maquille pas, n'a que 3 paires de chaussures (baskets, imperméables de rando, sandales), aime le milieu geek (à l'ancienne) scientifique et technologique, considère l'achat d'habits comme un mal nécessaire, aime broder, faire du crochet, prendre soin des petits, discuter... et je détesterais que ce soit ces critères tellement subjectifs et non scientifiques qui fassent ou non de moi une femme (voire pire, un certain pourcentage de femme). La biologie me laisse libre d'envoyer valser toutes les constructions sociales, alors que je les trouve au contraire renforcées par cette théorie des "genres". Je ne reconnais donc que le genre humain (ce qui ne m'empêche pas d'appeler quelqu'un par le prénom qu'il s'est choisi, si ça peut lui faire plaisir, la détresse de la personne en face passe avant mon extrémisme dans le cadre d'une relation humain à humain).
Merci pour les sources, j'avais cherché aussi de mon côté et c'est fou comme les représentations de la mort sont variées. Le transi de René de Chalon a gardé sa petite feuille de vigne ;) celui de Guillaume Lefranchois est riche en vers mais conserve sa pudeur dans la mort. Pour les danses macabres, c'est dur à dire, quel dommage que l'humain ait perdu son os pénien au cours de l'évolution :D Merci pour la blague, entre beurk et ha ha ha, et faites donc pour les détournements de troll : la technique est libre de droits :)
Soyons scientifique dans le raisonnement : un transi représente un mort en particulier (et pas la mort en général), il a logiquement le sexe de cette personne quand elle était vivante, sans que cela permette de connaître le sexe de la mort. Dommage qu’Erable ait écarté le critère du nombre de paires de chaussures, ça aurait sans doute permis de conclure. Sait on si la mort regarde des comédies romantiques avec Hugh Grant ?
@Rose: les transi sont en effet des morts particuliers. (Reste à savoir le mort avait un sexe définit :P :D) On pourrait trouver des représentations éventuellement sexuée de la le mort sur les danses macabres, mais apparemment sur le modeste fil de ce blog nous n'en avons pas observé. Peut-être une inspiration possible pour Laurel? Et pourquoi pas une mort asexuée ou une mort hermaphrodite?
Je suppose que nos anciens, même débarrassé de toute pudibonderie, seraient peu tentés de représenter le/la Mort avec des organes sexuels : ceux-ci étant créateurs de vie, cela me semblerait incohérent... A moins que les organes soient justement représentés comme incapables de re-créer la vie? Ou que la représentation de la création de la vie soit une allusion à l'ambivalence mort/vie: sur les cadavres naissent les asticots, sur le compost pousse les roses...
@Erable "Je suis la relou qui répond "un haricot vert aussi" quand on m'annonce fièrement qu'une tomate est un fruit, et qui saute au plafond quand un champignon est classé dans les végétaux." +1 :)
Ma réponse à "une tomate c'est un fruit? - ça dépend dans quelle langue..." Variante: "Définissez ce que vous entendez par <fruit>".
Pour aller dans les extrêmes, le vivant est une continuité, un genre de courbe de Gauss avec plusieurs pics... et des zones très peu fréquentées entre mais qui existent bien. La notion de "vivant" est un de ces pics... Si on met rarement en doute le fait qu'une carotte soit un être vivant, le virus est-il vivant? Le prion est-il vivant? Tout est question de définition en fait...
A titre personnel, j'aime bien la définition du vivant qui se base sur l'existence d'une évolution darwinienne (donc par mutation, dérive génétique et sélection naturelle). Cette définition inclut les virus, mais pas les prions. Après, est-ce la meilleure définition ? On peut effectivement continuer jusqu'au 1000ème post :)
Le vivant n'est donc que le véhicule des gènes égoïstes, servant à les faire voyager dans le temps et l'espace ? Et nous, on pinaille pépouze sur le sexe de la mort, on est vraiment à côté de la plaque ^^
Chez Pratchett, je me demande si ce n'est pas le traducteur français qui fait une petite blague à chaque fois pour préciser que la mort est un personnage masculin. "Un mâle nécessaire", si je me souviens bien. Il marche pas mal, en tout cas, ce détournement de troll :)
Ca ne fait aucun doute, je ne voulais pas dire par là que la mort est une femme dans l'oeuvre originale mais je me demandais juste si sa masculinité est précisée en note de bas de page car on dit "the death" et non "la mort". Le nom n'est pas du genre féminin, alors est-ce que la personalisation at
Il y a un petit flou dans les premiers tomes (en utilisant plutôt « it » que « he ») mais l’hésitation est bien là (personnage neutre ou doté d’un genre) parce que pour un lecteur anglais, il est assez naturel de penser que c’est un faucheur et pas une faucheuse. La question est en fait assez dépendante des langues et des cultures, en français j’ai l’impression que c’est le genre grammatical du mot qui peut influer un peu dans le sens d’une femme, mais que les représentations sont rarement franchement « féminines ». Alors que dans certaines cultures slaves, il ne fait aucun doute que la mort est une femme. Mais bon, comme le dirait mon ami Perceval, un Maure c’est comme un Angle, simplement le membre d’un peuple.
En anglais on appelle la mort "the grim reaper" (le faucheur lugubre) et c'est plutôt un personnage masculin, joué par John Cleese dans "Monty Python : Le Sens De La Vie".
Merci pour ces précisions, je ne suis malheureusement pas assez à l'aise pour les lire en anglais de façon fluide et cela me désole ! La mort est donc de sexe variable selon les cultures. Pourvu que les Ottomans n'aient pas pris Constantinople pendant qu'on en dissertait. Merci d'avoir trollé, et bonne nuit à tous :)
Je viens de vérifier dans "Mortimer", et le "une fois pour toutes, la mort est de sexe masculin" est une note du traducteur, pas de l'auteur. Le "une fois pour toutes" prend toute sa saveur quand on sait que le traducteur trouvera une manière originale de le dire dans chacun des tomes suivants.
Bah en même temps c'est un récit autobiographique donc on peut supposer que ça reflète simplement la réalité. Dire que c'est caricatural n'a pas de sens ici.
Je suis d'accord, ça m'agaçait déjà dans Comme Convenu. Mais dès qu'on soulève ce point, on se fait rabrouer par des lecteurs (jamais par Laurel). D'un côté Laurel se déclare féministe, de l'autre elle se rabaisse continuellement et met Adrien sur un piédestal. C'est triste, mais courant il me semble. Et l'excuse de l'autobiographie me semble un peu facile. De cette façon on pourrait raconter n'importe quoi en cherchant des justifications dans la vie de gens qu'on ne connait, en fait, pas. Laurel a la possibilité de choisir le ton de son récit, personne dans les lecteurs ne pourrait dire que "ça ne s'est pas vraiment passé comme ça". Elle choisit de présenter les choses de cette façon. Je trouve ça triste aussi.
Si en plus Adrien n'a plus le droit de travailler pour Docker, ils la jouent "petite entreprise familiale". Laurel écrit/dessine les livres, il gère l'administratif.
je ressens aussi le côté Laurel rabaissée et Adrien mis sur un piédestal, mais je n'ai pas l'impression que cela soit lié au sexe des personnes. Laurel est loin d'être le seul individu qui se sous-estime, peut-être par excès d'humilité, manque de confiance en elle, voire syndrome de l'imposteur. Des hommes font aussi ce genre de choses, je n'ai pas l'impression que ce soit un comportement particulièrement féminin mais que c'est vraiment lié à la sensibilité et à l'éducation +/- valorisante que chacun a reçu. Quant à mettre sur un piédestal la personne dont on est amoureux, quoi de plus normal, l'amour rend aveugle, c'est bien connu. Au final, si on lit l'histoire de "Comme convenu" dans son ensemble, on voit quand même que c'est Laurel qui était la moins naïve et s'est laissée convaincre par Adrien. Il est mis sur un piédestal dans certaines pages, car dessiné par la femme qui l'aime, mais n'a pas pour autant le rôle du gars qui a toujours raison. Ce que je préfère retenir, c'est qu'une histoire pareille aurait pu déchirer un couple (en accusant l'autre de les avoir mis dans cette situation) mais qu'ils ont réussi à se pardonner leurs erreurs et avancer ensemble pour trouver une solution.
Il ne faut pas oublier que "Laurel" est le personnage principal qui s'adresse au lecteur. Elle explique parfois le contexte de l'histoire en cassant le 4e mur mais pour une meilleure fluidité dans la naration, il lui faut un interlocuteur. Dans cette situation, "Adrien" semble le personnage adapté pour cela. Ça ne peut être "Cerise" ou "le Chat".
Il n'y a pas de question de "féministe" ou autre "rabaissement". C'est très classique comme façon de narrer.
*Spoil*
Actuellement, je me suis mis à regarder "Castlevania" sur Netflix, tiré du jeu vidéo dont le héros fait partie de la famille "Belmont" (le nom de famille des différents héros de chaque jeu Castlevania). Il rencontre une femme magicien qui va prendre littéralement les grands choix dans son épopée, si on prend du recul. Pourtant à aucun moment on ne pense que Belmont soit rabaissé ou que son amie soit mise sur un piédestal ;)
Triste si c’est inconscient. Mais ça peut être un choix délibéré pour entretenir le personnage tel qu’il plait au lectorat/mécénat, auquel cas c’est triste aussi, mais différemment.
Les procédés stylistiques et les artifices de narration de ne sont pas neutres. Le choix de ce que l’on raconte et de ce que l’on tait non plus, pas plus que le rythme, les raccourcis et les dilations du temps. C’est d’ailleurs l’intérêt d’une œuvre littéraire …
Ca me fait un peu ça aussi comme impression, MAIS : * il y a forcément des choix scénaristiques qui sont faits pour expliquer à nous lecteurs la situation * Dans le passé, quand Adrien a pris les choses en main en expliquant que c'était normal, bah ça l'était pas, donc c'est pas forcément "Homme fort sait tout", puisqu'il s'était fait rouler par les deux zaffreux. * A priori le perso de Laurel n'a pas le permis (et est enceinte, donc peut être fatiguée, ou peut être qu'on lui a conseillé de pas courir partout) donc c'est lui qui fait les démarches. * Enfin, à la fin ce qui compte c'est que l'organisation convienne aux deux personnes, et qu'aucun des deux ne se sente roulé.
Du coup, bon, déjà pour moi c'est pas aussi caricatural que tu le dis, et ensuite, on sait pas ce qu'il en est en vrai (et ça nous regarde pas vraiment).
Par contre, par extension, je me suis souvent dit avec comme convenu, que c'était délicat la zone floue entre la réalité et le récit. Je mexplique: souvent dans comme convenu on disait "nan mais là ils sont trop naïfs", parce que dans le récit ça donnait l'impression que les persos l'étaient (parce que racontés avec le recul, forcément, quand on lit c'est facile à dire). Alors que dans la vraie vie, c'est bien plus dur de détecter les trucs louches. Du coup y'avait un peu un dialogue de sourds avec Laurel qui disait "mais j'ai ecpliqué pourquoi on a fait comme ça/pourquoi on n'a pas eu le choix". Bref, c'est un peu hors sujet, mais tout ça pour dire que le passage de sa propre vie à un récit auto-biographique est forcément un peu délicat.
Tout à fait d'accord, et on a même un peu de recul ici aussi.
L'avocat malhonnête (qui encourage les bakchich payés à ses amis pour mettre le dossier sur le haut de la pile) aurait très certainement réussi à me tromper également. Ce n'est qu'avec le recul et en me posant tranquillement pour y réfléchir sans avoir le stress des personnages par rapport aux enjeux que je me dis que c'était peine perdue cette histoire de carte verte vu leur dossier (je ne parle que du dossier, pas des capacités).
C'est drôle, parce que moi j'ai l'impression complètement inverse : qu'Adrien est constamment présenté comme le vrai personnage naïf de l'histoire, qui croit sur parole ce que lui disent ses amis/associés (dans Comme convenu), puis l'avocat (dans Californid), et qui va finalement mener le couple à une perte phénoménale d'argent, tandis que Laurel, dans sa naïveté affichée, est la vraie voix de la raison, ou du bon sens en tout cas (même si elle a tout de même le tort de se laisser convaincre par Adrien qui semble tellement sûr de lui)... Pour moi, ces histoires sont plutôt un portrait à charge d'Adrien, et donc pas du tout une glorification de la sagesse masculine...
Oui ça fait partie du cliché : la fille est plus maline mais son innocence est sa sensibilité l'empêchent de voir qu’elle devrait se faire davantage confiance. Là où ça pêche un peu c’est que le trait est un peu gros : ah bon le prix de l’immobilier ? Ah oui les frais de port ? Incroyable la législation sur l’immigration. Pas quand on vit dans le pays, qu’on a plus de 12 ans et accès à Internet ...
Si elle a décidé de raconter honnêtement son histoire, dans laquelle ils se sont fait avoir tous les 2 à répétition (y compris sur l'immigration et malgré leur accès à internet), elle ne va changer le déroulé des évènements parce que sinon "ça fait cliché". Je ne comprend pas où vous voulez en venir. Qu'aurait-il fallu pour que vous soyez content(e) ?
On ne retranscrit jamais honnêtement la réalité (ce qui n’aurait que peu d’intérêt d’ailleurs) on ne fait au mieux que raconter une histoire qui mêle les souvenirs des événements et notre propre subjectivité. Le tout retouché à la fois par les contraintes du format, les choix esthétiques, la volonté de convoyer telle émotion, etc. Ce que je trouve dommage ici c’est que cette retouche est trop radicale (alors que la réalité est toujours nuancée), aspirée par la tentation de verser dans la facilité du cliché.
Vous (ou qqn du même pseudo) dites plus haut qu’il y a sans doute une exagération sur la découverte des frais de transport, et vous semblez considérer comme évident que dans le monde réel les animaux ne parlent pas, donc vous percevez bien instinctivement qu’il y a une différence entre ce récit en bd et la réalité (même si on considère la réalité perçue par l’auteure comme « la » réalité).
Cette conversation dessinée ici n’a peut être pas eu lieu, et si elle a eu lieu, on peut dire qu’elle n’est pas survenue un beau matin sans qu’aucun des personnages ne réfléchisse au sujet avant. Le choix d’amener tous les éléments par la voix du personnage d’Adrien avec le personnage de Laurel qui tombe des nues comme si elle n’avait jamais songé à l’usage de l’argent (plutôt que de répondre, de dire ce qu’elle avait projeté etc ; bref de donner accès à son intelligence) est un raccourci qui aurait pu laisser place à une construction plus riche. Et je ne crois pas, contrairement à d’autres, qu’il s’agit de glorifier la sagesse masculine, tout le monde a indiqué qu’Adrien passe régulièrement pour un pigeon. Je crois qu’il s’agit de s’appuyer sur les stéréotypes pour plaire au lecteur dont on pense qu’il n’aime pas être bousculé par la complexité. Et c’est probablement un effet de l’amalgame auteure-narratrice-personnage qui entraine si on n’y prend pas garde tout.e auteur.e à essayer d’avoir le beau rôle (en l’occurrence celui de la fille sympa mais sans confiance en elle, sur laquelle tombe des malheurs qu’elle ne peut pas maîtriser et qu’on a donc envie d’aimer). C’est rigolo et reposant mais ce serait sans doute plus intéressant si c’était l’histoire d’une adulte qui fait des choix parfois bons parfois mauvais dans un monde ni démoniaque ni bienveillant …
Donc en fait vous aimeriez que Laurel raconte son histoire à votre façon, pour satisfaire votre sensibilité, parce que vous, avec la manière d'interpréter qui vous est propre, vous y voyez des clichés que d'autres ne voient pas (voire carrément interprètent de manière totalement différente). L'artiste reste maître de son oeuvre, l'auteur décide de la manière de raconter son histoire sans avoir de compte à rendre aux lecteurs, désolée pour votre monde idéal. Vous avez le droit de ne pas aimer, évidemment, mais vouloir plier des oeuvre à vos gouts personnels et tanner les auteurs pour ça c'est un peu prétentieux je trouve.
La subtilité de la frontière entre "j'aime pas, car..." et "il aurait fallu faire comme ça, car..." Ce qui suit le "car" étant de toute façon une vision personnelle dans les 2 cas, mais dans la première phrase c'est assumé : on y parle de goût, et pas de "politiquement correct".
Il est étrange que vous vous agaciez alors que c’est vous même qui m’avez demandé de préciser comment la scène aurait pu être présentée autrement « pour que je sois contente ». Mais surtout, je crois qu’il faut distinguer deux critiques bien différentes : je ne trouve pas que la bd ait un fond idéologique politiquement incorrect qui prêterait à débat ; je trouve en revanche que la forme est affaiblie par l’absorption dans le cliché, et comme nous avons l’opportunité de réagir à l’œuvre en train de se faire, c’est l’occasion ou jamais de suggérer à Laurel de dépasser cet écueil. Suggestion sur laquelle elle peut bien sûr décider de s’asseoir ! Et au vu des autres réactions, c’est sans doute le meilleur choix de ne pas introduire de subtilité si elle veut s’adresser au même lectorat.
Alors que la statue, c'est Schwarzy ! Mais peut-être que le gars s'est entraîné pour ressembler à la statue, c'est une belle photo et une belle performance en tout cas !
Le moindre pet de côté et on te taxe de [reproche du moment à la mode].
Personne ne relève que tu fais un métier qui est un bastion masculin où les femmes ne sont pas reconnues à leur juste valeur.
Quand tu décides de t'autoéditer et que tu fais TOUTES les démarches en lien avec le livre qualifiées de typiquement masculines (papier, imprimeur, livraison, etc) personne ne vient te féliciter pour ton côté féministe qui n'a pas besoin de mec, blabla, pour gérer.
Par contre, dès que tu te reposes sur ton conjoint pour les questions juridiques ou administratives, on te reproche de le mettre sur un piédestal.
Mais je parie que si c'était toi qui avais gérer ça, on aurait accusé Adrien d'être un salaud et de te laisser crouler sous la charge mentale.
Je lisais des écrits de féministes des années 70 (pas les grands auteures mais celles qui ont vécu les manifs et actions de l'intérieur) et elles faisaient remarquer que selon leurs expériences, les pires ennemis du féminisme étaient pas les tenants du patriarcat, mais les féministes elles-mêmes.
Récemment j'ai une amie qui s'est mariée et qui a pris le nom de son mari. Elle s'est faite taxée de traitresse.
Ah mais ça, c'est clair que la même histoire en inversant les personnages, les critiques auraient été bien pire encore. Certains auraient parlé de la femme naïve qui se fait entourlouper par les beaux parleurs puis entraîne l'homme dans ses erreurs, Adam et Ève quoi, le cliché géant ! Mais je crois que la force de Laurel c'est qu'elle s'en fiche pas mal. Elle ne laissera jamais personne lui dicter ce qu'elle décide de raconter et de quelle manière le faire. Elle ne s'embête même pas à répondre à ceux qui essaient de l'influencer, j'aimerais bien savoir faire pareil et m'en moquer comme de mes premières chaussettes mais s'il m'arrivait la même chose ça me gonflerait.
Je n'interviens jamais dans les commentaires mais les lis régulièrement, et j'ai envie de poser un petit message de soutien à celui-ci. C'est assez dingue de voir les politisés de tout poil essayer de venir calquer leur vision et interprétation personnelle et idéologique au moindre trait de dessin. Probablement pour trouver quelque chose à critiquer, pour se sentir important, ou quelque chose du genre. Le commentaire encore au-dessus est priceless, l'auteur prétend littéralement mieux savoir que Laurel elle-même ce qu'il s'est vraiment passé :'D Bref, courage Laurel, face à ces malades.
En effet, tu as raison, si la situation était inversée, les critiques seraient aussi présentes. 🤔 J'ai presque 40 ans, je ne vis plus les commentaires de la même façon qu'au début du blog, où ils pouvaient me faire beaucoup de mal. 😌 J'adore les lire, et il y a parfois des conseils et avis pertinents (et j'en tiens parfois compte car il faut toujours s'améliorer). 🙂 Donc je les laisserai toujours ouverts.
Si mes souvenirs sont bons, je crois à une époque que c'était bien chaud (mais pas que pour ce blog d'ailleurs). C'est clair qu'à la place de Laurel, je crois que j'aurais déjà fermé les commentaires.
Franchement, la place d'Adrien je l'interprète plus par le fait que, de part sa formation, il connaît bien l'entreprenariat.
Dans ma ville, l'Université et les Ecoles d'ingénieurs sont regroupées au même endroit. Quand j'étais étudiante à la fac, je voyais tous les mois des forum et des formations pour les étudiants dans l'ingénierie sur comment monter sa société, à quoi faut-il prendre garde, les questions juridiques, les questions de financement, etc.
Franchement, quand j'ai commencé à travailler, mon coloc qui était ingénieur s'occupait de toutes les questions "pratiques" dans l'appart et informatiques, et moi de tout ce qui était administratif, au vu de ma formation (économie/droit/RH/administration).
Des années plus tard, j'ai eu UNE coloc qui avait aussi fait ingénieure. Elle aussi s'occupait des questions "pratiques" et informatique et moi, toujours des questions administratives et autres.
Au final, la répartition des tâches s'est faite à cause de la répartition des formations et des connaissances y relatives.
Quand je vois tout ce que fait Laurel, je ne peux que me dire qu'il doit également en aller de même.
Franchement, qu'un informaticien ait des connaissances de comment monter une start-up et des démarches juridiques et autres, c'est du domaine de la logique, non du patriarcat.
En tout cas, tu as raison Erable... heureusement qu'elle s'en fiche, parce que comme toi, je pense que ça ferait plus que me gonfler.
Je n'avais pas réfléchi au côté connaissances en startup et démarches juridiques, mais il ne serait pas étonnant qu'après des études d'ingénieur et un boulot demandant d'avoir des conversations en anglais régulièrement Adrien soit le plus à l'aise des deux pour discuter avec l'avocat véreux. D'autant plus qu'il a le permis de conduire et qu'il ne subit pas l'éventuelle fatigue de la grossesse. Ça n'aura pas suffi pour l'empêcher de se faire avoir avec la carte verte, malheureusement, ou heureusement si le bonheur était finalement en Bretagne. L'harmonie du couple et le bonheur familial reste la meilleure réponse apportée aux néoféministes qui se trompent de combat. Les collègues qui écrivent comme ça pour fustiger les affreu.se.x.s agent.e.s du patriarcat mais se plaignent sans cesse de leur vie de couple/famille, ça me fait bien de la peine.
Mais une pression importante, c'est un anticyclone, et hop il ne pleut plus ! J'aime bien troller avec vous :) vous avez des idées de troll et des références qui me plaisent beaucoup, ainsi qu'un correcteur orthographique agréablement farceur
Je l’ai recueilli à la société protectrice des IA, il avait été rejeté par France 2 après son travail trop créatif dans le sous-titrage des discours présidentiels.
Erable - il y a 3 ans
Question peut-être bête, mais c'est pas possible de sous-louer le bureau ?
RépondreNico - il y a 3 ans
Juste un tiroir éventuellement ?
RépondreErable - il y a 3 ans
:D
RépondreEn vrai, je ne connais pas la loi sur le sujet et encore moins la loi américaine, c'est interdit je suppose ?
Rose - il y a 3 ans
C’est pas un peu caricatural le garçon qui a immédiatement tout compris (puisque l’argent, la stratégie, le droit, l’immobilier ce sont des affaires d’homme) et qui explique patiemment le monde à la fille si naïve qui aurait couru à l'échec sans son protecteur ? Heureusement qu'il prend soin de bien gérer les émotions que ça peut susciter chez elle, on ne sait jamais si ses hormones ne vont pas déclencher une crise d’hystérie, pauvre petite chose qui n’est pas faite comme lui pour le monde des adultes.
RépondreTiens chéri, pour te remercier de prendre le temps de m’aider à y voir clair après ta dure journée de travail, je vais te faire des pan cakes dès que j’aurai passé l’aspirateur, va lire ton journal en attendant que les années 50 se terminent.
bc - il y a 3 ans
Camaradad.e, elle est peut-être soulagée que quelqu'un d'autre prenne en charge ce genre de problème/procédure (pour faire baiser sa charge mentale ou elle est peut-être moins à l'aise en anglais (le vocabulaire des démarches administratives et légales n'est pas le plus simple). Tout n'est pas rapport de force femme/homme enfin je l'espère pour vous.
RépondreRose - il y a 3 ans
Quand on parle d’argent, il est rare que l’on ne soit pas dans un rapport de force, « camarde ».
Répondrejacques-humule - il y a 3 ans
Superbe lapsus entre baisser et baiser. Surtout quand on parle de relations homme/femme
RépondreRose - il y a 3 ans
Littéralement un lapsus linguae (glissement de langue) en bon french.
RépondreErable - il y a 3 ans
Halte, ceci est un détournement de troll !
RépondreLa camarde est une figure allégorique représentant la mort. Elle est ainsi nommée pour son absence de nez ("camard" veut dire "qui a le nez plat") puisqu'elle est représentée sous la forme d'un squelette.
Dans la pièce de Rostand, Cyrano de Bergerac, sentant sa fin proche, déclara :
... Je crois qu'elle regarde
Qu'elle ose regarder mon nez, cette Camarde!
Rose - il y a 3 ans
Détourner le troll, pourquoi pas, mais saurez vous maintenant le conduire dans un endroit intéressant ?
RépondreMais au fait, pourquoi la mort serait elle une figure féminine ? (Sauf chez Pratchett).
Erable - il y a 3 ans
Pratchett fait loi, le reste n'est rien à côté.
RépondreMais si je voulais jeter de l'huile sur le troll, je dirais que la mort est connue pour sa danse, et tout le monde sait bien que la danse est une activité féminine.
Dakryk - il y a 3 ans
Laurel décrit comme cela s'est passé, aurait-il fallu imaginer une autre version pour satisfaire les bien-pensants ? ... Les hommes peuvent aider les femmes sans implication d'une supériorité toxique quelconque ....
RépondreBlt - il y a 3 ans
Oui, ça c’est passé exactement comme ça, avec les animaux qui parlent et tout. Et Laurel qui est une pure artiste naïve et détachée des choses matérielles, a fixé le prix de vente de sa bd sans avoir la moindre idée du fait que le transport était payant ou que le site prenait une marge.
RépondreErable - il y a 3 ans
Faut avouer que la surprise de Laurel face au frais d'envoi est un peu étonnante. Je suppose, tout de même, que les renseignements sur le sujet étaient pris avant de fixer le prix des précommandes pour le Ulule (de même que pour les frais de production).
RépondrePour la réflexion sur les animaux qui parlent, c'est votre façon de participer à la compétition de troll sur les commentaires de cette page ? Bien joué ^^
Rose - il y a 3 ans
Tout comme le baiser (de la mort), si on veut aller par là : une activité mixte, mais où le talent est fourni par le côté féminin …
RépondreErable - il y a 3 ans
En réalité, je ne crois pas que le personnage de la mort soit si féminin que ça. Le mot est féminin (comme la naissance, l'enfance, la croissance, la jeunesse, la puberté, la sénescence... toutes les étapes de la vie) mais un squelette n'a pas de sexe.
RépondrePour trancher, il faudrait mesurer l'écartement du bassin. Je vous propose que la première d'entre nous qui en a l'occasion s'en charge, puis se débrouille pour contacter un médium qui transmettra la réponse à l'autre.
jacques-humule - il y a 3 ans
La mort est de genre féminin...en français mais pas en allemand par exemple. Il faudrait voir d'autres langues encore.
RépondreEstelle - il y a 3 ans
Ça ne tranche rien, mais les Parques sont des entités féminines.
RépondreJenny - il y a 3 ans
Et encore... les archéologue ne peuvent pas distinger facilement entre un squelette d'homme et de femme âgée.
RépondreHildebert - il y a 3 ans
@ Erable
Répondre"mort" est féminin comme "couille", "bite", "barbe", et à l'inverse de "ovaire", "vagin", "clitoris".
La disparition du neutre dans la langue française a généré pas mal d'incohérences. Quoi que son maintient dans d'autres langue (allemand) ne garanti pas non plus que neutre, masculin et féminin soient utilisés à bon escient.
"Pour trancher, il faudrait mesurer l'écartement du bassin."
Gaffe: si ta question porte sur le genre et non le sexe biologique on n'a pas fini d'être ennuyés.
Moi je mise pour le "non-genré": pas de pénis mais pas de vulve non plus dans la plupart des représentations (1).
(1) certaines fresques de danses macabres montre la mort comme un cadavre en cours de putréfaction donc à priori la présence d'organes génitaux doit être visible.
Erable - il y a 3 ans
Je suis biologiste. Le genre, en dehors de la grammaire, est pour moi du domaine de la croyance et les sciences expérimentales ne tiennent pas compte des croyances.
RépondreLes rôles, centres d'intérêts ou habits attribués selon les sexes ne sont pas des faits biologiques non plus. En biologie, l'organisme humain possède un sexe qu'il n'a certes pas choisi, mais il en fait ce que bon lui semble et cela ne l'empêche pas de choisir ce qu'il accomplira dans sa vie ou ce qu'il veut montrer comme aspect extérieur.
Cette vision logique et basée sur des faits anatomique me semble infiniment plus sensée que d'imaginer des "genres" qui seraient justement basés sur des clichés, ou carrément sur des ressentis. Un ressenti n'est pas un argument scientifique.
Ma question portait donc bien sur le sexe de la mort, et ce n'était évidemment pas une question sérieuse. Merci d'avoir prolongé le troll, je ne me replongerai pas dans celui-là, par contre, il m'ennuie autant que le troll créationnisme ou celui terre plate, mais j'ai appris grâce à vous que la mort était parfois représentée façon zombie et je trouve ça marrant. Je ferai des recherches pour trouver les fresques en question, merci.
Hildebert - il y a 3 ans
@Erable
RépondreDésolé, je faisais aussi du trollage à l'ancienne (à but purement humoristique). Pas mal votre technique pour dévier un trollage offensif, avec votre accord, je l'utiliserai :).
Dans mes études de médecine on m'avait appris à différencier le langage de la biologie de celui de la langue commune et d'autres langages spécialistes ce qui explique que le mot "fruit" puisse avoir différents sens ou celui de "police" (penser à l'imprimerie).
Pour les représentation de la mort en version non squelette, comme source rapide d'accès je vous invite à consulter l'article de wikipédia sur les danses macabres mais aussi celui sur les transi(s), "sculpture funéraire représentant le défunt de façon réaliste, nu, voire en putréfaction"
Les organes génitaux y sont ils représentés?
En guise de réponse, je citerai une blague de Toto de mon enfance:
trigger warning: gore:
"- allo la police, j'ai trouvé un cadavre sur la plage!
- c'est un homme ou une femme?
- je sais pas, les crabes y ont bouffé la différence"
Erable - il y a 3 ans
Vous avez raison, évidemment, sur la terminologie, mais je suis extrémiste biologiste et, comme tous les extrémistes, très intolérante envers ce qui touche tout ce qui a tant de prix à mes yeux. Je suis la relou qui répond "un haricot vert aussi" quand on m'annonce fièrement qu'une tomate est un fruit, et qui saute au plafond quand un champignon est classé dans les végétaux.
RépondreEt puis je suis une femme qui ne se maquille pas, n'a que 3 paires de chaussures (baskets, imperméables de rando, sandales), aime le milieu geek (à l'ancienne) scientifique et technologique, considère l'achat d'habits comme un mal nécessaire, aime broder, faire du crochet, prendre soin des petits, discuter... et je détesterais que ce soit ces critères tellement subjectifs et non scientifiques qui fassent ou non de moi une femme (voire pire, un certain pourcentage de femme).
La biologie me laisse libre d'envoyer valser toutes les constructions sociales, alors que je les trouve au contraire renforcées par cette théorie des "genres". Je ne reconnais donc que le genre humain (ce qui ne m'empêche pas d'appeler quelqu'un par le prénom qu'il s'est choisi, si ça peut lui faire plaisir, la détresse de la personne en face passe avant mon extrémisme dans le cadre d'une relation humain à humain).
Merci pour les sources, j'avais cherché aussi de mon côté et c'est fou comme les représentations de la mort sont variées.
Le transi de René de Chalon a gardé sa petite feuille de vigne ;) celui de Guillaume Lefranchois est riche en vers mais conserve sa pudeur dans la mort. Pour les danses macabres, c'est dur à dire, quel dommage que l'humain ait perdu son os pénien au cours de l'évolution :D
Merci pour la blague, entre beurk et ha ha ha, et faites donc pour les détournements de troll : la technique est libre de droits :)
Rose - il y a 3 ans
Soyons scientifique dans le raisonnement : un transi représente un mort en particulier (et pas la mort en général), il a logiquement le sexe de cette personne quand elle était vivante, sans que cela permette de connaître le sexe de la mort.
RépondreDommage qu’Erable ait écarté le critère du nombre de paires de chaussures, ça aurait sans doute permis de conclure.
Sait on si la mort regarde des comédies romantiques avec Hugh Grant ?
Hildebert - il y a 3 ans
@Rose: les transi sont en effet des morts particuliers. (Reste à savoir le mort avait un sexe définit :P :D)
RépondreOn pourrait trouver des représentations éventuellement sexuée de la le mort sur les danses macabres, mais apparemment sur le modeste fil de ce blog nous n'en avons pas observé. Peut-être une inspiration possible pour Laurel? Et pourquoi pas une mort asexuée ou une mort hermaphrodite?
Je suppose que nos anciens, même débarrassé de toute pudibonderie, seraient peu tentés de représenter le/la Mort avec des organes sexuels : ceux-ci étant créateurs de vie, cela me semblerait incohérent... A moins que les organes soient justement représentés comme incapables de re-créer la vie? Ou que la représentation de la création de la vie soit une allusion à l'ambivalence mort/vie: sur les cadavres naissent les asticots, sur le compost pousse les roses...
On continue jusqu'au 10000ème post? :D
Hildebert - il y a 3 ans
@Erable
Répondre"Je suis la relou qui répond "un haricot vert aussi" quand on m'annonce fièrement qu'une tomate est un fruit, et qui saute au plafond quand un champignon est classé dans les végétaux."
+1 :)
Ma réponse à "une tomate c'est un fruit?
- ça dépend dans quelle langue..."
Variante:
"Définissez ce que vous entendez par <fruit>".
Pour aller dans les extrêmes, le vivant est une continuité, un genre de courbe de Gauss avec plusieurs pics... et des zones très peu fréquentées entre mais qui existent bien. La notion de "vivant" est un de ces pics... Si on met rarement en doute le fait qu'une carotte soit un être vivant, le virus est-il vivant? Le prion est-il vivant? Tout est question de définition en fait...
Erable - il y a 3 ans
A titre personnel, j'aime bien la définition du vivant qui se base sur l'existence d'une évolution darwinienne (donc par mutation, dérive génétique et sélection naturelle). Cette définition inclut les virus, mais pas les prions.
RépondreAprès, est-ce la meilleure définition ? On peut effectivement continuer jusqu'au 1000ème post :)
Rose - il y a 3 ans
La vie ? Facile : c’est tout ce qui participe du grand complot ourdi par les acides nucléiques pour rencontrer des copains.
RépondreErable - il y a 3 ans
Le vivant n'est donc que le véhicule des gènes égoïstes, servant à les faire voyager dans le temps et l'espace ?
RépondreEt nous, on pinaille pépouze sur le sexe de la mort, on est vraiment à côté de la plaque ^^
Erable - il y a 3 ans
Mais quel est l'âge de la mort ?
RépondreMerci de remettre une pièce dans le jukebox ^^
Erable - il y a 3 ans
C'est très pertinent, comme remarque ! Ce troll va finir par devenir intéressant, si ça continue :D
RépondreErable - il y a 3 ans
Chez Pratchett, je me demande si ce n'est pas le traducteur français qui fait une petite blague à chaque fois pour préciser que la mort est un personnage masculin. "Un mâle nécessaire", si je me souviens bien.
RépondreIl marche pas mal, en tout cas, ce détournement de troll :)
Schtroumpf a Malibu - il y a 3 ans
Dans Pratchett DEATH est clairement decrit comme le grand pere de Susan Sto Helit.
RépondreErable - il y a 3 ans
Ca ne fait aucun doute, je ne voulais pas dire par là que la mort est une femme dans l'oeuvre originale mais je me demandais juste si sa masculinité est précisée en note de bas de page car on dit "the death" et non "la mort". Le nom n'est pas du genre féminin, alors est-ce que la personalisation at
RépondreErable - il y a 3 ans
Plouf, clic à côté.
RépondreEst-ce que la personnalisation anthropomorphique de la mort a un sexe déterminé dans la culture anglo-saxonne ? Je ne sais pas.
Rose - il y a 3 ans
Il y a un petit flou dans les premiers tomes (en utilisant plutôt « it » que « he ») mais l’hésitation est bien là (personnage neutre ou doté d’un genre) parce que pour un lecteur anglais, il est assez naturel de penser que c’est un faucheur et pas une faucheuse. La question est en fait assez dépendante des langues et des cultures, en français j’ai l’impression que c’est le genre grammatical du mot qui peut influer un peu dans le sens d’une femme, mais que les représentations sont rarement franchement « féminines ». Alors que dans certaines cultures slaves, il ne fait aucun doute que la mort est une femme. Mais bon, comme le dirait mon ami Perceval, un Maure c’est comme un Angle, simplement le membre d’un peuple.
RépondreAuryn - il y a 3 ans
En anglais on appelle la mort "the grim reaper" (le faucheur lugubre) et c'est plutôt un personnage masculin, joué par John Cleese dans "Monty Python : Le Sens De La Vie".
RépondreErable - il y a 3 ans
Merci pour ces précisions, je ne suis malheureusement pas assez à l'aise pour les lire en anglais de façon fluide et cela me désole !
RépondreLa mort est donc de sexe variable selon les cultures. Pourvu que les Ottomans n'aient pas pris Constantinople pendant qu'on en dissertait.
Merci d'avoir trollé, et bonne nuit à tous :)
Erable - il y a 3 ans
Je viens de vérifier dans "Mortimer", et le "une fois pour toutes, la mort est de sexe masculin" est une note du traducteur, pas de l'auteur.
RépondreLe "une fois pour toutes" prend toute sa saveur quand on sait que le traducteur trouvera une manière originale de le dire dans chacun des tomes suivants.
rbg - il y a 3 ans
Bah en même temps c'est un récit autobiographique donc on peut supposer que ça reflète simplement la réalité.
RépondreDire que c'est caricatural n'a pas de sens ici.
Sardine - il y a 3 ans
Je suis d'accord, ça m'agaçait déjà dans Comme Convenu.
RépondreMais dès qu'on soulève ce point, on se fait rabrouer par des lecteurs (jamais par Laurel).
D'un côté Laurel se déclare féministe, de l'autre elle se rabaisse continuellement et met Adrien sur un piédestal.
C'est triste, mais courant il me semble.
Et l'excuse de l'autobiographie me semble un peu facile. De cette façon on pourrait raconter n'importe quoi en cherchant des justifications dans la vie de gens qu'on ne connait, en fait, pas.
Laurel a la possibilité de choisir le ton de son récit, personne dans les lecteurs ne pourrait dire que "ça ne s'est pas vraiment passé comme ça". Elle choisit de présenter les choses de cette façon.
Je trouve ça triste aussi.
Estelle - il y a 3 ans
Là, c'est plutôt l'artiste et son agent.
RépondreSi en plus Adrien n'a plus le droit de travailler pour Docker, ils la jouent "petite entreprise familiale". Laurel écrit/dessine les livres, il gère l'administratif.
Auryn - il y a 3 ans
Il me semble qu'il parle mieux anglais qu'elle, c'est pour ça que c'est lui qui fait toutes les démarches.
RépondreBlt - il y a 3 ans
Il me semble qu’il fait toutes les démarches, c’est pour ça qu’il parle mieux anglais qu’elle.
RépondreEstelle - il y a 3 ans
Tu ne vas pas nous faire patienter jusqu'à lundi avec ce suspense, quand même ?
RépondreErable - il y a 3 ans
je ressens aussi le côté Laurel rabaissée et Adrien mis sur un piédestal, mais je n'ai pas l'impression que cela soit lié au sexe des personnes.
RépondreLaurel est loin d'être le seul individu qui se sous-estime, peut-être par excès d'humilité, manque de confiance en elle, voire syndrome de l'imposteur. Des hommes font aussi ce genre de choses, je n'ai pas l'impression que ce soit un comportement particulièrement féminin mais que c'est vraiment lié à la sensibilité et à l'éducation +/- valorisante que chacun a reçu.
Quant à mettre sur un piédestal la personne dont on est amoureux, quoi de plus normal, l'amour rend aveugle, c'est bien connu.
Au final, si on lit l'histoire de "Comme convenu" dans son ensemble, on voit quand même que c'est Laurel qui était la moins naïve et s'est laissée convaincre par Adrien. Il est mis sur un piédestal dans certaines pages, car dessiné par la femme qui l'aime, mais n'a pas pour autant le rôle du gars qui a toujours raison.
Ce que je préfère retenir, c'est qu'une histoire pareille aurait pu déchirer un couple (en accusant l'autre de les avoir mis dans cette situation) mais qu'ils ont réussi à se pardonner leurs erreurs et avancer ensemble pour trouver une solution.
Erable - il y a 3 ans
Oops, désolée Estelle, mon message s'adressait à Sardine
RépondreWendigo - il y a 3 ans
Il ne faut pas oublier que "Laurel" est le personnage principal qui s'adresse au lecteur.
RépondreElle explique parfois le contexte de l'histoire en cassant le 4e mur mais pour une meilleure fluidité dans la naration, il lui faut un interlocuteur.
Dans cette situation, "Adrien" semble le personnage adapté pour cela. Ça ne peut être "Cerise" ou "le Chat".
Il n'y a pas de question de "féministe" ou autre "rabaissement". C'est très classique comme façon de narrer.
*Spoil*
Actuellement, je me suis mis à regarder "Castlevania" sur Netflix, tiré du jeu vidéo dont le héros fait partie de la famille "Belmont" (le nom de famille des différents héros de chaque jeu Castlevania).
Il rencontre une femme magicien qui va prendre littéralement les grands choix dans son épopée, si on prend du recul.
Pourtant à aucun moment on ne pense que Belmont soit rabaissé ou que son amie soit mise sur un piédestal ;)
Blt - il y a 3 ans
Triste si c’est inconscient. Mais ça peut être un choix délibéré pour entretenir le personnage tel qu’il plait au lectorat/mécénat, auquel cas c’est triste aussi, mais différemment.
RépondreBlt - il y a 3 ans
Les procédés stylistiques et les artifices de narration de ne sont pas neutres. Le choix de ce que l’on raconte et de ce que l’on tait non plus, pas plus que le rythme, les raccourcis et les dilations du temps. C’est d’ailleurs l’intérêt d’une œuvre littéraire …
RépondreSuper Salade - il y a 3 ans
Ca me fait un peu ça aussi comme impression, MAIS :
Répondre* il y a forcément des choix scénaristiques qui sont faits pour expliquer à nous lecteurs la situation
* Dans le passé, quand Adrien a pris les choses en main en expliquant que c'était normal, bah ça l'était pas, donc c'est pas forcément "Homme fort sait tout", puisqu'il s'était fait rouler par les deux zaffreux.
* A priori le perso de Laurel n'a pas le permis (et est enceinte, donc peut être fatiguée, ou peut être qu'on lui a conseillé de pas courir partout) donc c'est lui qui fait les démarches.
* Enfin, à la fin ce qui compte c'est que l'organisation convienne aux deux personnes, et qu'aucun des deux ne se sente roulé.
Du coup, bon, déjà pour moi c'est pas aussi caricatural que tu le dis, et ensuite, on sait pas ce qu'il en est en vrai (et ça nous regarde pas vraiment).
Par contre, par extension, je me suis souvent dit avec comme convenu, que c'était délicat la zone floue entre la réalité et le récit. Je mexplique: souvent dans comme convenu on disait "nan mais là ils sont trop naïfs", parce que dans le récit ça donnait l'impression que les persos l'étaient (parce que racontés avec le recul, forcément, quand on lit c'est facile à dire). Alors que dans la vraie vie, c'est bien plus dur de détecter les trucs louches. Du coup y'avait un peu un dialogue de sourds avec Laurel qui disait "mais j'ai ecpliqué pourquoi on a fait comme ça/pourquoi on n'a pas eu le choix". Bref, c'est un peu hors sujet, mais tout ça pour dire que le passage de sa propre vie à un récit auto-biographique est forcément un peu délicat.
Erable - il y a 3 ans
Tout à fait d'accord, et on a même un peu de recul ici aussi.
RépondreL'avocat malhonnête (qui encourage les bakchich payés à ses amis pour mettre le dossier sur le haut de la pile) aurait très certainement réussi à me tromper également.
Ce n'est qu'avec le recul et en me posant tranquillement pour y réfléchir sans avoir le stress des personnages par rapport aux enjeux que je me dis que c'était peine perdue cette histoire de carte verte vu leur dossier (je ne parle que du dossier, pas des capacités).
Attila Marcel - il y a 3 ans
6000 dollars un bureau, et en location par dessus le marché !
RépondreComme dirait l'écureuil, j'aurais dû faire menuisier.
Cam - il y a 3 ans
C'est drôle, parce que moi j'ai l'impression complètement inverse : qu'Adrien est constamment présenté comme le vrai personnage naïf de l'histoire, qui croit sur parole ce que lui disent ses amis/associés (dans Comme convenu), puis l'avocat (dans Californid), et qui va finalement mener le couple à une perte phénoménale d'argent, tandis que Laurel, dans sa naïveté affichée, est la vraie voix de la raison, ou du bon sens en tout cas (même si elle a tout de même le tort de se laisser convaincre par Adrien qui semble tellement sûr de lui)... Pour moi, ces histoires sont plutôt un portrait à charge d'Adrien, et donc pas du tout une glorification de la sagesse masculine...
RépondreBlt - il y a 3 ans
Oui ça fait partie du cliché : la fille est plus maline mais son innocence est sa sensibilité l'empêchent de voir qu’elle devrait se faire davantage confiance. Là où ça pêche un peu c’est que le trait est un peu gros : ah bon le prix de l’immobilier ? Ah oui les frais de port ? Incroyable la législation sur l’immigration. Pas quand on vit dans le pays, qu’on a plus de 12 ans et accès à Internet ...
RépondreBlt - il y a 3 ans
*ET sa sensibilité
RépondreErable - il y a 3 ans
Si elle a décidé de raconter honnêtement son histoire, dans laquelle ils se sont fait avoir tous les 2 à répétition (y compris sur l'immigration et malgré leur accès à internet), elle ne va changer le déroulé des évènements parce que sinon "ça fait cliché".
RépondreJe ne comprend pas où vous voulez en venir. Qu'aurait-il fallu pour que vous soyez content(e) ?
Blt - il y a 3 ans
On ne retranscrit jamais honnêtement la réalité (ce qui n’aurait que peu d’intérêt d’ailleurs) on ne fait au mieux que raconter une histoire qui mêle les souvenirs des événements et notre propre subjectivité. Le tout retouché à la fois par les contraintes du format, les choix esthétiques, la volonté de convoyer telle émotion, etc. Ce que je trouve dommage ici c’est que cette retouche est trop radicale (alors que la réalité est toujours nuancée), aspirée par la tentation de verser dans la facilité du cliché.
RépondreVous (ou qqn du même pseudo) dites plus haut qu’il y a sans doute une exagération sur la découverte des frais de transport, et vous semblez considérer comme évident que dans le monde réel les animaux ne parlent pas, donc vous percevez bien instinctivement qu’il y a une différence entre ce récit en bd et la réalité (même si on considère la réalité perçue par l’auteure comme « la » réalité).
Cette conversation dessinée ici n’a peut être pas eu lieu, et si elle a eu lieu, on peut dire qu’elle n’est pas survenue un beau matin sans qu’aucun des personnages ne réfléchisse au sujet avant. Le choix d’amener tous les éléments par la voix du personnage d’Adrien avec le personnage de Laurel qui tombe des nues comme si elle n’avait jamais songé à l’usage de l’argent (plutôt que de répondre, de dire ce qu’elle avait projeté etc ; bref de donner accès à son intelligence) est un raccourci qui aurait pu laisser place à une construction plus riche. Et je ne crois pas, contrairement à d’autres, qu’il s’agit de glorifier la sagesse masculine, tout le monde a indiqué qu’Adrien passe régulièrement pour un pigeon. Je crois qu’il s’agit de s’appuyer sur les stéréotypes pour plaire au lecteur dont on pense qu’il n’aime pas être bousculé par la complexité. Et c’est probablement un effet de l’amalgame auteure-narratrice-personnage qui entraine si on n’y prend pas garde tout.e auteur.e à essayer d’avoir le beau rôle (en l’occurrence celui de la fille sympa mais sans confiance en elle, sur laquelle tombe des malheurs qu’elle ne peut pas maîtriser et qu’on a donc envie d’aimer). C’est rigolo et reposant mais ce serait sans doute plus intéressant si c’était l’histoire d’une adulte qui fait des choix parfois bons parfois mauvais dans un monde ni démoniaque ni bienveillant …
Erable - il y a 3 ans
Donc en fait vous aimeriez que Laurel raconte son histoire à votre façon, pour satisfaire votre sensibilité, parce que vous, avec la manière d'interpréter qui vous est propre, vous y voyez des clichés que d'autres ne voient pas (voire carrément interprètent de manière totalement différente).
RépondreL'artiste reste maître de son oeuvre, l'auteur décide de la manière de raconter son histoire sans avoir de compte à rendre aux lecteurs, désolée pour votre monde idéal.
Vous avez le droit de ne pas aimer, évidemment, mais vouloir plier des oeuvre à vos gouts personnels et tanner les auteurs pour ça c'est un peu prétentieux je trouve.
Blt - il y a 3 ans
L’auteure ouvre un espace commentaire, la lectrice commente …
RépondreErable - il y a 3 ans
La subtilité de la frontière entre "j'aime pas, car..." et "il aurait fallu faire comme ça, car..."
RépondreCe qui suit le "car" étant de toute façon une vision personnelle dans les 2 cas, mais dans la première phrase c'est assumé : on y parle de goût, et pas de "politiquement correct".
Blt - il y a 3 ans
Il est étrange que vous vous agaciez alors que c’est vous même qui m’avez demandé de préciser comment la scène aurait pu être présentée autrement « pour que je sois contente ». Mais surtout, je crois qu’il faut distinguer deux critiques bien différentes : je ne trouve pas que la bd ait un fond idéologique politiquement incorrect qui prêterait à débat ; je trouve en revanche que la forme est affaiblie par l’absorption dans le cliché, et comme nous avons l’opportunité de réagir à l’œuvre en train de se faire, c’est l’occasion ou jamais de suggérer à Laurel de dépasser cet écueil. Suggestion sur laquelle elle peut bien sûr décider de s’asseoir ! Et au vu des autres réactions, c’est sans doute le meilleur choix de ne pas introduire de subtilité si elle veut s’adresser au même lectorat.
RépondreErable - il y a 3 ans
Je cherchais à comprendre. Bref, rien de bien grave dans tout ça, en tout cas :) bonne soirée
Répondresuper s - il y a 3 ans
Pourquoi louer à sans francisco ce bureau, et pas dans une ville moins cher, ou plus pres de là ou vous habitez?
RépondreErable - il y a 3 ans
Je découvre la photo en dessous : la ressemblance est impressionnante. On croirait que le gars a servi de modèle pour la statue !
Répondrezebio - il y a 3 ans
Alors que la statue, c'est Schwarzy !
RépondreMais peut-être que le gars s'est entraîné pour ressembler à la statue, c'est une belle photo et une belle performance en tout cas !
Erable - il y a 3 ans
Merci beaucoup pour le renseignement :) je ne regarde pas assez de films, pour moi Schwarzy est un type en costard qui gouvernait la Californie.
Répondrezebio - il y a 3 ans
Alors que la statue, c'est Arnold dans sa période "Conan le Barbare", donc ce n'est pas tout jeune (début des années 80) !
Répondrepetitelune - il y a 3 ans
Laurel, des fois je te plains.
RépondreLe moindre pet de côté et on te taxe de [reproche du moment à la mode].
Personne ne relève que tu fais un métier qui est un bastion masculin où les femmes ne sont pas reconnues à leur juste valeur.
Quand tu décides de t'autoéditer et que tu fais TOUTES les démarches en lien avec le livre qualifiées de typiquement masculines (papier, imprimeur, livraison, etc) personne ne vient te féliciter pour ton côté féministe qui n'a pas besoin de mec, blabla, pour gérer.
Par contre, dès que tu te reposes sur ton conjoint pour les questions juridiques ou administratives, on te reproche de le mettre sur un piédestal.
Mais je parie que si c'était toi qui avais gérer ça, on aurait accusé Adrien d'être un salaud et de te laisser crouler sous la charge mentale.
Je lisais des écrits de féministes des années 70 (pas les grands auteures mais celles qui ont vécu les manifs et actions de l'intérieur) et elles faisaient remarquer que selon leurs expériences, les pires ennemis du féminisme étaient pas les tenants du patriarcat, mais les féministes elles-mêmes.
Récemment j'ai une amie qui s'est mariée et qui a pris le nom de son mari. Elle s'est faite taxée de traitresse.
Misère, c'est du même acabit.
Erable - il y a 3 ans
Ah mais ça, c'est clair que la même histoire en inversant les personnages, les critiques auraient été bien pire encore. Certains auraient parlé de la femme naïve qui se fait entourlouper par les beaux parleurs puis entraîne l'homme dans ses erreurs, Adam et Ève quoi, le cliché géant !
RépondreMais je crois que la force de Laurel c'est qu'elle s'en fiche pas mal. Elle ne laissera jamais personne lui dicter ce qu'elle décide de raconter et de quelle manière le faire. Elle ne s'embête même pas à répondre à ceux qui essaient de l'influencer, j'aimerais bien savoir faire pareil et m'en moquer comme de mes premières chaussettes mais s'il m'arrivait la même chose ça me gonflerait.
bgu - il y a 3 ans
Je n'interviens jamais dans les commentaires mais les lis régulièrement, et j'ai envie de poser un petit message de soutien à celui-ci. C'est assez dingue de voir les politisés de tout poil essayer de venir calquer leur vision et interprétation personnelle et idéologique au moindre trait de dessin. Probablement pour trouver quelque chose à critiquer, pour se sentir important, ou quelque chose du genre.
RépondreLe commentaire encore au-dessus est priceless, l'auteur prétend littéralement mieux savoir que Laurel elle-même ce qu'il s'est vraiment passé :'D
Bref, courage Laurel, face à ces malades.
Laurel - il y a 3 ans
Merci, PetiteLune, pour ton commentaire !
RépondreEn effet, tu as raison, si la situation était inversée, les critiques seraient aussi présentes. 🤔
J'ai presque 40 ans, je ne vis plus les commentaires de la même façon qu'au début du blog, où ils pouvaient me faire beaucoup de mal. 😌
J'adore les lire, et il y a parfois des conseils et avis pertinents (et j'en tiens parfois compte car il faut toujours s'améliorer). 🙂
Donc je les laisserai toujours ouverts.
Merci en tout cas.
Adrienhb - il y a 3 ans
+1 @petitelune
Répondrepetitelune - il y a 3 ans
Si mes souvenirs sont bons, je crois à une époque que c'était bien chaud (mais pas que pour ce blog d'ailleurs). C'est clair qu'à la place de Laurel, je crois que j'aurais déjà fermé les commentaires.
RépondreFranchement, la place d'Adrien je l'interprète plus par le fait que, de part sa formation, il connaît bien l'entreprenariat.
Dans ma ville, l'Université et les Ecoles d'ingénieurs sont regroupées au même endroit. Quand j'étais étudiante à la fac, je voyais tous les mois des forum et des formations pour les étudiants dans l'ingénierie sur comment monter sa société, à quoi faut-il prendre garde, les questions juridiques, les questions de financement, etc.
Franchement, quand j'ai commencé à travailler, mon coloc qui était ingénieur s'occupait de toutes les questions "pratiques" dans l'appart et informatiques, et moi de tout ce qui était administratif, au vu de ma formation (économie/droit/RH/administration).
Des années plus tard, j'ai eu UNE coloc qui avait aussi fait ingénieure. Elle aussi s'occupait des questions "pratiques" et informatique et moi, toujours des questions administratives et autres.
Au final, la répartition des tâches s'est faite à cause de la répartition des formations et des connaissances y relatives.
Quand je vois tout ce que fait Laurel, je ne peux que me dire qu'il doit également en aller de même.
Franchement, qu'un informaticien ait des connaissances de comment monter une start-up et des démarches juridiques et autres, c'est du domaine de la logique, non du patriarcat.
En tout cas, tu as raison Erable... heureusement qu'elle s'en fiche, parce que comme toi, je pense que ça ferait plus que me gonfler.
Erable - il y a 3 ans
Je n'avais pas réfléchi au côté connaissances en startup et démarches juridiques, mais il ne serait pas étonnant qu'après des études d'ingénieur et un boulot demandant d'avoir des conversations en anglais régulièrement Adrien soit le plus à l'aise des deux pour discuter avec l'avocat véreux. D'autant plus qu'il a le permis de conduire et qu'il ne subit pas l'éventuelle fatigue de la grossesse.
RépondreÇa n'aura pas suffi pour l'empêcher de se faire avoir avec la carte verte, malheureusement, ou heureusement si le bonheur était finalement en Bretagne.
L'harmonie du couple et le bonheur familial reste la meilleure réponse apportée aux néoféministes qui se trompent de combat. Les collègues qui écrivent comme ça pour fustiger les affreu.se.x.s agent.e.s du patriarcat mais se plaignent sans cesse de leur vie de couple/famille, ça me fait bien de la peine.
Rose - il y a 3 ans
Il faut cependant mentionner que parfois, en Bretagne, il pleut. La pression me paraît importante.
RépondreErable - il y a 3 ans
Mais une pression importante, c'est un anticyclone, et hop il ne pleut plus !
RépondreJ'aime bien troller avec vous :) vous avez des idées de troll et des références qui me plaisent beaucoup, ainsi qu'un correcteur orthographique agréablement farceur
Rose - il y a 3 ans
Je l’ai recueilli à la société protectrice des IA, il avait été rejeté par France 2 après son travail trop créatif dans le sous-titrage des discours présidentiels.
RépondreErable - il y a 3 ans
J'ai pas la télé, mais vu le nombre de gens qui se disent saoulés par les discours présidentiels j'aurais plutôt imaginé un sur-titrage.
RépondreRose - il y a 3 ans
Non, ça ils ont dû arrêter : les clients devenaient aveugles.
RépondreErable - il y a 3 ans
De quoi accuser l'amour.
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