Comme convenu, la page 326.
il y a 8 ans
"Bien qu'inspiré de faits réels, ce récit est purement fictif, et toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite."
il y a 8 ans
Kathleen Pétaflops - il y a 8 ans
"J'adore Luc" :D
RépondreSébastien Bellanger - il y a 8 ans
Sérieux ? Mais les études sont super important. Il faut être trop con pour dit qu'il faut les arrêté pour aller travailler. Cette homme est dangereux. Il ne faut pas que les autres soit influencé par lui.
RépondreYoupi - il y a 8 ans
Cet homme se fout du destin de ses employés. Ce type est là pour s'engraisser par tous les moyens.
RépondreManon Giordano - il y a 8 ans
Le retour des écureuils :D #teamécureuils
RépondreCamille Fulmine - il y a 8 ans
#TeamDeBatardsDécureuils.
RépondreMarlene Varnerin - il y a 8 ans
L'attaquer aux Prud'hommes, parce qu'il a proposé que l'équipe aille travailler au Brésil ? si c'est pour la partie travail non déclaré, c'est ce qu'il dit mais rien ne s'est passé encore. On peut attaquer sur des faits non concrets? (ceci dit ça reste un bel enfoiré, je suis bien d'accord...)
Répondrelelic - il y a 8 ans
"L'attaquer aux Prud'hommes, parce qu'il a proposé que l'équipe aille travailler au Brésil ?"
RépondreNon.
"si c'est pour la partie travail non déclaré, c'est ce qu'il dit mais rien ne s'est passé encore. On peut attaquer sur des faits non concrets?"
Non plus.
Aëlle - il y a 8 ans
Il doit y avoir des faits concrets, puisqu'Adrien parle de preuves écrites.
RépondreAlexandre Jobard - il y a 8 ans
La mauvaise opinion des patrons ne sort pas de nulle part en effet.
RépondreIls sont de plus en plus nombreux et sont largement majoritaires maintenant les patrons enfoirés qui ne pensent qu'à leur g... et au pognon.
Flavius - il y a 8 ans
« et sont largement majoritaires »
RépondreÇa pue le parti pris cette remarque.
Sachant qu’il y a grosso-modo 3 millions de PME en France, et donc 3 millions de patrons, aurais-tu la prétention d’en connaître la moitié pour balancer une telle conclusion ??
FDN - il y a 8 ans
Une même personne peut être patron de plusieurs PME non ?
RépondreYoupi - il y a 8 ans
il y a en effet une grosse différence entre le statut de patron de PME et le statut de patron d'entreprise au CAC40. Même si on trouve des gens honnêtes et des salauds chez les deux.
RépondreGuilhem Poisson - il y a 8 ans
est ce que dans l'histoire le personnage féminim a commencé a écrire une BD sur son histoire ou pas ? je trouve que ça serait intéressant de savoir a partir de quand "l'eau a débordé du vase" et le personnage féminin principal a décidé de faire une bd cathartique
RépondreMathieu 'Regulus' Bonnet - il y a 8 ans
Mais "Boulax" ne risque pas d'avoir une mauvaise réputation? Ou dans toutes les boites de jeu vidéo ça se passe pareil? Adrien ne se sent-il pas concerné quand de telles choses arrivent dans sa boite, en tant que co-founder?
Répondrezaz - il y a 8 ans
Dans beaucoup de startups ça se passe comme ça - pas toutes, bien heureusement !
RépondreCertains "patrons" peu scrupuleux n'hésitent pas a jouer sur l'affectif pour obtenir énormément de leurs employés. Après coup, certains sauront se montrer généreux, d'autres non !
Ce qui est difficile pour le stagiaire, c'est d'arriver à évaluer quand le patron se moque de lui ou pas.
Accessoirement, y'a un dicton US qui dit "Nice guys finish last". ;-)
Youpi - il y a 8 ans
+1:
RépondreLe stagiaire d'aujourd'hui est l'ouvrier du 19ème. Mal payé, faisant des boulots de m€rde, et traité comme de la bouse.
Les stagiaires sont terrifiés par la perspective de ne trouver pas de travail et leur jeunesse fait qu'ils s'imaginent pouvoir tenir même dans des conditions de travail épouvantable.
Michel Pelini - il y a 8 ans
Voilà, tu as tout compris. Bienvenue dans le monde réel :)
RépondreRémi Massei - il y a 8 ans
/ Ces salopards d'écureuil sont détestable au possible : j'adore !
RépondreAmb - il y a 8 ans
J'adore la perspicacité de la dernière case... C'est à cause des patrons connards que les gens ont une mauvaise image des patrons 😂
RépondreLaurel - il y a 8 ans
Oui, c'est très dommage. Quand on a une boîte, on est responsable de ça. Un peu comme quand on est touriste à l'étranger, il faut faire deux fois plus attention que d'habitude car on représente aussi un peu la France...
RépondreMat - il y a 8 ans
Héhé !! J'en ai tout autant pour les syndicats !! surtout en ce moment ! et vive le travail libéré !!
Répondrelelic - il y a 8 ans
àhhhh, l'image des français à l'étranger : http://www.20minutes.fr/societe/1422075-20140724-francais-pires-touristes-monde-paye-alors-fait-veut
RépondreLaurel - il y a 8 ans
Oui, les pourboires, ça c'est un vrai problème. 😕
RépondreSyborg - il y a 8 ans
On retient bien plus le négatif que le positif. J'ai pourtant déjà entendu plusieurs fois des gérants d'hôtels étrangers vantant le touriste français, son plus grand intérêt que les autres à la culture du pays visité, aux coutumes locales, à l'histoire, etc.
RépondreJe pense que dans les destinations les plus abordables à tous et les plus visitées on a forcément plus de chance de tomber sur des kékés de français (pour essayer d'être polie ^^), c'est mathématique.
Néanmoins, je suis entièrement d'accord avec Martin Penwald et l'histoire des pourboires. Même si je serais la 1ère à télécharger l'appli qui permet de calculer la somme à donner, n'ayant pas des moyens énormes (coucou les freelances!), je serais gênée à l'idée d'être -d'un sens- responsable du petit salaire de quelqu'un que je ne connais pas car je ne peux pas donner plus (le principe du pourboire étant de ne pas avoir un maximum, tout de même).
Peut-être que je me trompe et qu'aux USA leur mentalité n'est pas du genre "donne-moi le + gros pourboire possible", mais c'est comme ça que je vois les choses, de mon point de vu surement typiquement français.
Youpi - il y a 8 ans
Bof... C'est une question de culture. En général les touristes sont chiants, les immigrés sont plus prudents.
RépondreJe me souvient d'un article qui flinguait les english pour leur tendance à se bourrer la gueule à l'étranger. Ou les chinois à ne pas être propre à table. Ou les ricains à être stupides.
En fait, même deux pays proches comme la France et l'Angleterre ont leur petites spécificités, et ne pas les connaître vous fait passer pour un rustre.
Laurel - il y a 8 ans
Syborg > Aux US il est admis qu'on donne 15% si on est satisfait, 18% si on est content. On peut arrondir au-dessus si on veut car il y a toujours des cents. On laisse parfois plus si le serveur a été exceptionnel mais il ne s'attend pas à plus de 18%, et sera content si on laisse plus (mais ne s'attend pas à avoir plus de 18%, de toute façon).
RépondreConnaissais-tu ces taux ?
Syborg - il y a 8 ans
Pour les 15% oui, grâce à une de tes BD je crois ^^. C'est une autre façon de voir le métier, même si le salaire au final est le même, le principe de se faire payer selon la gentillesse ou l'humeur de la clientèle me paraît injuste :/
RépondreLaurel - il y a 8 ans
Syborg > Ce système a d'autres avantages: les restaus ouvrent bien plus facilement car les mecs savent qu'ils ne prennent pas de risque. C'est plus dynamique.
RépondreEt surtout, ça va dans les deux sens:
Si un restau n'est pas correct, ne propose pas des plats intéressants à des prix honnêtes, il n'aura pas de bons serveurs, car les meilleurs iront dans des endroits fréquentés pour avoir un meilleur revenu.
Et donc, tout le monde est obligé de faire de son mieux.
(en plus, les mecs peuvent partir sur un coup de tête, il n'y a pas de préavis, ça met la pression sur les patrons).
Je ne sais pas si je l'explique bien, car en France, parfois, les gens ne sont pas d'accord avec ce genre de chose, ça vient peut-être de moi.
En tout cas ici tout le monde trouve ça génial, et les Américains, à l'inverse, n'aimeraient pas du tout le système qu'on a en France. Ils ne comprennent pas comment on peut avoir un mois ou deux de préavis, par exemple. Ils disent que c'est comme de rester en couple avec quelqu'un alors qu'on l'a quitté.
Avant de vivre en Californie, j'étais aussi contre leur système, mais en discutant avec les gens je me rends compte que ce sont simplement deux cultures différentes. Et qu'ils ne changeraient pour rien au monde.
Martin Penwald - il y a 8 ans
Euh, pardon, mais la Californie, ce n'est pas les États-Unis (par exemple, il n'y a de taxes partout).
RépondreEt il faut arrêter de rêver, NON, tout le monde ne fait pas de son mieux. C'est particulièrement naïf de croire ça. Vous allez au devant de grandes déconvenues si vous y croyez.
Il y a de bons employés, des moins bons, et des mauvais, comme partout ailleurs. Et ce ne sont pas toujours les meilleurs qui sont récompensés pour leur travail, comme partout ailleurs.
Au sujet des préavis : mettre la pression sur les patrons ? MOUWAHAHAHA, c'te blague ! Il y a un problème de CHÔMAGE, les patrons n'ont qu'à se baisser pour récupérer un employé au salaire minimum, puisque les mentalités restent bloquées sur le paradigme que la répartition des richesses ne se fait QUE par le salaire.
« La Grève » de Ayn Rand ne décrit pas la réalité.
Youpi - il y a 8 ans
Il parait qu'au Japon, on ne laisse jamais de pourboire, parce que le repas et le service est Toujours sensé être parfait. Sinon ce serait une grave offense pour le client.
RépondreLaurel - il y a 8 ans
Martin Penwald >
RépondreJe vis sur place, je parle à des gens, qui m'ont fait changer d'avis.
Tu regardes et juges la situation, mais encore une fois, quand on explique aux gens ici le système en France (je ne parle pas de la santé, mais du fait de pouvoir quitter son boulot le jour même, ou encore les préavis d'un mois pour les locations d'appart), ils ne changeraient pour rien au monde.
Ce n'est juste pas la même logique.
Les cultures varient d'un pays à l'autre. Il est enrichissant de s'ouvrir à d'autres façons de penser.
PS: sauf erreur, j'ai bien précisé que je parlais de la Californie, pas des US en général, que je ne connais pas.
lelic - il y a 8 ans
C'est pourtant vrai.
RépondreLe préavis, en France, a été prévu par les employeurs qui voyaient perdre leur ouvriers par grappes entières du jour au lendemain lorsqu'un concurrent proposait mieux dans la ville/canton.
Mais ça, c'était du temps du plein emploi.
Cela vaut encore aujourd'hui pour les cadres. Le temps d'en recruter un est beaucoup plus long que pour un non cadre.
Youpi - il y a 8 ans
J'ai lu une fois que c'était une question de pessimisme et d'optimisme.
RépondreLes Etats Unis se sont construit dans le bonheur: la libération de la tutelle anglaise. Bilan, ils sont optimistes, et le proverbe est que tout le monde peut devenir un millionnaire s'il le veut.
La France s'est construit par une révolution contre le pouvoir en place. Renforcé par la guerre de 39-45. Le français est pessimiste et se méfie des institutions. Et de ses supérieurs. Bilan, il préfère des lois bien solides pour protéger ses intérêts d'employé. Et le patron se méfie de ses employés. Quand il vante le modèle américain, c'est uniquement le coté avantages patronaux.
En temps de plein emploi, mieux vaut être un employé ricain. En temps de crise, mieux vaut être un employé français.
Sur un autre plan, partagé par les English, j'aime, j'adore, je vénère la Sécurité Sociale (NHS en Grand Breton) qui fait que si vous êtes fauché, vous pourrez être soigné aussi bien que vous étiez riche. Car on ne choisi pas d'être malade.
Martin Penwald - il y a 8 ans
Ce que je dis, c'est que le système américain (que ce soit en Californie ou ailleurs aux États-Unis) est complètement déséquilibré, et penche très fortement en faveur des employeurs.
RépondreCe n'est pas parce que les locaux pensent que c'est un bon système que ça en est un. D'ailleurs, il suffit de voir l'engouement en particulier des jeunes pour Bernard Sanders, qui est in fine très critique de ce système qui offre tout pouvoir aux employeurs et aucun aux employés.
Tim - il y a 8 ans
Coucou Martin
RépondreMoi je suis Suisse, problem officer ?
Je gagne super bien ma vie alors que j'ai un job de merde et mes patrons sont des français frontaliers qui profitent de notre système pour s'en mettre plein les poches.
Mais sinon la Suisse c'est méga cool et on a un peu de la peine pour la France hein, vu tout ce qu'il se passe en ce moment. Du coup je sais pas ce que tu essaies de défendre, mais de ce que je connais de français, y a pas mal de râleurs, pas mal de gens qui essaient absolument de se montrer en spectacle en faisant des trucs qui se doivent absolument d'être historique.
Bref, mais je m'en fiche, je suis plutôt prospère de mon côté. Dommage juste qu'un pays avec un joli cachet niveau paysage et architecture soit habité par trop d'idiots.
Bisous
chacha - il y a 8 ans
Hoooo l'image de la Suisse que tu donnes!! Il y a des gens dans la merde PARTOUT et sincèrement la Suisse est pas top dans tout non plus.
RépondreAprès on a tous des préjugés sur nos voisins directs ou plus lointain, il y a des cons, des intelligents, des pauvres et des riches partout..
Je sais que c'est partit en HS, mais je trouvais le commentaire de Tim un peu trop hautain
Syborg - il y a 8 ans
Pour les 15% oui, grâce à une de tes BD je crois ^^.
RépondreC'est une autre façon de voir le métier, même si un certain salaire est assuré à la fin, se faire payer selon le budget, l'humeur ou la gentillesse du client alors qu'on se défonce pour bosser me paraît injuste :/
lelic - il y a 8 ans
Exemple : Un repas 12$50.
RépondreUn calcul de tête pour savoir combien ça fait 15% ou 18 % ? ou faut sortir sa calculette ?
Prise de tête ? ou c'est indiqué sur le menu ? ou c'est le serveur/euse qui l'indique ?
Laurel - il y a 8 ans
Lelic > Je pense que les Américains, qui grandissent avec ce système, sont habitués et connaissent à peu près les sommes correspondantes de tête (comme nous, entre deux sommes franc/euro, ce n'est pas au centime près mais on voit à peu de choses près combien ça fait).
RépondreLes touristes utilisent une calculatrice oui, ou plus simplement des applications de smartphone (qui gèrent même les additions à partager, c'est très pratique).
Ou sinon on peut aussi doubler la taxe, simplement. Elle est d'environ 9% et est toujours écrite sur le ticket.
Syborg - il y a 8 ans
(Désolée pour le double post, un bug de vieux téléphone qui a redémarré).
RépondreOui voilà, depuis la France avec notre système on a pas cette même culture plus libérale (si je ne me trompe de terme). Et à priori tous les américains n'en sont pas contents...
Il y a du pour et du contre dans les 2 systèmes, et en effet l'injustice est partout de toute façon ! Peut-être qu'il faut plus d'inspections pour éviter les excès ? (sans être dans le gros flicage). Dans les quelques métiers que je connais un peu grâce à mes proches, on serait surpris du nombre de fraudes ou d'injustices (dangereuses ou "juste" des histoires d'argent) qui y passent en toute impunité car pas d'inspection du travail ou services sociaux absents.
MPug - il y a 8 ans
Je confirme que doubler la taxe c'est le plus simple! Sauf bien sûr dans les Etats sans taxes...j'ai vécu 3 ans dans le Delaware et là-bas tout est détaxé, donc il faut sortir l'appli sur le smartphone ou calculer de tête!
RépondreDans certains restaurants, surtout les chaînes, c'est en effet écrit sur la note. Par exemple, on te dit à quoi correspond 15%, 18% et 20% (oui il faut vraiiiiment être satisfait pour laisser 20% mais ça ne leur coûte rien d'essayer :))
Martin Penwald - il y a 8 ans
À savoir, ce n'est pas le rôle du client de payer le salaire des employés.
RépondreArtémis - il y a 8 ans
Certes non,mais quand tu te retrouves dans un pays dans lequel tu sais pertinemment que les serveurs/serveuses ont des difficultés à s'en sortir financièrement même en touchant des pourboires,tu fais pas le chacal,et surtout,tu ne te vantes pas de t'être comporté comme un gros radin.
RépondreLaurel - il y a 8 ans
Martin > Ça dépend des pays, chacun fait comme il veut... On ne peut pas juger. En tout cas, pas quand on y va en tant que touriste.
RépondreArtémis > Tout à fait ! 👍🏻
Martin Penwald - il y a 8 ans
Si, on peut juger. Réalises-tu que dans certains états, le salaire minimum pour un employé au pourboire est d'à peine 2 dollars de l'heure ($2,13/heure) ? Alors certes, le salaire d'un tel employé doit au final atteindre le minimum fédéral, à savoir $7,25/heure et donc être compensé par l'employeur si les pourboires ne permettent pas d'atteindre ce chiffre, mais cela signifie explicitement que c'est le consommateur qui doit payer l'employé.
RépondreC'est inadmissible, et cela fait partie de cette mentalité détestable qui clame que si t'es pauvre, c'est de ta faute et que si t'aimes pas ton boulot, t'as qu'à en changer. Typiquement le discours du privilégié (homme blanc protestant, quoi) fétichiste d'Ayn Rand.
Min Ibule - il y a 8 ans
Soit le service est compris dans le prix et tu payes ton plat 25.- soit il n'est pas compris et tu le paies 20.- et tu laisse 5.-... Cas de figure numéro 3, le service est compris mais le serveur/la serveuse est sympa et tu lui laisse 5.- quand même qui lui serviront à se payer une bière en sortant du boulot à 2h du mat': le pour boire. Ou est le problème?
RépondreMat - il y a 8 ans
En meme temps, c'est plutot simple, si on n'aime pas sno travail, il faut en changer !(du moins sse donner tous les moyens pour y arriver !)
RépondreC'est comme de vivre à côté d'un site extremement dangereux (centrale nucléaire, base militaire....) et rester là tout en protestant que l'endroit n'est pas sur... il faut se prendre en main! c'est une question de volonté, et la volonté n'est pas propre à une couleur de peau. la preuve par les migrants !
Amb - il y a 8 ans
Mat > "c'est plutot simple, si on n'aime pas sno travail, il faut en changer !(du moins sse donner tous les moyens pour y arriver !)"
RépondreSérieusement? On vit dans le même monde pour que tu puisses te permettre de dire ça?
Changer de travail (ou tout simplement quitter le sien) dans la conjoncture actuelle, c'est très simple à dire, mais pas du tout à faire.
Et il y aura toujours des boulots que personne n'aime, et qui doivent pourtant être faits. Donc on fait comment?
Quant au fait de vivre à côté d'un site dangereux, va dire aux gens qui ont investit toute une vie dans une maison à cet endroit "vous avez qu'à aller ailleurs"...
Vouloir quelque chose, ça ne suffit pas pour l'obtenir.
Martin Penwald - il y a 8 ans
Tiens, je parlais justement plus haut de privilégiés ayn-randiens.
Répondre« 'faut se prendre en main »
« 'faut se casser si on n'aime pas où on vit »
etc.
L'argent tombe magiquement du ciel, il suffit de le décider. C'est assez curieux cet aveuglement aux situations sociales très complexes qui existent aujourd'hui. C'est un symptôme assez typique de l'individualisme et l'égoïsme extrême glorifié par Ayn Rand.
Martin Penwald - il y a 8 ans
Certes, mais c'est la raison pour laquelle je vais rarement au restaurant.
RépondreViolaine - il y a 8 ans
Coucou Laurel,
RépondreEst-ce qu,il manque une note entre celle-ci et la précédente ? On ne saisit pas bien à quoi vous faite référence.
Sans vouloir dire que c'est pas bon : c'est super comme toujours !!!
Laurel - il y a 8 ans
Non, il n'en manque pas ! ☺️
RépondreJe faisais surtout référence au chantage sur le travail le week-end.
Aëlle - il y a 8 ans
"C'est à cause de ce genre d'attitude que les gens ont une mauvaise opinion des patrons."
RépondreTout à fait d'accord !
C'est quand même scandaleux que Thomas ne puisse retrouver un travail après avoir dénoncé les magouilles de son patron. Cela sous-entend que les chefs d'entreprise de jeux vidéo se soutiennent les uns les autres...
Max Lampin - il y a 8 ans
Il y a quelque chose que je ne comprends pas :
RépondreSi nos héros sont au courant que Luc cherche à entuber Thomas, c'est forcément qu'ils communiquent avec lui.
Du coup Thomas sait très bien à quoi s'en tenir avec Luc.
Accessoirement il sait aussi qu'il était le bienvenu en Californie, etc etc.
Ou c'est un procédé de narration? Un mélange de flash-back et de temps actuel?
Laurel - il y a 8 ans
C'est un peu de la triche, nos persos ont appris tout ça bien plus tard.
RépondreFire - il y a 8 ans
Si ça le grille auprès des autres studios, c'est qu'ils fonctionnent tous comme ça, non ?
RépondreLaurel - il y a 8 ans
Pas forcément, enfin je ne crois pas (mais je ne suis pas sûre).
RépondreC'est juste qu'il y a un risque pour que les personnes préfèrent employer quelqu'un qui n'a pas attaqué son précédent employeur.
Woofy - il y a 8 ans
Autant être honnête avec sa (future) boite. Si on attaque son précédent employeur aux Prud' Hommes, c'est qu'on a de quoi justifier pourquoi on le fait. Et le recruteur peut le comprendre.
RépondreSi la boite qui candidate à l'embauche de Thomas prends peur, alors peut-être que c'est parce qu'elle ne se sent pas droite dans ses baskets, et qu'elle a peur qu'on l'attaque également. Du coup, ne pas avoir le poste ne serait peut-être pas une si mauvaise chose, si c'est pour subir ce qu'on a fui en quittant son travail d'avant. Si être franc vous coûte la place, peut-être que ce n'est pas une si mauvaise chose.
Lors d'un recrutement, ce sont des humains que nous avons en face de nous, qui ont des sentiments, des peurs, de la compassion... et qui font caca eux aussi.
Arrêter ses études en France, c'est quand même dangereux. Même si lorsqu'on a eu un 1er emploi, on a de quoi justifier de ces compétences. On se fera juste avoir toute sa vie sur le salaire et les augmentations, à moins d'être un dieu rare et recherché dans son domaine.
Le domaine du jeu vidéo est un domaine très fermé, où les "startup" apparaissent et disparaissent tous les jours. C'est difficile de rentrer dedans. Et peut-être encore plus d'y rester. Mais il faut savoir évoluer et changer de branches si nécessaire (ce qu'à fait Adrien en partant chez Docker).
Alex - il y a 8 ans
Non cela n'est tout à fait exact, surtout si il en ressort bénéficiaire. Bien-sur il n'est pas obliger de le mettre dans son CV. Mais si cela ce sait et que cela ressort, qu'il en parle franchement pendant l'entretient, sans haine, ou colère, à la cool, avec des mots simples et direct sans essayer de botter en touche. Il à des principes il s'est défendu, point. Et ensuite un peu de pommade: ("il sait qu'ici l'ambiance est beaucoup plus saine, c'est pourquoi il n'a pas hésiter à proposer sa candidature et il qui pourra enfin s'adonner à fond à sa passion, créer des jeux!")
RépondreYoupi - il y a 8 ans
Yup:
RépondreConseil de tous les poles emplois: ne critiquez jamais votre ancien employeur. Même si c'était le roi des ordures. On vous prendra pour un créateur de désordre.
blablaboy - il y a 8 ans
Dans certaines compagnies, l'"éthique" et la "morale" se limite au minimum syndical: càd le respect de la loi. Avoir un entourage qui respecte la loi, c'est ok mais c'est pas la panacée.
RépondreQuand y a un Luc dans une boîte, c'est la pire situation qui soit: il ne respecte pas la loi, et ni ses employés. Il fait subir ses prises de liberté à ses collaborateurs alors que son confort et son niveau de vie repose sur eux. Je le vois même comme un prédateur (ou un parasite): il capture des personnes qui cherchent un premier job, et il vit sur eux.
Il gagnerait à respecter ses employés et à les faire "grandir" s'il souhaite lui même "grandir" et améliorer son train de vie.
C'est quand que la "justice" sonne les cloches au gugus? ou que sa mère vient le voir pour lui donner des leçons de morale (ou des claques)?
Rhala! Ils sont où les supers héros redresseurs de torts? >:C
lelic - il y a 8 ans
Défendre ses droits devant les prud'hommes (car, oui, les salariés sont pacifiques, ils n'ATTAQUENT pas) n'est pas systématiquement synonyme de blackistage de tout le secteur d'activité. Seuls les cas les plus graves, avec volonté de nuire, ou vol, ont du mal. Même un célèbre trader a retrouvé du travail : http://informatique.linformaticien.com/jerome-kerviel-informatique.html
RépondreD'autant qu'il est loisible de faire valoir ses droits une fois qu'on a retrouvé du travail ailleurs.
De plus, le nombre de salariés licenciés pour faute est très important. Si tous ceux qui s'étaient fait virés ne pouvaient rebondir, ça se saurait. De même pour tous ceux qui ne s'entendent pas avec leur ancien employeur. Très peu d'employeurs potentiels contactent l'ancien pour en savoir plus. Quand un talent se présente, et qu'un employeur en a besoin, il le prend, même parfois des syndicalistes, autrement plus dangereux financièrement pour l'employeur.
Le tout est de ne pas dénigrer l'ancien employeur lors de l'entretien d'embauche (et aussi après, bien sur).
Alex - il y a 8 ans
J'ai déjà entendu cela dans le monde du design industriel qui serait lui aussi trop petit et ou tout se saurait.
RépondrePar expérience, dans la réalité, c'est souvent la réputation du patron qui morfle après une condamnation au prud'homme pas celle du salarié.
En effet, pour une petite boite comme Pix..Boulax ce n'est pas un bon message à passer ni auprès des clients, ni des sous-traitant et aussi des futures prospects d'embauches.
Pour les premiers un partenaire aussi immature n'aura aucune fiabilité à délivré en temps et en heure, pour les seconds, si ils traitent déjà ses propres employés de la sorte quelle attitude aura t'il avec ses fournisseurs extérieurs et enfin, le chercheur d'emploi qui a un sérieux talent et un tant soit peu de jugeote fera une recherche d'antériorité sur l’entreprise qui lui propose du taf.
Donc cela peu vraiment devenir embarrassant pour la "Start Up" marquée par les prud'homme mais qui espère négocier des contrats porteurs avec de vrais partenaires, des devis raisonnable avec la sous-traitances et enfin pouvoir recruté les bonnes personnes pour faire le job.
Thomas peu, sans crainte, joué là-dessus, et si les deux pépère on les yeux en face des trous, cela devrait "Tilt!" dans leurs caboches.
Maintenant avec ton Blog, Laurel, tu les démolis sauvagement, ne craint tu pas un retour de flamme? une petite poursuite en diffamation et autres vicelarderie?
Olivier - il y a 8 ans
La deuxième case me fait penser à un passage de la première partie où Adrien déconseillait à un stagiaire d'arrêter ses études (d'ailleurs au final, il a arrêté ses études ? Non parce que ça fait un long stage).
RépondreLaurel - il y a 8 ans
Ah ! Ok ! Je n'ai pas réussi à retrouver cette planche et du coup je m'étais dit que je n'en avais peut-être pas parlé en fait... ☺️
RépondreAmb - il y a 8 ans
C'était Yann qui disait à Adrien qu'il apprenait beaucoup avec le stage, plus que dans son école, et donc lui demandait son avis quant à arrêter ses études ;)
RépondreAdrien le lui avait fortement déconseillé, en lui disant qu'en France, c'était surtout les diplômes qu'on regardait.
lelic - il y a 8 ans
@Amb : "'en France, c'était surtout les diplômes qu'on regardait"
RépondreVéridique !
Loulalilou - il y a 8 ans
De mon expérience et de celle de mes proches, il y a quand même beaucoup de patrons avec de gros problèmes éthiques...
RépondreJe me disais que c'est un peu un parallèle du principe de Peter (comme quoi on a des promotions jusqu'au moment où on arrive à un poste où on n'est plus compétent et on y stagne). Que plus on a une personnalité à marcher sur les gens et à s'asseoir sur ces principes et plus on a de chances de monter en hiérarchie jusqu'en haut...
J'ai assisté à des trucs horribles, des falsifications de rapports par le big boss qui allaient impacter la vie de millions de personnes et détruire à terme des écosystèmes protégés...
Un de mes proches bosse dans le nucléaire, on lui a dit de mettre en place du matériel vétuste de 20 ans sur une nouvelle installation, il a dit que c'était dangereux, on lui a répondu que c'était la responsabilité du client et pas la leur donc de les installer. Il a refusé et s'est fait mettre au placard...
Une autre amie bosse dans l'environnement (étude d'impact), et ils avaient organisé des consultations citoyennes (obligatoires dans ce cadre) alors que les décisions étaient déjà prise et les travaux lancés)...
Et je ne compte plus le nombre de mes amis qui ont fait un burn out parce qu'ils avaient une pression monstre de leur boss et des conditions de travail intenables (notamment dans la construction). Mon mec a dû gérer en faisant des horaires monstrueux tout un projet en solo car son boss et le chef de chantier étaient en burn out, et le dernier de son équipe en arrêt maladie. Le boss de la boîte l'évitait (alors qu'il se retrouvait seul face au client à devoir justifier de l'avancée du projet - à plusieurs millions, et quand il l'a enfin coincé pour lui dire que c'était dur et qu'il allait prioriser, le boss lui a répondu "d'être solidaire" (tout en continuant à le laisser gérer seul)!
Et en plus, sans parler du sexisme où certains boss sont vraiment monstrueux (là aussi, je parle d'expérience).
Du coup, j'ai plutôt l'impression que le bon patron qui est capable d'une chose aussi basique que respecter ses salariés, il ne court pas les rues. Après, je parlais au dessus des moyennes et grandes entreprises, peut être que pour les petites boîtes c'est différent (j'espère)...
Laurel - il y a 8 ans
Oui, je pense que c'est différent pour les petites boîtes ! (mais comment en être sûr)
RépondreYoupi - il y a 8 ans
Ah Nop, Laurel (désolé pour ma 10ème réponse).
RépondreSouvenir de petite boite:
"-Patron, on a un fichier client, on devrait le déclarer légalement à la CNIL.
-oh, arrête de nous faire chier avec ces conneries de la CNIL, on a pas le temps".
J'ai gardé une copie email, au cas où :D.
Martin Penwald - il y a 8 ans
Non, je ne pense pas que ce soit différent pour les petites boîtes, mais le ressenti est probablement différent : si la direction est attentive et sérieuse, les employés le voient directement, alors que si ce sont des ordures qui dirigent, ça se ressent plus vite.
RépondreDans une moyenne ou grande entreprise, les différents niveaux hiérarchiques lissent les rapports entre le haut et le bas de la pyramide, la comparaison avec le principe de Peter me semble bien appropriée ici.
Youpi - il y a 8 ans
Vous venez de découvrir que le capitalisme et la survie de l'espèce humaine sont deux choses différentes... :D
RépondreSatanas - il y a 8 ans
Le problème est identique dans tous les secteurs artistico-techniques : son, image, jeux, etc... Demande d'emploi énorme (correspondant à une envie de beaucoup de jeunes, bien comprise par une pléthore d'officines de formation parfois très chères qui en font leur miel), offre réelle riquiqui, l'avantage est aux employeurs et pas qu'un peu. Résultat, des margoulins comme ce Luc, il s'en rencontre à peu près partout, le coup du "payé 10 mais déclaré 5" (ou pas déclaré du tout)est un très grand classique. Et quand la bise vient (la retraite, par exemple), on s’aperçoit que très peu on cotisé pour plus de 50 % du travail qu'ils ont réellement effectué (et pour les chanceux/doués qui ont vraiment réussi dans leur domaine), et là, le mot "riquiqui" évoqué plus haut prend également un certain sens.... Et je ne voudrais pas revenir sur un débat qui date de quelques semaines, mais le législateur n'est pas complètement incohérent quand il oblige certains membres de professions artistique à cotiser eux-mêmes aux complémentaires retraites.
RépondrePsychos - il y a 8 ans
Une question que je me pose depuis longtemps (oui, au passage, cette bd me retourne les tripes, moi aussi étant un travailleur étranger dans un pays qui n'est pas le mien) Boulax (qui, il me semble existe(au moins sous un autre nom), ou alors tu es juste monstrueusement douée en narration...) na jamais rien trouvé à redire à toutes ces publications?
RépondreLaurel - il y a 8 ans
C'est une question qui revient souvent, mais un peu de patience, il y aura une mise en abyme dans le tome 2 ! 😊
RépondrePsychos - il y a 8 ans
aye aye sir, j'attends donc la suite avec impatience :)
RépondreThony Ange - il y a 8 ans
J'aime la planche et la BD mais ce genre de patron justement et encore beaucoup trop courant :/
RépondreMartin Feragotto - il y a 8 ans
"Un homme sans formation est un soldat sans fusil". Luc l'a compris, au détriment de Thomas ...
RépondreBK - il y a 8 ans
Faisant mes études web en alternances, ce genre de pratiques me dégoûtent et arrivent que trop souvent.
RépondreOn prend les étudiants pour de la main d'oeuvre pas chère et jetable parfois, et ça se traduit par des boîtes qui n'ont en rien à foutre de leur employé et de leur avenir. Osef de savoir si "demander" à l'apprenti de ne pas aller en cours pour bosser sur un projet risque de lui coûter son diplôme, osef de le faire travailler beaucoup trop parce qu'on sait qu'il ne restera pas l'an prochain !
Ça me répugne qu'on justifie le fait de travailler en heures supp jusqu'à 23H parfois parce que "c'est une petite équipe, c'est familiale, on pourrait te prendre à la fin de ton alternance!". Et évidemment comme c'est un domaine assez cool quand ça touche l'informatique ou l'art, c'est pas considéré comme du travail en plus mais une passion donc forcément. Si tu dis que c'est ridicule de faire des heures supp non rémunérée tous les jours, ça passe si tu fais un travail manuel ou plus traditionnel mais dès que c'est dans ce genre de domaine on te prends pour un fainéant sans aucune passion.
Bref je finis de râler ici ! Merci de mettre ça en avant sur ton blog Laurel.
Morgan - il y a 8 ans
sur les pourboires, je laisse ça là :
Répondre"Tipping is a repugnant custom. It’s bad for consumers and terrible for workers. It perpetuates racism. Tipping isn’t even good for restaurants, because the legal morass surrounding gratuities results in scores of expensive lawsuits"
http://www.slate.com/articles/business/moneybox/2013/07/abolish_tipping_it_s_bad_for_servers_customers_and_restaurants.html
Léonide - il y a 8 ans
Bonjour Laurel,
RépondreJ'ai bien compris que ce n'était pas ton axe, mais j'aimerais bien avoir une vision d'ensemble du projet Boulax, à commencer par le business plan. Est-ce vraiment impossible de l'intégrer au récit ?