Oui, il va certainement mourir... un jour. Mais la vraie question est de savoir quand il va aller chez le coiffeur. Parce que là, la serpillère sur sa tête ce n'est pas possible, c'est juste un crime capillaire !
J'aimerais bien voir vos tetes de coincés du coup pour vous permettre de critiquer la coupe des gens. Sinon evidemment qu'on meurt tous un jour, c'est tout ce que tu trouves a dire ... ? Quelle condescendance, un peu de respect.
Cette certitude exprimée par le personnage m'intrigue : ce sentiment d'inéluctable, alors qu'il est dans la rue (et non dans un avion en train de se crasher), qu'il peut courir se cacher dans des tas d'endroits. C'est comme si une mémoire trans-générationnelle avait pris les commandes...déclenchée par le contexte, la vision de jeunes gens tués, etc.
C'est difficile d'être rationnel dans une telle situation.
On entend souvent des témoignages de gens qui pensaient prendre un grand risque en ne faisant que repasser quelques jours après par l'endroit où ont eu lieu les attentats, alors quand on est seulement à quelques minutes et quelques dizaines de mètres des assaillants...
Je pense que c'est aussi parce qu'on lit une page par semaine.
Le fait de savoir qu'il veut savoir quand il va mourir depuis son plus jeune âge (et en lisant l'histoire d'une traite) permet de comprendre mieux cette réaction atypique ;)
Pas besoin de mémoire transgénérationelle ou autre concept. Dans une situation d'agression, on réagit rarement de manière rationnelle. Exemple: la sidération. Le cerveau disjoncte car rien dans la vie ne l'a préparé à ça. Au mieux on passe en fight or fly, on redescend au niveau de l'animal qui fait face à une agression.
Un des objectifs de l’entraînement des militaires, des techniques d'auto-défense, etc., est justement d'être capable d'agir de manière rationnelle dans ces cas là. Et encore, comme le disait un prof d'autodéfense: "au mieux vous serez à 70% de vos capacités".
Historiquement et en situation de guerre, c'est cela qui a fait que nombre de bataille se sont soldées par des fuites désordonnées de soldats mal entraînés. En situation de paix, c'est pour cela que lors d'une agression (vol, viol, meurtre, etc.) on agit rarement de manière logique et efficace. Peu d'entre nous sont préparés à affronter un tel bouleversement.
Alex - il y a 3 ans
Oui, il va certainement mourir... un jour.
RépondreMais la vraie question est de savoir quand il va aller chez le coiffeur. Parce que là, la serpillère sur sa tête ce n'est pas possible, c'est juste un crime capillaire !
Eman - il y a 3 ans
Ahah oui je me disais la même chose ! C'est comme ça que Laurel fait les cheveux d'Adrien aussi
RépondreGenghis - il y a 3 ans
J'aimerais bien voir vos tetes de coincés du coup pour vous permettre de critiquer la coupe des gens.
RépondreSinon evidemment qu'on meurt tous un jour, c'est tout ce que tu trouves a dire ... ? Quelle condescendance, un peu de respect.
Kadie - il y a 3 ans
Cette certitude exprimée par le personnage m'intrigue : ce sentiment d'inéluctable, alors qu'il est dans la rue (et non dans un avion en train de se crasher), qu'il peut courir se cacher dans des tas d'endroits. C'est comme si une mémoire trans-générationnelle avait pris les commandes...déclenchée par le contexte, la vision de jeunes gens tués, etc.
RépondreElbarto - il y a 3 ans
C'est difficile d'être rationnel dans une telle situation.
RépondreOn entend souvent des témoignages de gens qui pensaient prendre un grand risque en ne faisant que repasser quelques jours après par l'endroit où ont eu lieu les attentats, alors quand on est seulement à quelques minutes et quelques dizaines de mètres des assaillants...
Wendigo - il y a 3 ans
Je pense que c'est aussi parce qu'on lit une page par semaine.
RépondreLe fait de savoir qu'il veut savoir quand il va mourir depuis son plus jeune âge (et en lisant l'histoire d'une traite) permet de comprendre mieux cette réaction atypique ;)
Youpi - il y a 3 ans
Pas besoin de mémoire transgénérationelle ou autre concept.
RépondreDans une situation d'agression, on réagit rarement de manière rationnelle. Exemple: la sidération.
Le cerveau disjoncte car rien dans la vie ne l'a préparé à ça. Au mieux on passe en fight or fly, on redescend au niveau de l'animal qui fait face à une agression.
Un des objectifs de l’entraînement des militaires, des techniques d'auto-défense, etc., est justement d'être capable d'agir de manière rationnelle dans ces cas là. Et encore, comme le disait un prof d'autodéfense: "au mieux vous serez à 70% de vos capacités".
Historiquement et en situation de guerre, c'est cela qui a fait que nombre de bataille se sont soldées par des fuites désordonnées de soldats mal entraînés.
En situation de paix, c'est pour cela que lors d'une agression (vol, viol, meurtre, etc.) on agit rarement de manière logique et efficace. Peu d'entre nous sont préparés à affronter un tel bouleversement.
Vewo - il y a 3 ans
Il est bien le personnage avec le sac à dos noir. Je le trouve très "humain". Ce doit être un sentiment de détresse la plus extrême ces instants...
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